Est-il encore nécessaire de présenter One Piece, l’un des mangas les plus vendus de l’histoire ? Depuis la sortie du premier volume de l’œuvre d’Eiichirō Oda en 1997 au Japon, plus d’une trentaine d’adaptations en jeux vidéo ont été faites avec la toute première, One Piece: Mezase Kaizoku-Ō! sorti en 2000 sur la Wonderswan et One Piece Burning Blood, la toute dernière.

Le test du jeu de Spike Chunsoft a été réalisé sur sa version Playstation 4.

Un jeu de baston pur et dur

Pas d’exploration comme dans One Piece Unlimited World Red ou des vagues d’ennemis comme dans One Piece: Pirate Warriors puisque dans cette nouvelle adaptation c’est de la baston pure et dure. A la manière d’un Naruto Ninja Storm, de J-stars Victory Versus ou d’un Dragon Ball, les développeurs Spike Chunsoft ont adopté une vue en trois quarts arrière. Niveau jouabilité, tous les personnages ont à 95% le même type de gameplay avec des attaques rapides, des attaques uniques, des attaques spéciales, deux types de brise garde et un coup spécial dévastateur disponible une fois que la jauge d’embrassement est remplie. La seule différence entre les combattants est que certains sont plus accès attaques au corps à corps et d’autres aux attaques à distance. La touche R1 permet aussi à certains d’activer des pouvoirs spéciaux comme Smoke, Crocodile ou Akainu qui peuvent se rentre intouchables grâce aux capacités des fruits du démon. En général, ne vous attendez pas à la complexité d’un combo à la Street Fighter ou d’un Mortal Kombat car le gameplay du jeu est bien plus simple et accessible à tous. La seule difficulté est que de temps à autres vous allez tomber sur des adversaires avec lesquels il faut s’y prendre à plusieurs fois avant de les battre et qui sont capables de vider votre barre de vie en quelques coups.

Les combats sont plus palpitants à 3 contre 3 qu’à 1 contre 1. En tag il vous est possible de changer à tout moment de personnage lorsque celui utilisé est dans le rouge niveau barre de vie. Ceux en réserve regagnent un peu de santé et vous pouvez les faire intervenir n’importe quand pour faire une attaque combinée ou bien pour qu’ils évitent de vous prendre un gros combo par l’adversaire. En plus des trois personnages sélectionnables, il est aussi possible d’en rajouter trois autres de soutient qui peuvent être appelés en combat et qui vous octroient des bonus supplémentaires ou des malus sur l’ennemi. Dans les deux cas, la quarantaine de personnages jouables et la soixantaine de support se débloquent soit en remplissant certaines missions secondaires soit en dépensant les milliers de Berry que vous allez gagner dans tous les modes de jeu. Pour obtenir tous ceux qui sont jouables, une petite après-midi de jeu vous suffira.

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C’est plutôt joli dans l’ensemble

Le point positif d’One Piece Burning Blood, c’est ses graphismes. Bien-sûr nous avons le droit une fois de plus au Cel-Shading, le genre qui colle le mieux à ce genre de titre avec en prime un effet qui permet de coller au style du manga dans sa version papier. Le riche casting du jeu est composé de personnages « jouables » issus de pas mal d’arcs du manga et très bien modélisés comme vous pourrez le voir dans les captures présentes dans ce test. Petit détail : Les tenues des personnages se déchirent au fur et à mesure et bizarrement, cela se voit bien plus sur les demoiselles du jeu qui ont toutes de sacrés tours de poitrine. Etonnant non ? Si on compte ceux de support, on dépasse la centaine de personnages mais ce qui est dommage c’est qu’à part leurs icones, ces derniers n’apparaissent à aucun moment en 3D lors des combats.

Même si trois des niveaux se déroulent à Marineford, la douzaine disponible offrent tout de même une bonne variété d’environnements allant d’Alabasta à la Forêt des Mers en passant par le Château de Drum et même le Thousand Sunny. Il y a de l’animation en font et quelques éléments (qui gênent de temps au niveau de la caméra) son destructibles. Une fois de plus il est dommage que les décors ne soient pas aussi en Cel-Shading et en simple 3D moins détaillée que les personnages. Mais le jeu dans son ensemble reste très propre et ne souffre d’aucune baisse de framerate ou autres problèmes.

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Un mode histoire extrêmement pauvre

En jouant au mode histoire, après avoir passé environ 4 ou 5 heures dessus et terminé quatre chapitres, le jeu me sort le générique de fin. Déjà ? Eh bien oui puisque ce One Piece Burning Blood ne propose qu’une partie de l’arc Marineford au moment où Ace est sur le point de se faire exécuter. Vous allez vivre ces évènements au travers de quatre chapitres centrés sur le point de vue de quatre personnages et c’est tout ! Lorsque l’arc a été annoncé en Février dernier, je pensais qu’il serait en supplément d’autres présents dans le jeu mais que nenni, il faut juste se tenter de ça ! Le problème est que c’est ultra répétitif puisque l’on refait l’histoire quatre fois au final et que l’on retombe plusieurs fois sur les mêmes cinématiques. Et puis il faut dire aussi que vous restez tout le long du mode histoire à 99% dans les trois niveaux de Marineford ce qui renforce l’impression de répétitivité. En plus de ça, le truc c’est que si certains personnages comme Mihawk ou Akainu n’étaient pas bien plus compliqués à battre que les autres, il faudrait encore moins de temps pour finir ce mode Guerre au Sommet.

Heureusement qu’après avoir fini le premier chapitre, plusieurs autres modes se débloquent. En plus des basiques combats libres, entrainement et multijoueur en ligne, One Piece Burning Blood propose le mode Capture de Drapeau. Dans ce dernier, vous devez rejoindre une alliance de votre choix pour une saison et pendant sept jours, vous devez faire votre possible afin de sortir victorieux en tentant de capturer un maximum de bases. Pour cela, sur la map du mode, vous pouvez vous déplacer autant que vous le Log Pose vous le permet et une fois sur l’île de votre choix, vous devez affronter des adversaires plus puissants les uns que les autres avec l’équipe choisie. Plus une alliance gagne de combats, plus elle a des chances de remporter plusieurs territoires à la fin de saison et la remporter. Pour en finir avec les différents modes de jeu, il y a le Versus Prime dans lequel vous jouez les chasseurs de primes et où vous devez combattre des ennemis avec une équipe de votre choix ou avec un ou plusieurs personnages imposés. Il existe divers niveaux de difficulté avec des avis de recherche temporaires et tout cela vous rapporte des centaines de milliers de Berry et de l’expérience pour les personnages que vous avez débloqués. Ces quelques modes de jeu supplémentaires sont les bienvenus mais au final ça ne redresse pas la barre du mode histoire vraiment pauvre…

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Je m’attendais à bien mieux…