Il est là ! Repoussé plusieurs fois, No Man’s Sky est disponible depuis quelques jours sur Playstation 4 et PC. Comment ça vous n’avez jamais entendu parlé de ce jeu incroyable qui propose aux joueurs d’explorer l’espace à bord de son vaisseau à la découverte de planètes ? On ne parle pas ici de deux ou trois mondes à visiter mais plutôt de plus de 18 trilliards !
Annoncé il y a trois ans aux VGX de Décembre 2013, le jeu avec son trailer avaient séduit pas mal de monde curieux d’en savoir plus sur ce nouveau titre d’Hello Games à qui l’on doit les très bons Joe Danger. Qu’en est-il trois ans après ? En tout cas voici ce que je pense de la version Playstation 4 du titre.
Un périple juste incroyable
Le jeu commence alors que vous vous retrouvez sur une planète inconnue et désertique à côté de vaisseau en panne. Heureusement pour vous, vous êtes équipé d’une combinaison de survie, d’un bouclier cinétique, d’un jetpack de propulsion mais aussi et surtout d’un Multi outil qui peut être à la fois une arme mais aussi un laser d’extraction qui va vous permettre de détruire et récolter les matériaux qui vont vous permettre de quitter la planète hostile sur laquelle vous vous trouvez. Une fois votre vaisseau réparé et alimenté en carburant, vous pourrez décoller, vous retrouver en dehors de l’atmosphère et vous rendre où bon vous semble. Pendant les centaines d’heures voire les milliers qui vont suivre si vous avez le courage, vous allez passer votre temps à explorer des planètes connues ou vierges et farmer afin d’améliorer votre équipement. Vous pourrez voir un aperçu du début du jeu dans la vidéo maison ci-dessous.
Inventaire plein, Inventaire plein, Inventaire plein, …
A chaque fois que vous allez atterrir sur une nouvelle planète, vous devez partir en exploration que ce soit à bord de votre vaisseau ou à pied et chacune dispose de son propre environnement et de ses conditions et variations climatiques. Trop chaud, trop froid, air toxique et j’en passe il va falloir vous adapter et faire très attention à votre combinaison et votre bouclier cinétique en les alimentant avec les matériaux récoltés. « Inventaire plein « , voilà la phrase que vous allez entendre des centaines de fois tout au long du jeu. Même si vous pouvez stocker tout ce que vous farmez sur vous ou dans votre vaisseau, vos poches vont vite se remplir et la meilleure solution est de se trouver à proximité d’une station où il est possible de tout revendre afin de se faire pas mal de crédits.
Les mots d’ordre de No Man’s Sky : farmer et crafter ! C’est très important dans le jeu puisque sans ça vous ne pourrez rien faire. Votre combinaison, votre arme, votre vaisseau, tout marche avec les matériaux extraits avec votre Multi outil. Pas de plutonium ou pas de carbone et vous serrez cloué au sol avec votre vaisseau. Combustibles, matières précieuses, vous pouvez extraire énormément de matières premières qui vont tout simplement alimenter votre équipement ou que vous allez revendre auprès de marchant pour gagner des crédits tout aussi importants pour acheter certains objets nécessaires à votre avancée. Les premières dizaines de minutes du jeu sont légèrement compliquées pour comprendre le système mais une fois que vous avez décollé de la première planète vous ne pensez qu’à une chose : Partir en explorer une nouvelle et améliorer votre équipement et surtout votre vaisseau ! Mais il vous sera aussi possible de remplacer votre moyen de transport en faisant une offre souvent très élevée (d’où l’importance d’avoir un maximum de crédits) à un extraterrestre croisé ou tout simplement en réparant une épave trouvée au hasard sur une planète ce qui est bien plus économique vous le verrez.
Scanner la surface de chaque planète est aussi très important puisque vous devez aussi endosser le rôle de biologiste et répertorier les millions d’espèces animales ou végétales plus ou moins agressives (si si végétale puisqu’une plante peut vous attaquer) présentes sur ces trilliards de planètes. Cela ne sert pas seulement à faire beau dans vos statistiques puisque si vous découvrez en partie ou entièrement toute la faune et la flore d’une planète, il est possible d’uploader vos données (lorsque les serveurs marchent) afin de gagner pas mal de crédits. Mais vous allez aussi croiser des formes de vie extraterrestres avec lesquelles les premiers dialogues vont être assez compliqués sachant que vous ne connaissez pas le moindre mot de leur langue. C’est pour cela qu’il est important de l’apprendre avec notamment le Korvax que vous allez comprendre petit à petit en trouvant des pierres de savoir ou des ruines d’anciennes civilisations ou tout simplement en demandant de l’aide à formes de vie que vous allez croiser. C’est aussi assez important car vous allez arriver à un moment où vous pourrez décrypter des phrases qui vont vous permettre de débloquer des items ou des récompenses qu’il serait dommage de rater.
