Trois ans après la sortie de Metro 2033 sur PC et Xbox 360 et qui n’a jamais vu le jour sur Ps3, les studios ukrainiens de 4A Games vous proposent de découvrir une suite directe de leur titre. Metro Last Light reprend ainsi l’univers des romans de l’écrivain russe Dmitri Gloukhovski mais ne s’inspire pas du contenu de son second livre et bénéficie d’un scénario exclusif écrit par l’auteur moscovite.

Le métro de Moscou, refuge de l’humanité

Malheureusement je n’ai jamais eu l’occasion de jouer au premier jeu de 4A Games et je le regrette fortement surtout après avoir fini ce dernier opus. Pour tout vous dire, j’ai même envie de lire les deux romans de Dmitri Gloukhovski et le troisième tome qui est prévu pour cette année. Même s’il ne reprend pas les événements du second livre, Metro Last Light se déroule tout de même en 2034 dans un Moscou post-apocalyptique où le reste de l’humanité tente de survivre sous la surface de la terre dans les tunnels de métro de la ville. Mais malgré les difficultés qu’a subie la population, les survivants se sont scindés en différentes factions qui se livrent une guerre sans merci. Les communistes de la Ligne rouge et les héritiers fascistes du 3éme Reich s’entretuent pour obtenir le pouvoir sur le métro mais l’Ordre des Rangers et Artyom, qui est toujours le personnage principal du jeu, essayent de maintenir un équilibre fragile. Notre héros qui est donc la dernière lueur d’espoir pour l’humanité va tout faire pour éviter que les factions ennemies mettent la main sur une arme terrifiante qui pourrait coûter des millions de vies parmi les habitants des souterrains.

Règle numéro 1 : Faire attention à son inventaire

L’aspect à ne surtout pas négliger dans Metro last Light est la gestion des munitions puisque plus le niveau de difficulté que vous aurez choisi est haut, plus elles se feront rares. Au final, lorsque vous vous baladez dans les sous terrains et que vous faites face à des humains, restez un maximum dans le noir en coupant toute source de lumière et privilégiez les actions discrètes en éliminant les ennemis par derrière. De la sorte, vous économiserez des munitions qui seront bien plus utiles à la surface de Moscou pour vous débarrasser des nombreuses bestioles qui sont bien plus agressives.

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Vous disposerez aussi de munitions de grade militaire qui sont la monnaie d’échange dans le métro et avec lesquelles vous pourrez acheter de nouvelles armes et les améliorer. Mais en cas de coup dur où vous vous retrouvez à court de balle, elles pourront aussi être utilisées dans vos armes et celles-ci sont bien plus puissantes. C’est à vous de faire un choix sur leur utilisation.

Mais en plus de faire attention à vos munitions, il faudra vous méfier du nombre de filtres à masque à gaz que vous aurez en rechange car votre temps d’exploration sur la surface de Moscou en dépend et sans cela c’est la mort assurée. Heureusement Vous pouvez en récupérer un peu partout dans des coffres mais aussi sur les cadavres de vos ennemis.

Et la lumière fut

La lumière à un rôle important dans Metro Last Light puisqu’elle peut vous être bénéfique comme fatale. Pour être plus discret et vous infiltrer dans les rangs ennemis sans être repéré, vous avez la possibilité de plonger une zone dans le noir en tirant sur les sources de lumière avec votre arme ou tout simplement en dévissant les ampoules à portée de main. De la sorte, vos ennemis ne vous verront pas mais si votre montre vous indique par une lumière bleue que vous êtes trop visible cela peut mal se terminer pour vous. Mais quelques fois, la lumière peut être un allier redoutable contre certains monstres qui ne la supporte pas au point de cramer littéralement au contact de celle-ci. Donc il faut constamment penser à recharger votre torche avec la dynamo de votre inventaire si vous voulez rester en vie dans certaines zones et économiser des munitions.

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Une ambiance incroyable, on s’y croirait presque

Une chose que l’on ne peut absolument pas reprocher à Metro Last Light c’est l’ambiance du titre. Tout au long du jeu vous allez visiter des stations de métro des différentes factions qui regorgent de vie et qui pullulent de détails grâce auxquels vous allez être totalement immergé dans cet univers post apocalyptique. Chaque endroit à une ambiance bien particulière et vous pourrez interagir avec les habitants et vivre leur quotidien en suivant leur discutions, en assistant à un spectacle et vous pourrez même vous payer un petit striptease limite intégral ! Pour être encore plus dans l’ambiance vous pouvez même sélectionner un doublage russe et activer les sous titres pour comprendre ce qui se passe. Mais vu que le jeu est entièrement doublé en français, autant en profiter même si la synchronisation avec les personnages est catastrophique…

Graphiquement, le titre de 4A Games est vraiment beau et comme la plupart de l’action du jeu se déroule dans le noir, les effets de lumière ont été tout particulièrement travaillés. Il manque peut d’être un peu de finesse en général au niveau des textures qui sont un peu floues de temps en temps mais rien de bien méchant. Mais d’après ce que j’ai vu voir sur le net, les développeurs ukrainiens ont optimisé la version PC de Metro Last Light et le jeu est encore plus beau avec des effets plus travaillés et la possibilité de jouer en 3D. Mais pour avoir un visuel optimal, vous devrez investir dans une bête de course qui vous coûtera bien plus chère qu’une PS3 et une Xbox 360 réunies.

Une bonne durée de vie malgré l’absence de multijoueur

Comme pour son prédécesseur, Metro Last Light ne dispose toujours pas du moindre mode multijoueur ou coopération. Le titre de 4A Games se joue exclusivement en solo et au final l’absence de coop  n’est peut-être pas plus mal car il aurait nui à l’ambiance du jeu. Du fait de se retrouver tout seul dans les couloirs sombres du métro moscovite, vous allez avancer beaucoup plus prudemment que si vous étiez avec un autre joueur en train de défourailler tout ce qui bouge. De plus, vous passerez aussi pas mal de temps à observer les superbes décors du jeu et à écouter les diverses conversations entre les personnages que vous croiserez pour en savoir plus sur ce qui passe dans le coin. Ce serait dommage de passer à côté de tout cela !

Mais pour en revenir à la durée de vie du titre, vous finirez le jeu plus ou moins vite selon la difficulté que vous aurez choisie. Perso, il m’a fallu deux après-midi complètes soit environ 10 à 15 heures de jeu pour arriver au générique de fin en mode difficile. Ceux qui ont précommandé le titre prendront un peu plus de temps pour le finir avec le DLC qui rajoute le mode Ranger qui est beaucoup plus dur, dépourvu d’ATH et surtout avec moins de munitions. Dommage que le mode ne soit pas disponible de base dans jeu et que l’on soit obligé de passer par la case PSN ou XBLA…

Si vous aimez les FPS, il vous faut ce jeu !