Gran Turismo SportNos tests

Test de Gran Turismo Sport sur Playstation 4 Pro

Quasiment quatre ans après la sortie de la console, les joueurs peuvent enfin mettre la main sur le premier Gran Turismo de la Playstation 4 et peut-être même l’unique. Comme à chaque nouvelle génération de console, il a fallu une fois de plus attendre quelques années avant de pouvoir jouer à un jeu de Polyphony Digital sans compter les reports. Mais en principe cette longue attente est récompensée par un résultat final digne de ce nom.

Cette année, ce nouveau volet de la franchise doit faire face à la concurrence avec Forza Motorsport 7 et Project Cars 2 et les trois titres sortent tous dans une fenêtre d’un mois ! En tout cas, vous retrouverez ci-dessous mon avis sur la version Playstation 4 Pro de Gran Turismo Sport.

Pas de mode carrière comme au bon vieux temps

La première chose qui étonne dans le jeu est l’absence du mode carrière tel qu’on le connaissait dans la saga. Fini les courses en classe « national » ou « international » A et B ou celles uniquement dédiées aux tractions ou aux propulsions et j’en passe. Désormais il faut se contenter du mode campagne de son école de conduite, ses missions et ses expériences circuit. Pour l’école de conduite, c’est comme les permis dans les anciens Gran Turismo : Vous apprenez les techniques de base, à accélérer, freiner, prendre des virages correctement, etc.… 48 épreuves vous attendent avec des médailles d’or à débloquer et des voitures offertes toutes les huit étapes et d’autres si vous finissez tout. Dans les missions, vous aurez divers objectifs à remplir : Au nombre de 64, celles-ci sont assez variées comme commencer en fond de grille et finir premier tout en faisant attention à ses pneus et son niveau d’essence, atteindre une vitesse max ou participer à des courses d’endurance. Pour finir, lors des expériences circuit, vous allez apprendre à connaitre chaque tracé du jeu petit à petit. Vous commencez par apprendre chaque section avant de vous attaquer au tour complet. L’idée est bonne dans l’ensemble mais on espère que Polyphony Digital a prévu du contenu supplémentaire car certains risquent de finir toutes les épreuves en peu de temps en comparaison de ce qu’on a connu dans les autres opus de la franchise par le passé. Peut-être de ce tout cela arrivera en même temps que de nouveaux circuits ou de nouvelles voitures.

Toutes les autres courses auxquelles vous allez participer en offline se trouvent dans le mode arcade et ce dernier propose plusieurs possibilités. On y retrouve des courses simples qui ont des paramètres prédéfinis et dans lesquelles vous gagnez plus d’argent et d’expérience si vous augmentez la difficulté. Tous les circuits ne son pas disponibles dès le début du jeu et pour aller faire un tour sur le Nürburgring il vous faudra passer le level 20 de pilotage. Les accros au time attack et au drift trouveront aussi leur bonheur avec les défis dérapage et contre la montre. Si vous voulez créer votre course de A à Z en définissant chaque paramètre c’est aussi possible dans les courses personnalisées. Classe de voiture utilisée, circuit, nombre de tours, pénalités activées ou non, dégâts mécaniques, vous pouvez faire ce dont vous avez envie. Ceux qui aiment jouer à plusieurs chez eux apprécieront la possibilité de joueur en écran partagé à deux. Pour finir, ce Gran Turismo Sport marque aussi l’arrivée de la réalité virtuelle dans la saga puisque le jeu est compatible avec le Playstation VR. N’étant pas encore équipé, impossible de vous dire ce que ça donne mais je sais qu’il n’y a d’un seul mode spécifique qui est dédié au casque virtuel de Sony.

Un Gran Turismo conçu pour le online

Dans ce Gran Turismo, le online et l’eSport ont une place plus importante. Cet opus marque l’arrivée des courses en ligne officielles organisées par Polyphony Digital avec le mode Sport. Tous les jours, le jeu vous propose de participer à des courses à heures fixes et avec des paramètres prédéfinis. Mais avant d’y participer, vous avez la possibilité de faire des essais libres chronométrés sur le tracé donné avec la voiture de votre choix qui a été adaptée pour l’occasion au niveau de son poids et de sa puissance afin que la course soit égale pour tout le monde. Le meilleur temps que vous allez réaliser déterminera dans quelle course en ligne vous allez vous retrouver avec des joueurs de votre niveau. Une fois en course, il faut la jouer réglo et respecter les autres joueurs car tout au long de ces courses dans le mode Sport, vous allez gagner de la réputation mais aussi en perdre. Si vous faites des dépassements propres et prenez les virages sans couper, alors c’est bon pour vous. En revanche, si vous vous amusez à foncer dans tout le monde et faire n’importe quoi, alors votre note générale va dégringoler. De toute façon, avant de vous lancer en ligne, vous êtes obligé de visionner deux vidéos qui vous expliquent le comportement à avoir pour obtenir un certificat.

