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Test de DanganRonpa Trigger Happy Havoc sur Playstation Vita

french review DanganRonpa Trigger Happy Havoc VitaLes Visual Nobel (romans visuels) ne courent pas les rues sur les consoles européennes et américaines mais au Japon c’est tout autre chose. Le genre est très rependu et très apprécié de nos amis nippons depuis pas mal d’années. DanganRonpa Trigger Happy Havoc fait partie des rares titre du genre à débarquer chez nous sur la Playstation Vita et c’est une bonne nouvelle.

Pour commencer ce test, il faut savoir que DanganRonpa Trigger Happy Havoc est une version revisitée du premier titre sortit il y a un peu plus de trois ans sur les PSP nippones. Les joueurs japonais ont eu le droit à une compilation regroupant les deux volets sortis sur Playstation Portable en version remasterisée mais pour le moment les gamers européens et américains doivent se contenter que du premier opus. Et c’est déjà pas mal !

Welcome to Hope’s Peak Academy

Dans DanganRonpa Trigger Happy Havoc, vous incarnerez Makoto Naegi, un jeune lycéen tout ce qu’il y a de plus banal qui vit avec ses parents et sa sœur. Un beau jour, Naegi reçoit une lettre qui lui annonce qu’il a été tiré au sort pour rentrer à la prestigieuse Hope’s Peak Academy (Académie du Sommet de l’Espoir) ce qui est une chance pour lui. Le jour de la rentrée, Naegi se retrouve donc devant l’académie mais une fois passé le portail, il perd connaissance. A son réveil il se retrouve seul dans une salle de classe dont les fenêtres sont barricadées par des plaques d’acier boulonnées ne laissant entrer ou sortir quoi que ce soit. Tout cela est étrange mais Naegi décide d’explorer les environs pensant être dans l’académie jusqu’à ce qu’il tombe sur plusieurs autres élèves.

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test review DanganRonpa Trigger Happy Havoc vitaCes derniers font tous partie d’une sélection drastique qui a été faite dans tous les collèges du Japon. Parmi eux se trouvent les meilleurs élèves de plusieurs disciplines toutes plus variées les unes que les autres. On y retrouve le meilleur joueur de baseball, la meilleure chanteuse pop, le meilleur créateur de Fanfic, le meilleur voyant, la meilleur programmeuse ou encore le meilleur leader de gang de motards. Naegi est quant à lui tout simplement l’élève le plus chanceux grâce à sont tirage au sort. Les quinze élèves ont tous un point en commun : Ils se souviennent d’avoir aussi passé le portail puis d’avoir perdu connaissance avant de se réveiller dans cet endroit étrange. Tout cela rend perplexe les quinze élèves mais ça empire avec l’apparition de Monokuma, une sortie d’ours en peluche complétement barré. Ce dernier leur annonce que pour sortir de cet établissement, il existe qu’une seule manière : Décrocher un diplôme en tuant l’un de ses camarades sans se faire prendre se faire prendre par les autres.

Bienvenue à l’Académie du désespoir !

Quand Battle Royale rencontre Hercule Poirot et l’homme de fer

test review DanganRonpa Trigger Happy Havoc vitaOn ne peut pas s’empêcher de penser au film japonais Battle Royale lorsque l’on voit des lycéens qui doivent s’entretuer pour rester en vie. Mais le concept de DanganRonpa Trigger Happy Havoc va au-delà de la simple boucherie entre étudiants. Tout au long du jeu, vous faites face à toute une série de crimes impliquant vos camarades de classe et à chaque meurtre il vous faut trouver qui est le tueur. Durant votre enquête, vous devez examiner la scéne de crime avec attention, fouiller le moindre recoin de chaque pièce du lycée afin de ne laisser passer aucun indice mais vous devez surtout interroger tous les autres élèves pour connaitre leurs alibis et voir si l’un d’entre eux n’est pas coupable.

Une fois l’investigation terminée, il est temps de passer au Class Trial (procès) où Monokuma tient le rôle de juge et de bourreau. Cette partie du jeu est la plus difficile et la plus longue de chaque enquête et vous avez intérêt à être bien concentré pour ne pas passer à côté de quoi que ce soit. Les Class Trials se déroulent en quatre étapes bien distinctes : Les NonStop Debate, Les Bullet Time Battle, Les Hangman’s Gambit et les Closing Arguments. Lors de ces phases de jeu, vous êtes confronté à vos camarades et vous devez prouver la culpabilité d’un élève en utilisant toutes les preuves et les témoignages que vous avez accumulé. Mais vous devrez en même temps vous défendre des accusations des autres élèves. Tout cela se fait dans un temps impartit avec quatre mini jeux utilisant l’écran tactile de la Vita : Vous devez par exemple cibler les mensonges ou les contradictions de vos camarades, trouver des mots à la façon du pendu, ou encore faire des duels en contredisant votre adversaire en rythme.