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Peut-être que le plus dur dans les premières heures de jeu c’est de tomber sur des pirates de l’espace qui vont se jeter sur votre vaisseau pour récupérer votre cargaison. Au début ils vont tout simplement vous atomiser puisque votre vaisseau n’aura qu’une arme de base pas très efficace et que vous n’allez pas savoir où viser lors des premiers affrontements. Lorsque votre bouclier se fait faible il est possible de le recharger mais pour cela il faut aller dans le menu et ça ne met pas le jeu en pause donc vous avez le temps de vous prendre quelques coups supplémentaires. C’est pour cela une fois de plus qu’il faut passer par la case farming et craft afin d’avoir assez de matériaux pour créer de nouvelles armes plus puissantes et des défenses plus solides. Mais il faut aussi explorer les planètes afin de découvrir de nouveaux plans d’armes sans lesquels chaque passage dans l’espace risque de mal finir pour vous. Au pire il vous est possible de retourner chercher vos objets perdus dans la bataille en retournant sur votre tombe en espérant bien-sûr ne pas retomber sur les pirates.
Même si le jeu me plait énormément, il lui manque tout de même quelques trucs pour être parfait et obtenir un 20/20. On commence bien-sûr par le multijoueur purement absent même si Sean Murray d’Hello Games nous rabâche ces derniers temps qu’il est bien de la partie. Pour lui la raison est simple : l’univers du jeu est tellement grand qu’il est quasiment impossible que les joueurs ne se rencontrent même si c’est possible. Si vrai multijoueur il y avait, ça aurait été bon de pouvoir tout simplement coloniser une planète et défendre ses intérêts ou d’avoir un vaisseau mère en commun par exemple. Cela aurait peut-être rendu le jeu un peu moins répétitif et s’il y avait eu ce petit côté création à la Minecraft ça aurait été le pied. Pour finir, vu la surface impressionnante de chaque planète qui demanderait des heures à être parcourue à pied, un véhicule terrestre aurait été le bienvenu ! Imaginez sortir votre véhicule d’un plus gros vaisseau pour explorer une planète avec des amis. Ne me dites pas que ça aurait été terrible ! Oui je sais, même si le jeu est assez bon, on en veut toujours plus mais c’est normal non ?
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Une sacrée variété de planètes
Alors non, les gars d’Hello Games ne se sont pas amusé à modéliser des trilliards de planètes. Ils ont plutôt réalisé un algorithme qui génère aléatoirement tout cela et qui nous donne une sacrée diversité de biomes allant de la planète désertique à celles où l’eau est omniprésente en passant par celles à la végétation luxuriante. De ce côté rien à redire puisque l’on a une sacrée diversité même si je pense qu’à un moment on risque de tomber sur les mêmes choses. Il y a du relief, de la biodiversité avec des millions d’espèces à découvrir et on peut s’émerveiller dans les grottes où l’on trouve toujours des cristaux par dizaines. Si vous êtes équipé de la bonne arme, vous pouvez même creuser des trous gigantesques mais ne vous attendez pas à atteindre le centre des planètes. Des fois il est plus rapide de passer à travers une montagne que de la grimper mais je ne suis jamais tombé sur des grottes secrètes pour le moment. Le plus fort c’est qu’il n’y a aucun temps de chargement visible pendant tout le jeu mais à côté le titre d’Hello Games à quelques petits soucis. Visuellement le jeu est assez propre mais il y a énormément de clipping avec des éléments du décor et des textures qui popent 50 mètres devant nous (voire bien plus proche à certains moments) et c’est pire lorsque l’on survole la planète avec son vaisseau puisque l’on voit quasiment que le relief de la planète avec quelques éléments de décors et que l’on passe facilement à côté de pas mal de choses à haute altitude. Après on a là des planètes à la surface hallucinante qui demanderaient des heures à être traversées à pied donc il fallait s’y attendre au final et on avait déjà vu le problème lors des présentations du jeu ces derniers mois. Petit mot quand même sur l’interface du jeu assez simple et claire et qui fait énormément penser à celle de Destiny.
Une durée de vie infinie
Pour être honnête avec vous, je sais pertinemment que le jeu a une fin mais vu comment je suis parti, je ne suis pas prêt de la voir donc je vous propose ce test après avoir dépassé largement les 40 heures de jeu. J’ai visité une dizaine de planète en tout jusque-là et même si on va rentrer dans quelques jours dans une grosse vague de sorties de jeux, cela ne va pas m’empêcher de relancer No Man’s Sky assez souvent afin de visiter de nouvelles tellement j’adore ce concept même s’il est extrêmement répétitif. Il est certain que si le titre avait proposé un multijoueur avec tout ce que je cite plus haut, il aurait été un titre duquel on aurait eu du mal à décrocher. Mais dans le cas présent vous dépasserez facilement la centaine d’heures de jeu croyez-moi. Il me semble que Sean Murray d’Hello Games avait annoncé plusieurs milliers d’années de jeu pour tout explorer en restant qu’une seule seconde sur une planète. Vous l’aurez compris, No Man’s Sky à une durée de vie infinie point barre !
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