Si vous préférez jouer avec vos amis ou plus librement, les salons sont toujours de la partie. En ce qui me concerne, les parties en ligne personnalisées sont ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle dans les jeux de course. Il est possible de créer une room ouverte ou privée que les autres joueurs peuvent rejoindre à tout comment, d’y organiser des essais libres, des qualifications et des courses. Mais si vous souhaitez juste tourner sur un circuit avec des amis pour le fun, c’est aussi possible.

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Un contenu vraiment inhabituel pour un Gran Turismo

La chose qui choque vraiment avec de Gran Turismo Sport est le contenu qu’il propose puisque l’on est à l’opposé des précédents opus de la franchise. Pour tout vous dire, il me semble que le contenu proposé est en dessous de celui de l’opus sorti sur PSP il y a quelques années. Imaginez que par rapport à Gran Turismo 6 il manque tout de même plus de 1000 voitures ! La raison est simple : Kazunori Yamauchi et son studio sont repartis de zéro pour tout remodéliser et les voitures disponibles sont toutes en version au-dessus de la qualité premium. Pour le lancement du jeu, Polyphony Digital a choisi de proposer une bonne diversité de voitures afin de varier les courses en solo et en online. Mais que les joueurs se rassurent : Ce ne sont pas quelques dizaines mais plusieurs centaines de voitures qui vont débarquer dans les mois à venir et nous retrouveront celles que nous avions l’habitude d’avoir dans la saga avec surement des Skyline, des Supra et j’en passe. A noter tout de même que pour la première fois dans la saga, Polyphony Digital propose de piloter des Porsche ce qui signifie la disparition des RUF. En même temps maintenant on retrouve des voitures du constructeur allemand dans quasiment tous les jeux de course depuis qu’Electronic Arts en a perdu l’exclusivité il y a quelques mois.

Deuxième chose qui choque : Il n’y a plus toutes les options de customisation présentes dans le précédent jeu. Fini les préparations de voiture, la gestion de leur entretien, les modifications au niveau du moteur, du poids, des suspensions, des kits carrosserie et de tout le reste comme nous le connaissions, c’est terminé ! Désormais, toute les voitures sont rangées dans des classes et les seules modifications que vous pourrez faire se situe au niveau du ratio puissance et du ratio de la réduction de poids. Il est toujours possible de régler les suspensions, la boite de vitesse ou le DGL mais le tout a été extrêmement simplifié ce qui ne sera peut-être pas apprécié par tous les joueurs. En revanche pour côté esthétique, même si nous disons adieux aux kits carrosserie et aux ailerons (dont on espère revoir le système de création un jour), il est toujours possible de mettre de nouvelles jantes sur sa voiture après les avoir débloqués dans une boutique spéciale en échange de points Miles gagnés en course. Mais la grosse nouveauté attendue par les joueurs de la saga depuis de nombreuses années est l’éditeur de livrées. Désormais, il vous est possible de créer une peinture personnalisée sur chaque voiture afin de la rendre unique. Système disponible dans Forza Motorsport depuis le début de la saga de Turn 10, le jeu de Polyphony Digital s’en dote enfin et risque même de détrôner le jeu Xbox pour son premier essai. La raison est simple : Alors que celui de Forza n’a subi que très peu d’évolution ces dernières années, celui de Gran Turismo Sport propose bien plus de stickers de marque officielles avec plusieurs variations de couleurs pour chacun. Ils ont surtout une meilleure résolution ce qui évite leur dégradation lors de leur agrandissement. On retrouve également dans le jeu des formes standards simples ou avec des dégradés, des stickers de marque inventées et même des logos de médias comme IGN, Playstation Magazine, Famitsu et j’en passe. Mais la cerise sur le gâteau est que le jeu propose d’importer via le site internet ses propres stickers créés par ordinateur. Il suffit de créer un fichier SVG qui est une image vectorisée (pour une meilleure qualité) et de vous connecter au site officiel du jeu afin de l’uploader sur votre profil. Malheureusement pour le moment la fonction est offline pour éviter la surcharge des serveurs au lancement du jeu mais elle devrait arriver bientôt. Il est possible de positionner tous ces stickers sur l’ensemble de la surface de la voiture y compris les rétroviseurs et les plaques d’immatriculation. Les seules surfaces non modifiables sont les vitres. Pour donner un aspect course encore plus poussé à votre voiture, vous pouvez aussi lui rajouter un dossard, un part soleil, mettre votre pseudo sur les montants de porte ou choisir la marque de vos pneus. Le système promet de voir des créations de folie mais on s’attend aussi à voir certaines choses inappropriées dans le jeu. Il est possible de partager toutes ses créations avec la communauté et de récupérer ce que les autres font.

