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Test 233: Wasteland 2 Director’s Cut sur Playstation 4

Test de Wasteland 2: Director’s Cut sur Playstation 4Vous aimez les RPG old school avec une difficulté assez élevée et une durée de vie digne de ce nom ? Alors la version Director’s Cut de Wasteland 2 disponible sur Playstation 4 et Xbox One pourrait potentiellement vous intéresser. Mais pour en profiter pleinement, il vous faut quelques heures de libres avec cette fin d’année très chargée en sorties sur toutes les plateformes.

Cette nouvelle version du jeu sorti l’année dernière sur PC uniquement vous permettra de patienter jusqu’à la sortie très attendue du prochain Fallout qui emprunte le même univers. Ce test du jeu a été réalisé sur sa version Playstation 4.

Encore un futur catastrophique…

Test de Wasteland 2: Director’s Cut sur Playstation 4Le scénario de Wasteland 2 Director’s Cut est relativement simple : Vous vous retrouvez dans un futur post apocalyptique dans un monde dévasté après une guerre nucléaire. Anciens ingénieurs d’un bataillon du génie basé en Arizona, les Rangers du désert tentent de rétablir l’ordre dans une nouvelle société où plusieurs groupes se sont formés afin de survivre. L’histoire commence après l’enterrement du Ranger Ace tombé au combat. Le général Vargas vous donne alors votre première mission de recrue qui consiste à finir la tâche du Ranger en essayant de réparer des tours radio afin de capter un signal. Mais cette mission qui semble simple au début va s’avérer un peu plus compliquée surtout lorsque vous allez vous apercevoir qu’Ace s’est fait tuer par des robots.

Du challenge à revendre !

Pour commencer, le jeu dispose de plusieurs niveaux de difficulté et peu de temps après l’avoir commencé en normal, je me suis rabattu vite fait sur le plus simple : Le bleu bite. Même comme ça le titre d’inXile Entertainment est un véritable challenge surtout au début avec les premières heures de jeu. La première chose à reprocher au jeu est l’adaptation du gameplay à la manette en ce qui concerne le maniement du personnage. Il souffre d’un décalage entre le moment où vous touchez le joystick de la manette et celui où il bouge à l’écran. Même si au bout de quelques heures on s’y fait, cette latence reste tout de même désagréable et gène énormément sur la précision lors des interactions avec les objets ou les PNJ. Autre chose que je lui rapproche est le système de carte pour voyager de point en point qui est pas top et qui se limite à veiller à son niveau d’eau pour ne pas être déshydraté et éviter les zones irradiées. Le seul point positif sur cette map est que vous rencontrez des ennemis qui permettent de monter le niveau de vos perso. Mis à part ça…

Test de Wasteland 2: Director’s Cut sur Playstation 4Tout au long du jeu vous allez contrôler quatre personnages qu’il est possible de customiser de A à Z avant de lancer votre partie allant, de leur apparence à leur spécialité en passant par leur religion. Lors de votre aventure, vous allez croiser d’autres personnes qu’il sera possible de recruter pour monter votre groupe à sept personnes ce qui n’est pas du luxe pour prendre le dessus sur l’ennemi dans certaines zones assez difficiles. Mais Wasteland 2 fait partie de ces jeux où lorsque l’un de vos personnages meurt, il l’est pour de bon. C’est pour cela qu’au début, j’en ai perdu un car je n’avais pas un seul combattant capable de le réanimé. On peut parer ce désagrément en sauvegardant régulièrement puisque c’est possible à tout moment mais le mieux bien-sûr est de faire évoluer les statistiques de ses persos. Pour commencer, les membres de votre groupe ont sept caractéristiques principales communes comme la force, la rapidité, l’intelligence et j’en passe qui leur permettent d’être plus performants sur le terrain. Ils ont surtout pas mal de compétences à améliorer qui leur permettent d’exceller dans plusieurs domaines. Le tout est de spécialiser chaque personnage afin d’avoir un panaché des compétences pour évoluer tranquillement dans le jeu tout en gardant en tête que vos trois invités et leurs habilités peuvent partir à tout moment et qu’il faut bien les remplacer.

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Se spécialiser dans les armes à feux, les armes contendantes, les soins, la mécanique ou l’informatique vous aidera sur le terrain mais il est aussi possible de faire monter son niveau de lèche-cul ou de petit malin afin de faire apparaitre de nouvelles options dans les phases de dialogue. Les centaines et centaines de lignes que vous allez lire tout au long du jeu et qui sont heureusement traduites en français (à 95%) ont une bonne qualité d’écriture avec quelques pointes d’humour. Les réponses que vous donnez ou les questions que vous posez ont une importance dans l’avancée du jeu ce qui fait qu’il est possible de prendre divers embranchements dans l’histoire. Par exemple, je me suis mis toute une communauté à dos dans un village ce qui fait que j’ai dû tous les affronter et du coup les exterminer avec par la même occasion les nombreuses missions qu’ils m’ont données. C’est pour cela une fois de plus qu’il est nécessaire de sauvegarder assez souvent.

