Nos testsPlaystation 4

Test de The Last Guardian sur Playstation 4 Pro

Rendez-vous compte : Cela fait plus de six longues années que je parle de The Last Guardian sur le site. Développé dans un premier temps sur Playstation 3, le titre est finalement porté sur Playstation 4. Il est repoussé tellement de fois qu’il voit le jour aussi sur la version Pro de la console et qu’il en exploite la puissance supplémentaire. Bref, depuis une semaine, l’arlésienne de Fumito Ueda et Japan Studios est enfin disponible et voici ce que j’en pense lorsqu’il tourne sur la Playstation 4 Pro.

La naissance d’une grande amitié

The Last Guardian débute alors qu’un jeune garçon se réveille péniblement dans un endroit qui lui est inconnu. Une fois les yeux bien ouverts, il s’aperçoit qui se trouve aux côtés d’une bête gigantesque qui semble être mal en point. Celle-ci s’appelle Trico. C’est une chimère, une créature au corps de gros chat recouvert de plumes avec une tête ressemblant à celle d’un chien, de grandes oreilles, un bec d’aigle et des serres comme pattes. Malgré son apparence assez effrayante de grosse hyène génétiquement modifiée, la première pensée de notre jeune héros et de l’aider à se rétablir et de lui retirer les chaines qui l’entravent. Alors qu’un adulte aurait probablement brandi une lance de peur de se faire attaquer, le petit homme ne se démonte pas et aide Trico à se remettre sur pattes avant de rentrer à son village. Entre les deux va naitre une grande complicité qui va s’étoffer tout au long de cette aventure. L’un a besoin de l’autre et vice versa.

Trico peut vous mettre les nerfs en pelotes par moments

Dans The Last Guardian, vous progressez à 90% du temps aux côtés de Trico. Il vous sera impossible d’avancer sans lui car la plupart du temps, certains endroits sont tout simplement inaccessibles et c’est pour cela qu’à tout moment vous pouvez l’appeler si ce dernier ne le suit pas. En gros, chaque salle dans laquelle vous allez rentrer combine phases de plateforme et puzzles qu’il faut résoudre pour continuer de progresser. Il n’y a rien de bien compliqué dans le jeu. La plupart du temps vous avez juste à trouver un passage afin de mettre la main sur le levier ou le mécanisme qui permet d’ouvrir une porte pour faire passer Trico. Les seules fois où j’étais bloqué, c’était juste à cause d’un manque d’observation. Il n’y a aucun ATH à l’écran et les seules indications que vous aurez sont des rappels de commande donc oubliez la mini map ou toute autre boussole pour vous guider. Il faut trouver les passages où les deux personnages peuvent passer. Notre héro peut se glisser dans des trous de souris mais il peut aussi s’accrocher à Trico pour franchir des gouffres ou atteindre des zones inaccessibles sans faire un bond de géant. A distance ou sur son dos, vous pouvez lui donner des ordres mais il est assez difficile de se faire entendre par moments ce qui est pour moi c’est le seul gros problème du jeu. Des fois on arrive pas du tout à lui faire faire ce qu’on veut et on perd un temps fou à se faire entendre. Remarque, malgré ses grandes oreilles Trico est peut-être dur de la feuille qui sait ?

[widgetkit id= »130″ name= »2016-12-13 Test de The Last Guardian sur Playstation 4 Pro Gal1″]

Il n’y a pas d’expérience à gagner, mais tout au long du jeu Trico va évoluer. Il va passer de la bête blessée du début à la créature qu’il était autrefois avec ses cornes luisantes, ses grandes ailes et sa queue qui peut lancer des charges destructrices sur les zones que vous aurez visé avec le reflet de votre bouclier brillant. Ces dernières sont utiles pour ouvrir certains passages tout comme les quelques fois vous allez tomber sur des gardes. Utile lorsque les ennemis sont hors de portée des griffes de Trico mais s’ils ont le malheur d’être à proximité, notre ami n’en fera qu’une bouchée avec des coups de patte dévastateurs. De temps en temps il se retrouvera blessé avec une ou deux lances plantées dans le corps mais après les avoir retirer et surtout après un gros câlin, il retrouvera son calme. Trico s’inquiètera aussi pour vous lorsque vous vous éloignerez de lui et gémira comme un petit chien.

