Ces derniers mois on ne peut pas dire que Square Enix ne propose pas de Final Fantasy. Entre le quatorzième opus, MMORPG mis à jour régulièrement, les Remastered qui sortent sur les consoles de salon et smartphones, Final Fantasy XV attendu cette année ou encore le Remix tant attendu du Septième opus annoncé il y a quelques semaines, il y a de quoi faire.
Et comme si cela ne suffisait pas, l’éditeur nippon en remet une couche avec Final Fantasy Explorers, nouvelle exclusivité Nintendo 3DS qui mêle l’univers de nombreux opus de leur franchise avec un style semblable à Monster Hunter. Alors est ce que cette nouvelle déclinaison vaut le coup sur la console portable de Nintendo ? En tout cas voici mon avis sur ce jeu des studios japonais de Racjin.
Partez à la chasse des Eidolon légendaires
Après avoir personnaliser votre personnage avec un éditeur assez simple qui permet de choisir le sexe, la voix, le visage et la coupe de cheveux, vous vous retrouvez à bord d’un aéronef en direction d’Amostra. Malheureusement pour vous, vous êtes attaqué par un Bahamut et vous vous crashez sur l’île. Vous voilà directement dans le feu de l’action face au célèbre monstre de la saga mais n’ayant aucune expérience du terrain, vous n’avez d’autre choix que de fuir pour vous rentre à la ville la plus proche. C’est ainsi que vous vous retrouvez à Libertas, le village hub du jeu dans lequel vous retrouvez différents shops mais surtout le comptoir de guilde qui va vous donner tout un tas de quêtes diverses et variées allant de la simple récolte d’objets à l’affrontement direct avec des Eidolons. A ce moment-là vous devenez un exploreur c’est-à-dire un aventurier qui traverse le monde à la recherche des cristaux, ces pierres mystiques qui contiennent la puissance des étoiles.
Ce Spin off est une sorte d’hommage à la saga puisque tout au long du jeu vous allez voir des personnages célèbres issus des divers opus précédents comme Cloud, Squall, Tifa, Tidus, Yuna, Vaan, Aerith ou encore Lightning. Et les Eidolon sont des invocations que l’on croise dans tous les jeux comme Shiva, Ifrit, Leviathan, Alexander, Ramuh et j’en passe. En tout, il y en a une douzaine à battre dont Amaterasu et Dryad qui sont des nouveautés.
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Final Fantasy X Monster Hunter
Après quelques tutoriaux qui vous apprennent les bases du gameplay, vous pouvez continuer à personnaliser votre personnage en lui choisissant une classe. A la base vous êtes un chevalier mais vous pouvez en choisir une autre et devenir magicien ou archer par exemple. Toutes les classes ne sont pas disponibles dès le début et la vingtaine proposée par le jeu se débloquent avec votre avancée dans les quêtes. Une fois votre choix fait, vous devez bien-sûr passer par la casse équipement et c’est là que le jeu devient un poil répétitif. Avant d’avoir ce qu’il faut et des armes dignes de ce nom, vous devez faire un sacré paquet de missions. Certains éléments nécessaires à l’amélioration ou à la conception de nouveaux items ne courent pas les rues et il n’est pas rare d’aller botter les fesses d’un Eidolon plusieurs fois afin de crafter les matériaux rares. En gros vous allez passer pas mal de temps à faire des aller retours entre Libertas et les différentes zones de la map afin de trouver et récolter tout ce qu’il faut.
La partie combat du jeu est ce qui différencie un peu le titre d’un Monster Hunter. Assez simple en général, les commandes de base se résument à attaquer, courir et utiliser les items. Mais à côté de ça, votre personnage dispose de compétences, de résonnances, de flux cristallins et de transes. En plus de l’attaque de base, il vous est possible d’utiliser tout un tas de compétences en combinant L ou R avec les touches X, Y, A ou B. En tout il est possible d’en utiliser huit en combat (mais des dizaines sont déblocables) mais elles nécessitent un temps de recharge après utilisation qui varie des unes aux autres. A chaque fois que vous courrez ou que vous utilisez une compétence, votre jauge de Points de Technique, qui est l’équivalant à votre endurance, diminue. Les PT remontent petit à petit avec le temps ou en attaquant vos adversaires avec l’attaque de base de votre perso.
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Autre élément important du jeu : La résonance. Celle-ci renforce les compétences utilisées pendant un certain laps de temps. Plus vous enchainez les attaques, plus vous accumulez de résonance (à condition de toucher vos adversaires) et plus vos compétences auront d’impact. L’augmentation de la résonnance débloque aussi à divers paliers les flux cristallins qui sont des bonus temporaires. Lorsque ces derniers dont actifs, ils peuvent aussi faire évoluer les compétences utilisées et en débloquer de nouvelles plus puissantes qu’il faut acheter au village grâce aux points de Cristal gagnés en missions.
En plus des nombreuses compétences et la résonnance, il y a aussi les transes qui sont en gros les attaques spéciales du jeu. D’un côté vous avez la transe qui permet d’avoir des pouvoirs d’Eidolon et de l‘autre celle qui permet d’invoquer les onze personnages issus de la saga Final Fantasy. Une fois que la barre dédiée est plaine, vous pouvez activer la transe à condition que vous possédiez des Magilithes. Pour celle des persos rien de plus simple puisqu’elles se débloquent toutes seules au fur et à mesure. Pour celle des Eidolons il en est tout autre puisqu’il vous faut les gagner et pour cela vous devez les affronter, les affaiblir et lancer un sort spécial qui les capture. Une fois acquises et équipées, les Magilithes permettent durant un cours laps de temps d’utiliser les pouvoirs des Eidolons et d’invoquer les célèbres personnages qui font pas mal de dégâts avec leurs attaques ultimes.
