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Test de F1 2019 sur Xbox One X

Comme chaque année, Les studios anglais de Codemasters et Koch Media nous proposent un nouvel opus de la franchise F1. Disponible depuis quelques jours maintenant sur consoles et PC, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir notre avis sur ce nouveau volet. Alors qu’en principe le nouveau jeu de la saison débarque entre Août et Septembre, celle année Codemasters a décidé de prendre encore plus d’avance pour nous le proposer en Juin. Notre review de F1 2019 a été réalisée sur Xbox One X.

Du contenu à la pelle

Comme chaque année, le jeu propose tout le contenu officiel de la saison F1 en cours avec toutes les écuries, pilotes et circuits. Mais comme vous allez le voir dans la première vidéo présente dans ce test, cette année, il est possible de courir également en FIA Formula 2 Championship. Pour le moment, nous avons le droit à la saison 2018 mais la 2019 sera proposée dans les semaines à venir via une mise à jour gratuite. Les weekends en F2 ne se déroulent pas de la même manière qu’en F1 puisqu’il y a une course longue puis une course sprint (avec grille inversée par rapport à la course précédente) qui rapportent des points en fonction de votre place finale. Mis à part ça, vous devrez faire des essais, des séances de qualifications et faire vos preuves en course comme en F1. C’est d’ailleurs par ce championnat que vous allez commencer votre nouvelle carrière. Ce qui est fort dommage c’est qu’on ne fait que deux ou trois courses en F2 avant de se retrouver catapulté en F1 dans l’écurie de votre choix et qu’il est possible de passer directement chez Ferrari ou Mercedes. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez faire un championnat F2 en entier en dehors de votre carrière.

Mais les championnats F1 et F2 ne sont pas les seules catégories qui sont disponibles dans le jeu. Comme précédemment, vous avez aussi accès à des monoplaces rétro qui ont fait les beaux jours de la F1 des années 70 comme la Lotus 72D ou la Ferrari 312 T4 à 2010 avec la Ferrari F10. Vous aurez l’occasion de piloter ces monstres mythiques lors d’évènements spéciaux durant votre longue carrière ou tout simplement lors de courses libres.

Pour ce qui est du multijoueur, on retrouve les parties classées ou non classiques ainsi que les épreuves hebdomadaires qui ont des objectifs limités dans le temps. Mais pour être honnête, le plus intéressant reste de créer sa propre ligue qui revient à gérer son championnat de A à Z en définissant tout un tas de paramètres pour vos courses. Vous avez la possibilité d’en programmer 25 au maximum avec votre propre calendrier en définissant votre propre format du weekend, vos restrictions, etc, …

Pas de grands changements pour un gameplay déjà très bon

Désormais, ça fait plus de dix ans que Codemasters s’occupe d’adapter en jeu le championnat F1. L’année dernière, nous vous disions déjà dans notre test de F1 2018 que le gameplay de la franchise était arrivé à maturité. Du coup, pour ma part j’ai trouvé aucune amélioration de ce côté dans F1 2019. La jouabilité est toujours aussi bonne et s’adresse à un large public grâce aux différentes aides à la conduite qu’il est possible d’activer ou non. Si elles le sont toutes, il vous suffira juste de gérer la direction de la voiture et un peu les freins ce qui est juste insupportable pour un passionné de jeu de course. En revanche, plus vous désactivez des aides, plus le jeu sera difficile surtout si vous augmentez la difficulté de l’adversaire. Mais au final, il n’y a que comme ça que le jeu devient plaisant car finir avec plusieurs tours d’avance sur le second n’a pas vraiment d’intérêt dans un jeu comme celui-ci.

Comme si vous concentrer sur la piste à bord d’une voiture qui va à plus de 300km/h ne suffisait pas, il faut aussi gérer tous les paramètres de votre monoplace en temps réel durant la course grâce à un menu rapide. Votre équipe vous donnera des conseils sur la manière de gérer votre bolide mais au final ce sera à vous de décider de la richesse de mélange du carburant afin de ne pas tomber à sec en pleine course, de l’équilibrage des freins avant, du différentiel, le déploiement de l’ERS ou encore de la température des pneus et des freins. Dans la plupart des cas, il est préférable de suivre les consignes de votre crew comme vous vous en doutez.

Bon en revanche, je me demande encore une fois comment font les pilotes pour conduire leur monoplace avec le support du fameux halo qui se retrouve en plein milieu du champ de vision. Mais heureusement, comme d’habitude le jeu propose un large choix de vues qui évitent d’être gêné au niveau de la vision donc ça va.

Une petite avancée visuelle

Pour ce qui est de la réalisation, le jeu a évolué du côté des graphismes même si nous n’avons pas là une révolution visuelle non plus. Bien évidemment, le jeu est optimisé pour la Xbox One X comme le précédent opus mais je pense que désormais il faudra attendre la prochaine génération de consoles pour avoir une véritable évolution graphique. Pour commencer, les développeurs ont amélioré le level design des environnements. Bon ok, comme dans tout jeu de course qui se respecte, vous n’allez pas faire attention à l’architecture des vieux bâtiments de Monaco ou Bakou surtout à plus de 300km/h. Mais les développeurs de Codemasters se sont concentrés cette année à perfectionner les environnements du jeu pour plus de réalisme. En plus d’afficher plus de détails à l’écran, je trouve que le jeu a une meilleure gestion de la lumière. La plus grosse évolution visuelle reste les éclairages de nuit. Désormais nous n’avons plus l’impression d’avoir uniquement des spots de lumière peints en blanc avec juste une piste plus claire. On a vraiment l’impression d’avoir des projecteurs qui éclairent la piste avec des effets de particule maîtrisés. Mais je dois dire pour ma part que le plus agréable reste que le screen tearing a quasiment disparu dans cet opus. Quasiment parce qu’il y en a encore des traces lorsque vous vous retrouvez dans les stands ou sur la grille de départ. Mais durant les courses, à moins que je ne sois passé à côté, il n’y en a plus et c’est le principal pour moi. Côté framerate, rien à signaler de ce côté, le jeu reste fluide à tout moment et surtout bloqué à 60fps ce qui reste très agréable. Même sous une pluie battante, il n’y a pas la moindre baisse ce qui est le pied !

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