Les points miles dont je parle un peu plus haut vous permettront aussi de débloquer pas mal d’autres choses pour personnaliser vos voitures en plus de jantes. Vous pourrez acheter de nouvelles peintures à effet et de nouveaux stickers mais la boutique vous propose aussi de nouvelles tenues et casques pour votre pilote qu’il est possible de personnaliser au niveau des couleurs. Les miles vous serviront aussi à débloquer certaines voitures rares comme des safety car par exemple et qui ne sont pas disponibles chez les revendeurs normaux.

Parlons circuits : De ce côté aussi la liste n’est pas énorme comparé à ce que l’on a pu connaitre dans la franchise. En tout, il y a 17 environnements dont une douzaine sont inédits dans la franchise pour un total de 40 tracés. Oubliez les Deep Forrest, Apricot Hill, Tsukuba ou Laguna Seca puisque les seuls que vous connaissez sont Suzuka, Willow Springs, Brands Hatch, Bathurst et le Nürburgring. Mais les nouveaux tracés proposés, que ce soit sur asphalte ou en rally sont très bons au niveau de leur conception. On espère juste le retour des circuits mythiques de la saga dans de prochaines mises à jour du jeu. On espère aussi le retour de l’éditeur de tracé qui était peut-être la meilleure idée proposée par Polyphony Digital dans les deux précédents titres de la franchise. Mais si l’application fait son grand retour, il faut absolument qu’il y a plus de possibilités dans le processus de création. Croisons les doigts !

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Un gameplay conçu pour tout le monde

Dès l’annonce du jeu lors de la Paris Games Week il y a deux ans, Polyphony Digital a annoncé vouloir proposer un jeu accessible à tous et jouable de 7 à 77 ans. Sur le coup, je dois avouer que j’ai eu extrêmement peur qu’on se retrouve avec un jeu au gameplay qui vire à l’arcade. Mais ce n’est pas le cas. Même si l’activation de toutes les aides rend le jeu abordable a un enfant de 5 ans, une fois désactivées c’est tout autre chose. La conduite est bien plus exigeante et ne laisse pas la place à l’erreur. Il suffit juste de prendre une propulsion avec pas mal de chevaux pour s’en rendre compte rien qu’au premier virage. Un peu trop de gaz à la sortie du virage et c’est le tête à queue d’assuré. Tout dépend aussi de la classe de voiture choisie et du type de pneu monté. Le comportement des voitures en général est assez réaliste et on s’en rend encore plus compte lors des replays où voit bien le travail des suspensions. Comme les jeux précédents, GT Sport propose aussi du rallye. Pour ces courses sur terre, les sensations restent inchangées par rapport aux précédents jeux.

En course il faut aussi faire attention à pas mal de choses surtout au niveau de votre comportement en piste. Si vous coupez ou rentrez trop brusquement dans vos adversaires, le jeu vous demande de ralentir sous peine de vous prendre une pénalité de temps en fin de course ce qui peut potentiellement vous faire perde les plus serrées. Vous devez faire attention à votre consommation de carburant, à l’usure de vos pneus et aux dommages mécaniques. Cela inclue la possibilité de passer par les stands afin de faire le plein, réparer les dégâts ou changer de pneumatiques. En plus d’avoir de belles animations de votre team qui s’active pour tout faire en un temps record, vous pouvez gérer le type de pneus à mettre et les litres d’essence que vous souhaitez. Si vous sentez que vous allez tomber en panne de carburant en pleine course, il vous est possible de gérer la consommation en temps réel avec le menu rapide et de choisir l’économie ou la puissance. Dans certains cas, cela peut vous sauver une course.

C’est vraiment beau sur Playstation 4 Pro avec une télévision 4K

Autant ne pas y aller par quatre chemins : Comme à chaque sortie d’un opus de la franchise, vous avez ce qui se fait de mieux sur la console de Sony du point de vue technique. Non ce n’est pas du 4K natif mais du 1800p upscalé en ultra HD avec un framerate à 60Fps qui ne semble pas subir la moindre baisse. Même avec une trentaine de voitures en piste le jeu reste fluide. Il n’y a que les replays qui sont lockés en 30Fps mais si vous jouez sur Playstation 4 Pro, il est possible d’activer l’option 2K les fera tourner en 60Fps. En 1080p le jeu vous laisse aussi le choix de donner la priorité au framerate ou à la qualité d’image. Je peux vous dire que le jeu me fait regretter l’absence de HDR sur ma TV 4K car au niveau de l’éclairage le jeu est juste sublime et je n’imagine même pas ce que ça doit donner avec High dynamic range actif. Chaque source de lumière augmente le réalisme du jeu que ce soit au niveau des phares des voitures, des éclairages artificiels présents sur la piste ou des petites étincelles qui jaillissent lorsque vous frottez d’un peu trop prêt les murs ou le sol.