En solo ou en online à quatre joueurs
Dans l’ensemble le jeu reste relativement simple même si la difficulté augmente légèrement si vous jouez avec trois autres personnes en online. Mais de temps en temps les Eidolons donnent plus de fil à retordre surtout si avant de partir en quête vous rajoutez des défis supplémentaires histoire de corser un peu les choses. Augmentation de la puissance des ennemis, réanimation interdite, temps de mission réduit, attaques moins puissantes, à vous de voir si vous aimez le challenge. Par contre si vous bloquez sur une quête parce que vous n’arrivez pas à tuer un Eidolon et que vous ne voulez pas passez des heures à monter le niveau de votre perso, le mode en ligne peut vous aider. En demandant gentiment, des joueurs à haut level peuvent vous donner un coup de main à condition bien-sûr d’en faire de même et ne pas toujours imposer vos missions. Par contre oubliez la capture d’Eidolons en ligne car vu qu’il faut affaiblir ces derniers avant de récupérer leur atmalithe les autres joueurs ont plus tendance à les achever qu’autre chose si vous ne les prévenez pas.
Si jouer en ligne ne vous dis rien, il est possible de faire les missions avec des compagnons monstres. Mais avant ça il va falloir faire pas mal d’exploration et en éliminer quelques-uns puisque qu’il faut que ces derniers laissent derrière eux une atmalithe. On peut comparer cela à une sorte d’âme qu’il est possible de synthétiser dans le labo de Libertas en échange de quelques Gils. Il est aussi possible de fusionner plusieurs monstres entre eux pour faire monter leur niveau. En général ces alliés servent plus d’appât qu’autre chose mais ils restent tout de même utiles car ils peuvent vous soigner ou vous réanimer. En tout il est possible d’en faire un élevage et d’en stocker une centaine ce qui est largement suffisant.
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Un petit mot aussi sur la fonction Street pass qui permet de collecter les passeports des joueurs rencontrés dans la rue mais qui récupère aussi (et heureusement) ceux des joueurs croisés en ligne. De la sorte vous pouvez en stocker une cinquantaine et les envoyer en mission pendant que vous faites autre chose. Plus le niveau des joueurs est élevé plus vite les missions se termineront et vous recevrez des bonus de fin de quête. C’est toujours bon à prendre surtout lorsqu’ils ramènent des objets rares.
Je m’attendais à mieux niveau réalisation
Première chose étonnante lorsque l’on démarre le jeu est que le titre de Racjin ne propose tout simplement pas la 3D. Je sais que ça ne fait pas longtemps que j’ai la 3DS mais je ne pensais pas que cela était possible. Ensuite je dois dire que techniquement je m’attendais à un peu mieux aux niveaux des graphismes. Même si l’île d’Amostra propose une sacrée diversité au niveau des environnements, les décors restent assez vides et manquent cruellement de finesse en général. Autre problème dont souffre le jeu : Les baisses de framerate. En solo elles sont assez rares mais par contre en multijoueur dès que quatre peronnes commencent à balancer des compétences dans tous les sens le jeu se met à ralentir de façon assez impressionnante. Heureusement le titre se rattrape sur son bestiaire assez varié dans lequel on retrouve des monstres emblématiques de la saga comme Bombo ou Pampa. Et puis il faut dire tout de même que c’est bien sympathique de croiser les invocations et les personnages les plus célèbres de la franchise tout au long du jeu.
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Durée de vie
On a là encore un jeu dont je préfère vous proposer le test avant de l’avoir fini sinon vous l’auriez vu sur le site dans plusieurs semaines. Vu que l’histoire du jeu est au final assez anecdotique, vous enchainez les quêtes principales (il y en a plus de 200 au total) avec des dizaines et des dizaines d’aller retours pour vous confectionner l’équipement idéal. Vous pouvez vous attendre à affronter les Eidolons plusieurs fois pour avoir certains matériaux nécessaires assez rares. En plus de cela le jeu vous propose des sous quêtes secondaires dont il est possible de remplir les objectifs pendant les missions principales ou tout simplement en exploration libre. Vous l’aurez compris du côté de la durée de vie, pas grand-chose à reprocher à ce Final Fantasy Explorers.
Un bon spin off malgré quelques points négatifs
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Dans l’ensemble, Final Fantasy Explorers est un bon spin off de la saga et vous l’apprécierez encore plus si vous êtes un fan de la franchise de Square Enix. Comme un Monster Hunter dont il reprend le style de base, il est plus fun à plusieurs que tout seul dans son coin. Niveau challenge, à part quelques combats contre les Eidolons, vous ne rencontrez pas de grosse difficulté. Les combats sont loin d’être stratégiques puisqu’au final on balance tout ce qu’on a en compétences sur les ennemis sans se soucier de l’effet qu’elles peuvent avoir du moment que la barre de vie de l’adversaire diminue. Pour le gameplay il vaut mieux aussi avoir les derniers modèles de 3DS avec le second joystick ou un Circle Pad Pro sinon c’est une véritable galère avec la caméra même avec le système de ciblage automatique du jeu. Côté réalisation je m’attendait à mieux visuellement et surtout pas à avoir de grosses baisses de framerate en coopération à quatre mais cela ne m’a pas empêcher d’apprécier le jeu. |
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Les plus |
Les moins |
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| • Les univers de plusieurs Final Fantasy • Le système de compétence évolutives • Le nombre de classes • Le système de création de monstre • Les Eidolons • Durée de vie • Encore mieux en multijoueur • Les fans de Final Fantasy vont aimer • L’OST du jeu |
• Scénario anecdotique |
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