Une fois sur le champ de bataille face à des ennemis lourdement armés, vous disposez de tout un arsenal allant de la simple barre de bois au lance-roquette. Tout au long du jeu vous ramassez un sacré paqué d’armes en tous genres en plus de pas mal d’autres objets divers et contrairement à pas mal de jeux, votre inventaire n’est pas le sac de Mary Poppins et il est limité au poids pouvant être porté par chaque personnage. Donc au lieu de jeter le surplus, autant tenter de trouver un commerçant afin de revendre ce qui est inutile contre quelques dollars. Pour les affrontements, nous avons le droit à un système de combats au tour par tour avec des déplacements par cases et toutes les actions sont réalisables grâce à un nombre de points qu’à chaque perso. Plus vous en avez, mieux c’est car vous aurez par exemple la possibilité d’attaquer plusieurs fois de suite sur un tour ou vous déplacer au meilleurs endroits pour atteindre l’adversaire. Chaque type d’arme dans lequel vous vous spécialisez nécessite un nombre de points d’action et il faut aussi prendre en compte les distances entre autres afin d’avoir le meilleur pourcentage de chances de toucher l’adversaire même si à plus de 80% il y a toujours une chance de le rater. Et lorsque celui-ci se met à couvert, les chances de le toucher diminuent alors que lui peut vous blaiser même à l’abris derrière un mur à certains moments. Entre ça et les diverses fois où vos persos ont leur arme pointée à 10cm de l’ennemi et qu’ils le ratent alors qu’ils ont 90% de chance de le toucher, par moments le jeu est frustrant…

Entièrement refait peut-être mais pas exceptionnel non plus

Test de Wasteland 2: Director’s Cut sur Playstation 4Je n’ai pas joué au titre orignal sorti l’année dernière sur PC mais même si les studios d’inXile Entertainment ont annoncé que les graphismes du jeu ont été retravaillés pour les consoles nouvelle génération avec des personnages et des décors entièrement refaits, Wasteland 2 Director’s Cut ne pousse pas les limites de la Playstation 4. Mais vu que le jeu se joue en vue aérienne, les détails grossiers des personnages n’a au final pas une grande importance puisque le zoom maximal avec la caméra 3D en reste éloigné. En revanche le jeu propose un monde post apocalyptique bien fourni et varié avec plein de petits détails et quelques clins d’œil. Il m’est arrivé de croiser l’Interceptor de Mad Max, un vendeur qui avait des consoles Megadrive et CD-I en stock ou encore de tomber en plein désert sur un stock de vieux jeux E.T. l’extraterrestre enfuis sous terre. Il y a aussi de la variété niveau ennemis puisque vous allez aussi bien croiser des punks équipés de machettes, que des zombies, des robots en tous genres (dont des araignées géantes qui font crasher le jeu) ou encore des moines kamikazes équipés de grenades nucléaires qui font très mal lorsqu’elles se déclenchent et dont il faut absolument d’éloigner.

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Différentes manières d’aborder ce titre

Test de Wasteland 2: Director’s Cut sur Playstation 4Comme je le dit un peu plus haut, les phases de dialogues peuvent changer le cours du jeu selon vos choix. Après avoir été bloqué vers les débuts, j’ai jeté un œil sur le net sur un walkthough et je me suis aperçu que je n’avais pas du tout fait la même chose que le joueur et que je suis passé à côté de pas mal de choses en prime. Wasteland 2 Director’s Cut dispose donc d’un bonne rejouabilité puisqu’il est possible de le refaire en abordant chaque mission de différentes versions et qu’il y a de fortes chances qu’il faille refaire le jeu plusieurs fois pour tout découvrir. Sachant qu’à la base il faut déjà plusieurs dizaines d’heures pour le finir surtout si vous voulez faire monter le niveau et les compétences de vos personnages, le jeu est un bon investissement surtout qu’il est vendu moins de 40€ un peu partout sur le net.

Un bon vieux RPG à l’ancienne

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Si vous aimez le challenge, avec ce Wasteland 2 Director’s Cut vous allez être servi surtout si vous avez quelques dizaines d’heures à lui accorder. Les rares d’entre vous qui auraient joué au premier jeu sorti en 1988 pourraient être séduits tout comme ceux comme moi qui découvrent la licence. L’adaptation console n’est pas parfaite avec ce problème au niveau du gameplay et cette latence entre la manette et le jeu mais vu que le titre n’est pas sorti à l’heure où j’écris cette review, si cela est corrigé avec une update, je ferais une mise à jour du test. Mais une fois que l’on a pris le coup de main pour diriger le personnage, c’est un véritable plaisir d’évoluer dans le wasteland et d’y découvrir ce qui s’y passe. Ce titre prouve une fois de plus que les financements par crowndfunding peuvent nous donner de bonnes choses comme ce jeu et des suites de titres oubliés depuis des décennies. Je le recommande vivement si vous ne savez pas à quoi jouer ces derniers jours.

Les plus

Les moins

Un bon RPG à l’ancienne
Customisation des personnages
L’écriture du scénario
Ambiance
Le nombre de compétences
Une durée de vie digne de ce nom
Bonne rejouabilité

• Il manque une mini map
Pas exceptionnel niveau graphismes
Pas mal de bugs
Le système de map
La latence entre la manette et l’écran
Des plantages de jeux dans certaines zones
Reste quelques trucs à traduire

 

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