test review DanganRonpa Trigger Happy Havoc vitaEnfin, vous devez donner votre décision finale sur l’identité du tueur. Avant de valider votre choix, vous devez reconstituer la scène de crime en plaçant tous les indices que vous avez trouvé dans le bon ordre dans les cases d’une bande dessinée. Si tout est bien disposé, vous pourrez alors désigner un coupable. Si vous tapez dans le mille, la dernière phase du procès se met en marche : L’exécution du meurtrier. Bien-sûr ce n’est pas à vous que revient cette besogne mais Monokuma. L’ours maléfique complétement barré s’en occupe avec une manière qui lui est propre et nous promet quelques cinématiques bien sanglantes.

Pour finir, sachez que vous ne passez pas votre temps au tribunal ou en train de chercher des indices pour prouver la culpabilité d’un meurtrier. De temps en temps vous aurez du temps libre pour lier des amitiés avec les autres personnages et leur acheter plus d’une centaine de cadeaux dans la boutique du lycée. Mais faites tout de même attention au couvre-feu sinon Monokuma va sévir et il ne plaisante pas avec le règlement de l’école !

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Une réalisation un peu limite pour la Vita

test review DanganRonpa Trigger Happy Havoc vitaComme je le dit dans l’introduction de ce test, DanganRonpa Trigger Happy Havoc est une adaptation Playstation Vita d’un jeu PSP sortit il y a un peu plus de 3 ans au Japon. D’après les comparatifs que j’ai pu voir sur le net, Les graphismes du jeu sont bien plus fins grâce à la résolution de l’écran OLED de la dernière console portable de Sony. Mais mis à part cela, le jeu ne semble ne pas avoir beaucoup changé et garde son style très particulier. Le visuel du titre adopte un design en 2.5D. C’est-à-dire que les personnages du jeu et certains éléments du décor sont en 2D dans des environnements en 3D. Personnellement, autant j’ai trouvé le chara-design du jeu sublime autant le style des décors ne m’a pas trop convaincu. Les couloirs de l’académie où vous allez passer pas mal de temps sont grands et surtout très vides. Pour ce qui est des autres pièces que vous devez passer au peigne fin pour trouver des indices, celles-ci ont un visuel assez particulier qui tranche trop par rapport aux personnages du jeu. Si tout l’aspect du jeu avait été de la qualité du chara-design cela aurait été superbe. Après il s’agit d’une adaptation donc, je ne juge pas trop le jeu sur ce point.

Pour ce qui est de la partie sonore du jeu, Les musiques collent très bien avec l’ambiance bien glauque qui règne dans ce lycée. Mais la chose la plus appréciable pour ma part est que NIS America a décidé de garder les voix japonaises. C’est une bonne chose car les doublages américains sont insupportables dans un jeu nippon et peu d’éditeur décident de faire ce choix. Un bon point de plus pour le jeu !

Vous maitrisez l’anglais ? Jetez-vous dessus. Sinon…

15

Moi qui me plains toujours de ne pas voir débarquer des jeux japonais, ce début d’année 2014 est l’occasion de découvrir quelques créations nippones sur la Playstation Vita. DanganRonpa Trigger Happy Havoc en fait partie et il est un des rares Visual Nobel conçu au Japon à voir le jour chez nous. Certes il est 100% traduit en anglais et il faut absolument parler la langue de Shakespeare pour pouvoir y jouer mais c’est un véritable plaisir de jouer de temps en temps à ce type de jeu. Une fois le premier meurtre élucidé, on comprend mieux le gameplay du titre de Spike Chunsoft et on est impatiens de devoir plancher sur une nouvelle enquête. Si le jeu vous plais, sachez que vous pouvez revivre l’expérience en regardant l’animé Danganronpa The Animation. D’après le peu que j’ai vu, l’anime donne l’impression d’être une sorte de soluce pour le jeu. Alors si vous bloquez sur une affaire, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Les plus Les moins
  • Edité en France
  • Les graphismes
  • Le chara-design
  • Les Class Trials
  • La durée de vie conséquente
  • Les voix japonaises
  • La bande son
  • Monokuma
  • Il faut parler anglais impérativement
  • Le design des décors
  • Difficile parfois
  • Une tonne de lecture
  • Prise en main délicate au début
  • Le sang rose fluo

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