BIOSHOCK
Entrez et…à la sueur de votre frond, Rapture pourra peut-être aussi devenir votre cité…
Miracle ou malédiction ?
L’aventure commence aux alentours du nouvel an 1959, vous êtes passager d’un avion de ligne qui s’abime en plein océan atlantique…un drame dont vous êtes le seul survivant…dans votre malheur vous découvrez un phare giganteste sorti de nulle part…bienvenue à Rapture! Rapture est un monde sous marin crée de toute pièce par Andrew Ryan, un visionnaire américain qui l’a conçu comme un paradis pour l’humanité…un paradis qui à votre arrivée, a déjà viré à l’enfer.
Bioshock se joue comme tout FPS, vous êtes les yeux du personnage principal (dont on ne sait quasiment rien), les habitués s’y feront en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les commandes sont classiques, sauter, s’accroupir, tirer, jongler entre les armes, recharger…après quelques minutes de jeu, le tout est assimilé. Petit bémol au niveau de la navigation entre les armes dans les moments chauds mais je reviendrais dessus plus tard…la première chose qui « calme » dans Bioshock c’est l’atmosphère, le design global ainsi que la musique, tout simple incroyablement… réaliste et en même temps futuriste…c’est vraiment le point fort du jeu, un environnement incroyablement détaillé, situé dans le passé, au contraire de beaucoup de jeux qui se déroulent dans le présent ou un futur très lointain…
Qui est Atlas ?
Atlas est votre guide dans le monde désanchanté de Rapture, afin de tenter de sauver sa femme et son fils (et sortir tous ensemble), il vous menera vers divers endroits de la cité sous-marine, ce qui vous permettra de vous familiariser avec l’histoire de ces lieux, de leur création à leur toute récente déchéance.
Le level design est excellent et on reconnait bien la touche de l’Unreal Engine 3 (Gears Of War, MOH Airborne…) notamment dans tout ce qui est liquides/textures/explosions avec les défauts que l’on connait comme les textures qui disparraissent et réapparraissent…quoi qu’il en soit vos yeux vont en prendre plein mais vos oreilles ne seront pas en reste! Les musiques, dialogues et l’ambiance générale sont d’un niveau vraiment exceptionnel (je vous assure que personne ne m’a payé pour dire ça)…
Donc…qu’est ce qu’on a? Un FPS standard dans un univers unique? Pas vraiment… à de nombreux niveaux l’expérience Bioshock ne vous laissera pas indifférent, tout d’abord le système d’armes est très bien pensé, en plus des inévitables fusil/pistolet/mitrailleuse, la gachette gauche offre un éventail d’évolution physiques, appelées Plasmides, qui permettent de jouer avec le feu, la glace, l’électricité et j’en passe! Ces 2 types d’armes sont améliorables pour toujours plus de dégâts…et de la puissance de feu il vous en faudra pour vous débarrasser des « chrosomes », ces habitants génétiquement modifiés qui rôdent dans Rapture à la recherche d’Adam, LA ressource, encore bien plus prisée que l’argent.
Dans Bioshock, tirer sur tout ce qui bouge ne vous sera pas toujours profitable, bien au contraire, les développeurs ont même inséré un mini-dilemme moral sous la forme des « petites-soeurs », des êtres à l’apparence de petite fille innoncente que l’on pourra soit tuer (pour récolter un max d’Adam), soit sauver (pour avoir la conscience tranquille et…accessoirement plus…). Attention toutefois, les petites-soeurs sont constamment suivies par les « protecteurs » et ces derniers, avec leur énorme combinaison type « scaphandrier » risquent de vous donner du fil à retordre…
Résumé
En prenant le temps de fouiller les recoins de Rapture, il vous faudra facilement 15 heures voire plus pour voir le bout du tunnel en difficulté normale, le temps de découvrir l’histoire d’une utopie, celle d’un paradis sous-marin, un monde qui est né d’un bon sentiment mais qui a été rattrapé par les vieux démons de la nature humaine…
On a aimé :
L’univers incroyable Durée de vie acceptable Très bon scénario
je cherche encore …