PlatinumGames a pris tout le monde de court en annonçant, Transformers Devastation lors de la dernière édition de l’E3 en Juin. Alors que tout le monde s’attendait à une suite de Vanquish ou de Metal Gear Rising, les studios nippons originaire d’Osaka ont dévoilé un jeu d’action à la troisième personne avec les célèbres robots de la licence de la société Hasbro.

Ce jeu de shoot à la troisième personne est disponible sur les consoles old et new gen et ce test a été réalisé sur la version Playstation 4.

La guerre éternelle entre Autobots et Decepticons

Que serait un jeu, un film, un comics ou tout autre chose estampillée Transformers sans une bonne guerre entre Autobots et Decepticons ? C’est le cas dans ce Transformers Devastation avec Megatron qui cherche encore et toujours à détruire la Terre afin de recréer un monde fait pour les Decepticons. Le problème est que ce dernier va bénéficier d’un avantage inattendu avec l’apparition d’Insecticons mais surtout d’Energie Plasmique instable, quelque chose qu’aucun Cybertronien n’a réussi à contrôler et dont Megatron compte bien s’emparer pour l’aider à réaliser son plan diabolique. Heureusement pour la Terre, les Autobots viellent et vont tout faire pour contrecarrer les plans des Decepticons, sauver la ville mais aussi la planète par la même occasion. Les fans de la franchise seront ravis de voir les personnages les plus connus de la saga comme Optimus Prime, Bumblebee, Megatron, Soundwave, Starscream et j’en passe.

Un superbe design très old school

Je dois dire que dès les premières images du jeu dévoilées lors de son leak par la chaine de magasin Best Buy, j’ai été séduit par le style graphique en Cel-Shading et par la fait que PlatinumGames ait décidé de mettre en scène les personnages de Transformers Generations qui ont un style old school très loin de leur apparence plus travaillée des derniers jeux ou films. Ce style tout droit en provenance des années 80 a été très bien retranscrit par les développeurs du studio d’Osaka et le jeu est une véritable réussite visuellement grâce au Cel-Shading. Ça pette de partout lors des phases d’action avec de superbes effets visuels et le tout sans le moindre lag malgré tout ce qu’il peut y avoir à l’écran. Côté méchas, PlatinumGames a modélisé un sacré paquet de Transformers surtout du côté des Decepticons et il arrive de se retrouver en face de boss énormes comme Devastator ou Menasor qui sont des assemblements de plusieurs ennemis qui mesurent plusieurs dizaines de mètre de haut. En revanche, côté level design le jeu reste assez pauvre avec une grande ville américaine explorable à différents moments de la journée et qui se résume à des arènes reliées par des couloirs et un vaisseau gigantesque qui se trouve enfouit sous celle-ci. Mais malgré ce défaut on a vraiment l’impression de jouer avec un vieux dessin animé et c’est génial.

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Un gameplay made in PlatinumGames

Dès les premières secondes de jeu, on sent bien la pâte des studios de PlatinumGames au niveau du gameplay. La prise en main est quasi immédiate après quelques minutes de jeu et on enchaine les combos avec aisance face à toute une ribambelle de Decepticons en tous genres. Combos basiques, enchainements d’attaques qui combinent les formes humanoïde et véhicule des Autobots, coups spéciaux après avoir rempli une barre, contre-attaques qui peuvent être dévastatrices si elles sont faites au bon moment, le gameplay est vraiment dynamique et grisant. Chaque Autobots à son propre lots d’attaques et dispose d’un arsenal complet avec des armes d’attaque à distance ou de mêlée.

La bonne nouvelle est que le jeu vous propose de faire évoluer vos Autobots ce qui vous force un peu à chercher l’argent nécessaire pour cela mais aussi à trouver des armes un peu partout dans les niveaux. Non seulement Optimus Prime et ses compagnons peuvent monter de level sur plusieurs caractéristiques mais en plus il est possible de choisir l’armement dont ils disposent une fois à bord de l’arche avant chaque mission. Grâce à Wheeljack, vous pouvez combiner toutes les armes ramassées afin d’augmenter leur puissance et leur donner des bonus supplémentaires. Le mécano du groupe peut aussi vous créer de nouvelles puces qui rajoutent elles aussi des bonus sur votre personnage à condition que vous appuyez au bon moment lors de leur fabrication. Il peut vous vendre des coups supplémentaires qui se débloquent pour tous les Autobots. Afin de faire évoluer tout cela assez vite, il est recommandé de mettre une difficulté élevée car le jeu est plus généreux avec vous.

Autre chose que je reproche au jeu concerne une fois de plus le level design mais cette fois au niveau du gameplay puisque le jeu est très couloir. Vous remplacez tout cela par une map entièrement ouverte de la taille d’un jeu comme n’importe quel Spiderman et vous augmentez le nombre de d’éléments destructibles et vous aurez un jeu encore meilleur ! Mais heureusement que le gameplay en général nous fait oublier ces longs couloirs avec des développeurs qui ont varié le gameplay en proposant phases d’exploration, de combat et de course. Ils ont même intégré deux phases de jeu qui rappellent des vieux titres. La première se déroule avec une vue de dessus comme le tout premier Grand Theft Auto tandis que la seconde est semblable aux jeux de shoot avec un défilement horizontal où l’on tire sur tout ce qui bouge. Un autre clin d’œil aux années 80.

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Un mode campagne trop court

Malheureusement le mode histoire du jeu et ses huit chapitres ne va pas vous prendre plus d’une après-midi et il ne vous faudra pas plus de cinq ou six heures pour arriver au générique de fin. Tout dépend de la difficulté que vous aurez choisie et si vous comptez recommencer les chapitres du jeu avec vos Autobots customisés et si vous voulez continuer à les améliorer. Dans ce cas, pour arriver au level max rien qu’avec un robot il vous faudra quelques heures supplémentaires. Plusieurs objets sont aussi à collecter un peu partout dans les environnements afin de débloquer des illustrations bonus. Par contre je trouve dommage que le titre ne propose pas un multijoueur en ligne, cela aurait été vraiment sympa dans ce type de jeu.

Mais heureusement, Transformers Devastation dispose en revanche d’un mode défi un peu plus compliqué que la campagne et qui donne un peu plus de fil à retordre. Au programme vous avez une cinquantaine de défis qui se débloquent au fur et à mesure de l’histoire ou en remplissant des objectifs donnés. Si vous tentez de les faire dans toutes les difficultés, ils risquent de vous prendre plus de temps qu’il est nécessaire pour finir la campagne solo.

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La meilleure adaptation en jeu de la franchise d’Hasbro pour ma part