Comme je le dis un peu plus haut, Polyphony Digital a mis de côté sa base de données des opus précédents pour nous proposer uniquement des voitures à la modélisation premium. Oubliez les voitures pixélisées et sans intérieurs modélisés puisque désormais tous les modèles proposés dans le jeu sont reproduits à la perfection. Même les voitures premium de Gran Turismo 5 et 6 ne sont pas toutes présentes. Tout a été refait à zéro et Kazunori Yamauchi a annoncé que les voitures présentes dans ce volet seront utilisées dans les futurs jeux du studio qui sortiront sur les consoles de prochaine génération. Pour lui, ils ont atteint le maximum possible au niveau du rendu en temps réel donc je vous laisse imaginer. Une fois de plus les voitures sont modélisées à la perfection et les véhicules Vision Gran Turismo sont toujours aussi impressionnants niveau design. Dans cet opus, beaucoup de modèles disponibles dans plusieurs classes ce qui fait que vous pouvez avoir la dernière Honda NSX de base, en GR.4, en GR.3 et même en rallye. Chose extrêmement rare dans la concurrence : Polyphony Digital conçoit le design de la quasi-totalité des kits carrosseries présents dans le jeu et le résultat est juste à tomber par terre. Les amateurs de course devraient énormément apprécier. On peut d’ailleurs apprécier le détail apporté aux véhicules dans le mode photo en course mais surtout dans celui qui propose de les poser dans des environnements réels. Ce dernier vous offre une sélection impressionnante de lieux à travers le monde qui rendront votre voiture virtuelle plus réelle que nature comme vous pourrez le voir dans les captures présentes dans ce test.

Les développeurs n’ont pas soigné que les voitures car il en est de même pour les circuits fictifs proposés dans le jeu et qui sont en majorité dans cet opus. Une fois de plus, ils ont créé des tracés variés qui peuvent être assez techniques et qui proposent un bon dénivelé. Bien évidemment, les autres circuits sont aussi bien reproduits et le tout est sublimé par la lumière des différents moments de la journée où vous pouvez jouer. On regrette juste l’absence des conditions climatiques réelles et changeantes ce qui est dommage d’un point de vue gameplay et visuel.

Cet opus de la franchise marque enfin un renouveau en ce qui concerne la partie sonore ! En plus de nous offrir une bande originale toujours aussi riche et variée, Gran Turismo Sport dispose de sons dignes de ce nom pour une simulation automobile. Fini les bruits de pneu qui datent du premier opus et surtout la sonorité des voitures a énormément changé. Le choix de Polyphony Digital d’embaucher de nouveaux ingénieurs son a été judicieux et on s’en rend tout de suite compte lorsque l’on passe un concurrent ou lors des replays. Certains bruits moteur sont un véritable régal pour les oreilles.

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Un bon Gran Turismo malgré l’absence de pas mal de choses

Il est sûr que c’est la première fois que l’on voit un Gran Turismo aussi peu fourni niveau contenu. La raison est simple : Polyphony Digital a tout repris à zéro pour nous proposer uniquement des voitures premium et tout un tas de nouveaux circuits inédits. Résultat : On se prend une véritable claque visuelle avec des graphismes en 4K de toute beauté et un framerate qui ne semble pas baisser du tout. Ajoutez à cela les effets HDR qui sont apparemment du jamais vu à ce jour, une partie sonore entièrement revue et corrigée et vous obteniez un opus au top techniquement. Même si le gameplay a été conçu pour tous les joueurs qu’ils soient débutants ou confirmés, une fois les aides désactivées, le jeu reste tout de même exigeant et on sent bien le travail qui a été fait au niveau du système de suspension et des pneumatiques. Je pense qu’au volant, le jeu doit être un véritable régal. Et que dire de l’éditeur de livrée que l’on attend depuis des années et qui fait très fort pour un premier essai. Bien-sûr on s’attend à voir débarquer un contenu monstre maintenant. Mais on espère que Polyphony Digital suive l’exemple de Gran Turismo 5 et 6 et nous propose jusqu’à la fin de vie du jeu tout un tas de nouveautés. Je vous rappelle que pas mal de choses ont été rajoutées les mois suivant leurs sorties comme le générateur de circuits ou le créateur d’ailerons et le tout sans débourser des sommes astronomiques en plus. Mais mis à part ça, ce Gran Turismo Sport est une renaissance et peut-être l’un des meilleurs opus de la série même si pas mal de choses nous manquent. C’est peut-être pour cela que le jeu ne porte pas le nom de Gran Turismo 7.

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