Un peu plus d’un an après la sortie du second opus, les studios de 4A Games vous proposent de découvrir ou de redécouvrir leur saga Metro avec cette édition Redux. Compilation regroupant Metro 2033 et Metro Last Light, c’est l’occasion aussi pour les joueurs Playstation de savoir enfin ce qui s’est passé dans le premier volet avec des graphismes rehaussés en 1080p et 60Fps, le tout pour seulement 39.99€.

Si vous ne souhaitez pas rejouer au premier ou au deuxième jeu, vous avez aussi la possibilité de les télécharger séparément sur les plateformes Playstation Store, Xbox Live ou Steam pour 19.99€.

Bienvenue dans le metro

Petite piqure de rappel pour ceux qui ne connaissent pas la saga des studios ukrainiens de 4A Games : Les deux opus de cette franchise sont inspirés des romans à succès Métro 2033 et Métro 2034 de l’auteur russe Dmitri Glukhovski. D’ailleurs, tour au long des deux aventures, vous pouvez retrouver un peu partout les deux livres du romancier dans les décors. Pour ce qui est du scénario, vous serez plongé dans un Moscou post-apocalyptique quelques années après une catastrophe nucléaire où les survivants se sont réfugiés dans les couloirs du métro de la capitale russe. Les rescapés se sont scindés en plusieurs factions plus ou moins armées faisant face aux maladies et aux pénuries de ressource et d’armement. Mais ce n’est pas tout puisqu’en plus de toutes ces difficultés, il y a un côté science-fiction avec de grosses bébêtes mutantes qui ne perdront aucune occasion pour faire qu’une bouchée de vous et des autres survivants présents dans les souterrains ou sur la surface. Des phénomènes paranormaux sont aussi de la partie mais je n’en dit pas plus.

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Un gameplay identique pour les deux jeux de la compilation

Une bonne idée des développeurs : homogénéiser le gameplay des titres de la compilation. En gros, si vous faites les deux jeux, vous aurez l’impression d’en avoir fait qu’un seul. Le gameplay de Metro Redux est un mélange d’infiltration et de bourinage. Face aux mutants il ne faut pas chercher, vous devez vider votre chargeur le plus vite sur eux tout en faisant attention à votre stock de munitions sous peine de vous retrouver à essayer de les tuer au couteau. Mais face aux humains, vous pouvez avoir une approche plus discrète et évoluer dans le noir complet en éteignant toutes les sources de lumières autour de vous afin d’exécuter les ennemis au corps à corps en toute discrétion. Cela dans le but d’économiser pas mal de munitions très précieuses dans le jeu.

Malgré que l’intelligence artificielle ait été retravaillée par les développeurs, j’ai noté toujours des soucis au niveau des personnages qui vous entourent et surtout ceux qui vous suivent lorsque des ennemis vous foncent dessus. Soit ils restent statiques ou mettent énormément de temps à réagir ce qui ne vous aide pas beaucoup.

Pour finir sachez que vous pouvez aborder le jeu de deux manières différentes : Si vous n’aimez pas vous prendre la tête, le style spartiate sera plus généreux avec vous et vous ramasserez plus de munitions. Mais si vous aimez le chalenge, le mode survie qui est radin en munition avec des ennemis plus coriaces est fait pour vous. Si en plus de cela vous le couplez avec le mode Ranger disponible dans les deux jeux, qui supprime le HUD et qui rend les adversaires encore plus durs, là vous serez servis !

Des graphismes revus à la hausse

En plus du gameplay, les développeurs de 4A Games ont aussi homogénéisé les graphismes des deux titres de la compilation. Ils bénéficient de la toute dernière version du moteur 4A Engine et tournent en 1080p et 60Fps. Bien sûr, c’est sur Metro 2033 que cela se remarque le plus car que le jeu est sorti il y a quatre ans maintenant alors que Last Light est disponible depuis un peu plus d’un an seulement. Chose très importante pour l’ambiance des jeux, les effets de lumière ont été retravaillés histoire de coller encore plus à l’ambiance très sombre du jeu lorsque vous êtes dans les couloirs du métro. Il manque encore quelques détails comme l’ombre portée des personnages qui est absente lorsque vous les éclairez avec votre torche mais dans l’ensemble les effets sont bien réalisés. J’ai noté encore la présence quelques textures assez grossières par moments mais rien de bien méchant.

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Au moins 20 heures de jeu

Même si les deux titres de cette compilation Redux sont dépourvus de mode multijoueur, il faut compter en moyenne au moins une dizaine d’heures de jeu pour les finir chacun en mode de difficulté normale sans trop chercher les dossiers cachés ou les coffres à ouvrir. Si vous voulez tout faire, ajoutez une ou deux heures de plus pour tout trouver et explorer les environnements. Bien-sûr, plus vous augmenterez la difficulté des deux jeux, plus ils vous prendront du temps. Il ne faut pas oublier le mode Ranger légendaire qui vous donnera du fil à retordre avec sa difficulté cauchemardesque qui vous limite énormément dans le nombre de munitions et qui rend les ennemis encore plus redoutables. Déjà qu’en temps normal certains mutants nécessitent plusieurs balles, alors en Ranger je vous laisse imaginer. Personnellement je le laisse à ceux qui aiment les défis moi je n’arrive pas à progresser… Il faut noter aussi la présence des DLC disponibles à l’époque après la sortie des jeux qui rajoutent quelques heures supplémentaires.

Une compilation qui nous en donne pour notre argent