En retard techniquement mais magnifique tout de même

Initialement prévu sur Playstation 3, même si The Last Guardian profite de la puissance supplémentaire de la Playstation 4 Pro pour être affiché en 4K avec des graphismes plus fins, il accuse un léger retard technique tout de même. Mais malgré quelques textures moins belles que certaines, le titre de Fumito Ueda et Japan Studios est juste une pure merveille. Je n’ai eu que de rares baisses de framerate en faisant tourner le jeu en 4K. Le fait qu’il ne dispose pas d’ATH permet d’admirer pleinement les décors magnifiques de cette cité ancienne quasiment déserte dont vous devez vous échapper. Ajoutez à ça le détail apporté à la modélisation du héros mais surtout à celle de Trico avec ses yeux qui expriment ses sentiments, sa truffe qui remue lors qu’il sent certaines odeurs et son corps recouvert de centaines de plumes dont quelques-unes volent de temps en temps. Autre point à souligner : Les animations de Trico et du jeune homme sont superbes. Bon, lorsque ce dernier est sur le dos de la bête et qu’elle se met à se secouer dans tous les sens comme lorsqu’elle sort de l’eau, on se demande comment il fait pour tenir et surtout pour ne pas avoir tous les os du corps brisés. Mais l’animation de Trico reste la plus réussie. On a vraiment l’impression d’avoir à faire à un gros chat ou un chien lorsque l’on voit certaines de ses réactions. Lorsqu’il fourre sa tête dans des ouvertures trop petites et qu’il essaie d’en sortir difficilement, quand il suit du regard le moindre petit oiseau qui passe à sa portée ou lorsqu’il joue avec les restes des ennemis qu’il a éliminé, on dirait vraiment un gros matou. Petit reproche qui n’a rien à voir directement avec les graphismes : Vu que le jeu utilise une langue inconnue aux différentes intonations d’anglais et de japonais comme c’était le cas dans Ico, nous avons le droit à des sous titres tout au long du jeu. On peut dire que pour la police d’écriture et la taille, ils n’ont pas été beaucoup inspirés. Le jeu aurait mérité mieux que ça même s’il n’y a pas non plus des centaines de phrases dans le scénario.

[widgetkit id= »131″ name= »2016-12-13 Test de The Last Guardian sur Playstation 4 Pro Gal2″]

Assez court si vous rushez

Pour finir le jeu une première fois, il m’a fallu environ 8 à 10 heures. Ce temps de jeu aurait pu être encore plus court si je n’avais pas bloqué bêtement sur certains points ou si Trico était un peu plus obéissant. Certes cela peut sembler un peu court pour certains mais pour moi ces quelques heures de jeu ont été un pur bonheur. Quand on y réfléchi bien, ça pourrait faire un très bon film d’animation. Mais les joueurs qui chassent les trophées y trouveront un véritable challenge. Je ne sais plus si ça m’était déjà arrivé auparavant mais je n’ai débloqué que quatre trophées en finissant le jeu une première fois. Lorsque l’on regarde la liste complète, on s’aperçoit qu’ils sont tous rares ou très rares. Je souhaite bonne chance aux plus courageux d’entre vous qui veulent platiner le jeu car ils devront le finir au moins trois fois en passant par les cases « terminer le jeu en moins de 5 heures » et « terminer le jeu sans mourir ». Avec la docilité de Trico et les quelques petites imperfections de gameplay, le trophée de platine va être tendu !

[widgetkit id= »132″ name= »2016-12-13 Test de The Last Guardian sur Playstation 4 Pro Gal3″]

[review]

Les plus

 

Les moins

  • Bonne direction artistique
  • La relation entre le héros et Trico
  • L’animation de Trico
  • L’histoire
  • Gameplay ultra simple
  • L’environnement
  • La bande son magnifique
 
  • Un peu court
  • La caméra par moments
  • Une ou deux baisses de framerate
  • Trico n’en fait qu’à sa tête

 

Articles Similaires

Une date pour l’édition physique de Metal Gear Solid: Master Collection Vol.1 sur PS4

Takumi

Just For Games annonce une édition physique pour Tchia

Takumi

Mon avis sur Forspoken sur PlayStation 5

Takumi