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Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4

Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4Moins d’un an après la cuvée de 2015, Pro Evolution Soccer 2016 est déjà disponible sur les consoles Next et Current-Gen mais aussi sur PC et promet encore une nouvelle vague de nouveautés. Une fois de plus, comme chaque année on peut s’attendre à un duel digne de ce nom avec Fifa sortit une semaine après et en 2015 la licence PES fête ses vingt ans.

C’est le second opus de la franchise à voir le jour sur les consoles nouvelle génération et Konami a une fois de plus amélioré son jeu. En tout cas, voici mon avis sur a version Playstation 4 du titre.

Un mode MyClub amélioré toujours aussi prenant

Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4Grosse nouveauté implantée dans l’opus de l’année dernière histoire de contrer le Fifa Ultimate Team, le mode MyClub est de retour avec quelques nouveautés supplémentaires. Pour commencer, vous devez choisir une équipe à cloner sans pour autant jouir de son effectif des joueurs ce qui serait trop facile. Vous profitez seulement de leur maillot, de leur logo et de leur stade s’il est dans le jeu. Mais la bonne nouvelle est que si vous possédez la version Playstation 4 ou Playstation 3, vous avez la possibilité de pousser la personnalisation de votre équipe en important des images via une clé USB. Il vous est donc possible de mettre le logo que vous voulez et de mettre des templates de maillots créés par ordinateur. De la sorte, vous pouvez aussi créer la vraie équipe d’Arsenal avec son maillot si vous le souhaitez. Une fois de plus, malgré le changement de génération, Microsoft n’a apparemment toujours pas l’intention de laisser cette possibilité aux éditeurs ce qui est dommage…

Une fois votre équipe sélectionnée et customisée, vous partez pour plusieurs dizaines d’heures de jeu afin de la faire évoluer et créer votre team ultime. Par rapport à ce que l’on a pu avoir l’année dernière, Konami a implanté au mode un système de niveaux aux joueurs de votre équipe qui augmente avec l’expérience gagnée lors des matchs. Le niveau général de votre équipe augmente en participant à des matchs simples face à l’IA, en affrontant d’autres joueurs en ligne en division ou en laissant le jeu utiliser votre effectif pour faire des matchs IA contre IA. Vous pouvez aussi participer aux diverses coupes challenge proposées et Konami a annoncé que MyClub sera mis à jour chaque semaine afin de proposer de nouvelles compétitions. Il y a aussi des objectifs secondaires comme par exemple celui où pour garder votre manager vous devez remplir certaines taches dans un nombre de matchs prédéfini si vous voulez le garder et ne pas en chercher un autre. Il est toujours possible de dépenser les points GP gagnés et ou les pièces MyClub pour en trouver un autre ou pour emprunter un joueur de plus haut niveau à un autre club durant une courte période. Mais vous dépenserez surtout cette monnaie virtuelle afin payer des recruteurs plus ou moins efficaces pour mettre du sang neuf dans votre équipe et garder les meilleurs.

Et le reste des modes ?

Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4Je dois avouer que je suis accro au MyClub mais ce Pro Evolution Soccer 2016 dispose bien-sûr d’autres modes de jeu. Il y a en a pour tous les gouts si vous aimez passer votre vie dessus ou si vous préférez faire que quelques parties de temps en temps. Il y a les éternels modes matchs rapides en solo, en multi local et online si vous voulez faire une partie rapide. Si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez participer à des saisons de 10 matchs afin de progresser de division en division ou tenter de gagner des compétitions en ligne. Mais si vous avez plusieurs dizaines d’heures à consacrer au jeu, alors vous êtes servi ! En plus de MyClub qui peut prendre des dizaines d’heure, il vous est aussi possible de suivre la carrière entière d’un joueur connu ou que vous avez créé. Le mode Ligue des Masters qui vous permet à la fois d’être manager et équipe d’un club est toujours de la partie et Konami la totalement repensé avec une nouvelle interface et tout un tas de nouvelles options. Pour finir, les compétitions hors-lignes sont aussi de la partie avec des ligues et des coupes de tous les continents où j’ai été étonné de ne pas voir la Bundesliga, la ligue allemande, ce qui est étrange lorsque l’on voit tous les autres championnats européens et sud-américains disponibles. Vous l’aurez compris, avec tous ces modes, ce sont des centaines d’heures de jeu qui vous attendent avec ce nouveau PES comme c’était le cas avec les précédents.

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Des améliorations au niveau du gameplay

Afin de rendre leur jeu de plus en plus réaliste chaque année, les développeurs apportent tout un lot de nouveautés au niveaux du gameplay à chaque opus. Ce nouveau volet a gagné en fluidité de mouvement des joueurs et le rythme général est plus rapide. Le système de collisions a une nouvelle fois été amélioré mais il y a encore des progrès à faire au niveau des contacts entre joueurs. J’ai remarqué à plusieurs reprises des réactions assez bizarres après un tacle en retard ou un contact aérien entre deux joueurs. Il y a aussi les parties du corps qui passent toujours au travers des footballeurs dès qu’ils sont trop proches les uns des autres mais on se demande si un jour cela va disparaitre de la franchise…

Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4Sinon j’ai été étonné de voir la facilité avec laquelle les joueurs sortent des mouvements techniques spectaculaires à n’importe quel moment. Depuis la démo du jeu il m’est arrivé de mettre des buts en faisant des gestes que je n’ai jamais faits auparavant dans la franchise. Mais dans l’ensemble, le jeu semble trop simple car la quasi-totalité des passes que l’on fait à courte ou longue distance arrive au receveur sans trop de problèmes même sur les ballons aériens. Heureusement que les défenses adverses ne se laissent pas faire non plus tout le temps mais une fois que vous les avez passées, le but est quasi assuré car les goals sont de véritables passoires. Ils sont capables des fois de sortir des tirs complétements ratés avec une claquette magistrale mais lorsqu’une grosse frappe bien lourde qui leur arrive dessus c’est à peine s’ils bougent. J’ai marqué un nombre impressionnant de buts en dehors de la surface de réparation comme ça sans aucun problème… Autre chose qui m’a étonné c’est l’arbitrage. Lorsque vous défendez, c’est un jeu d’enfant de prendre la balle à un adversaire en faisant le pressing sur lui mais il m’est arrivé plusieurs fois de faire de gros tacles bien appuyés où les joueurs adverses volent littéralement sans que l’arbitre ne siffle quoi que ce soit alors que je craignais le carton jaune voir pire dans certains cas. D’ailleurs, lors des parties en ligne je peux vous dire que tout un tas de noms d’oiseaux fusent lorsque ça arrive ç l’adversaire. Je n’ai jamais fait autant de tacles glissés dans un jeu de foot…

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Le Fox Engine fait des merveilles

Test 229: Pro Evolution Soccer 2016 sur Playstation 4Comme on dit se toujours : A quoi bon pousser les graphismes d’un jeu où l’on voir les joueurs comme si l’on était en haut des tribunes d’un stade ? Mais lors des replay, des animations durant les matchs ou lors des présentations des équipes qui précèdent leur lancement, on a le droit à des gros plans sur les joueurs où l’on peut admirer le travail des développeurs. Ils ont poussé la modélisation des footballeurs avec une précision au niveau des visages des footballeurs qui est impressionnante mais ils ont toujours ce regard étrange. Le Fox Engine utilisé dans le dernier Metal Gear Solid fait des merveilles et les graphismes ont connu une réelle évolution. Mais ne vous attendez pas non plus à avoir le même rendu parfait sur Neymar Jr que sur Matthías Villanueva du club chilien de Colo-colo avec les milliers de joueurs présents dans le jeu c’est normal après tout. Le jeu a bien plus d’animations qu’avant (trois fois plus) et les gestes sont plus naturels malgré quelques bugs de collision toujours présents. Autre petite nouveauté que l’on voit enfin débarquer dans un jeu de foot : La météo dynamique ! A tout moment il peut s’arrêter ou commencer à pleuvoir ce qui laisse de belle flaques d’eau sur le terrain et change grandement la physique du ballon en cours de jeu.

La bande originale du jeu est pas mal avec de vieux souvenir qui remontent à la surface lorsque l’on entend We Will Rock You de Queen mais comme je dis toujours, la musique dans un jeu de foot c’est comme pour un jeu de simulation automobile : S’il n’y en a pas ce n’est pas grave. Plus importante au niveau sonore, l’ambiance dans les stades est toujours aussi bonne avec les chants de supporters qui mettent l’ambiance. Par contre j’ai l’impression que les commentaires de Grégoire Margotton et Darren Tulett n’ont pas évolués et lorsque le plus anglais des commentateurs français parle, j’ai toujours l’impression d’entendre le doubleur de George Stobbart des Chevaliers de Baphomet. En plus, les deux se répètent sans cesse donc comme pour l’opus 2015, j’ai coupé les commentaires ou alors j’ai changé leur langue comme vous pourrez le voir dans l’une des deux vidéos présente dans ce test. En portugais c’est bien mieux !

Un bon Pro Evolution Soccer mais pas encore parfait

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C’est les 20 ans de la saga et ce Pro Evolution Soccer 2016 revient en force moins d’un an après la sortie du précédent opus. Graphiquement le Fox Engine fait des merveilles surtout au niveau des joueurs les plus connus et le gameplay de cet opus est plus fluide et plus rapide qu’avant. Il y a quelques lacunes comme la facilité avec laquelle on progresse sur le terrain avec les passes, les gardiens qui sont des véritables passoires ou encore l’arbitre très laxiste sur certains tacles limites mais dans l’ensemble le gameplay est très bon. Au final je me rends compte que MyClub est le mode sur lequel je passe la plupart de mon temps lorsque je ne joue pas en ligne. Depuis qu’il a été implanté dans la franchise l’année dernière, pour moi il reste le plus intéressant à jouer même si à côté de ça le jeu propose un nombre de modes impressionnant où tout le monde devrait trouver chaussure à son pied.

Les plus

Les moins

• Gameplay amélioré
Plus fluide et rapide
Toujours autant de modes
La modélisation des joueurs
Plus de stades d’origine que PES 2015
Durée de vie infinie
L’éditeur d’équipe plus poussé sur Playstation
Possibilité de changer la langue des commentaires

• Gardiens encore à la ramasse
Encore des licences qui manquent
Les commentaires français
La pelouse en relief que sur certains plans
Trop de temps de chargement, de connexion et autres désagréments, dans les menus

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