En cette période pas trop chargée en jeu et très pauvre en RPG, Mugen Souls Z tombe plutôt bien. Après avoir mis en ligne le test de Wolfenstein The New Order sur Playstation 4 il y a quelques jours, je vous propose de découvrir celui de ce jeu totalement différent développé par les studios japonais de Compile Heart et GCrest qui est la suite directe d’un premier opus sortit il y a deux ans sur Playstation 3.

A la conquête des 12 mondes

Je n’ai malheureusement jamais joué au Mugen Souls premier du nom mais cet épisode Z est sa suite directe. Dans ce nouvel opus, nous contrôlons la déesse Sylma qui a rencontré Chou-Chou, autre divinité et héroïne du volet précédant qui désire étendre son empire de quelques planètes supplémentaires. Vous allez donc partir avec tout ce petit monde à bord du monstrueux G-Castle où certains reconnaitront des membres d’équipage de la première aventure qui sont rejoints par de nouveau arrivants. Et surtout il ne faut pas oublier les Shampurus, les lapins crétins du jeu qu’il ne faut pas sous-estimer !

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Un bon pti RPG au tour par tour

Bon, dans cette partie du test, je ne vais pas trop rentrer dans les détails car la partie gameplay du jeu est assez monstrueuse. Si je devais vous décrire tout ce qu’il y est possible de faire, il faudrait multiplier la taille de ce test par deux. Donc on va faire simple, je vais vous expliquer brièvement les choses et vous retrouverez ci-dessous une vidéo de gameplay où j’ai essayé de refaire les actions possibles lors d’un combat. Mugen Souls Z est un RPG tour par tour où il est possible de se déplacer dans une arène virtuelle où se trouvent les ennemis mais aussi des cristaux qui ont certaines fonctions. Vous pouvez par exemple balancer vos adversaires dessus pour leur infliger plus de dégâts grâce aux attaques Blast Off qui peuvent être destructrices.

Si vous trouvez que les personnages principaux du jeu ne vous suffisent pas, il vous est possible d’en embaucher d’autres. On les appelle des Peons. Il en existe plusieurs classes de bases disponibles comme Magicien, Tireur, ou combattant mais d’autres sont déblocables dans le Mugen Field. Il est possible de les personnaliser en choisissant, leur coupe de cheveux, leur visage, leur couleur de peau, leur voix et leur tour de poitrine. Il est aussi possible de les fusionner pour combiner certaines habilités mais dans ce cas, le personnage restant repasse au niveau 1. Même si il est possible de leur donner n’importe quelle catégorie d’arme, chaque classe en dispose d’une de prédilection avec laquelle vos personnages seront plus alaise et feront plus de dégâts.

Pour monter le level de vos personnages, le G-Castle propose deux autres activités en plus de l’exploration de planètes : Le Challenge World et le Mugen Field. Comme son nom l’indique, le Challenge World vous propose de prendre part à des combats où vous devrez remplir certaines conditions et pas seulement en vous débarrassant des ennemis pour en sortir victorieux. C’est sympatique mais le Mugen Field est bien plus intéressant. Dans ce mode de jeu, vous devrez affronter des monstres qui se trouvent sur pas moins de 100 niveaux. A chaque niveau vous affronterez une série de « petits monstres » pour finir par un boss. Mais le plus intéressant c’est qu’entre chaque combat vous pourrez aller faire un tour au Mugen Rest Stop. Vous pourrez y acheter de nouvelles classes pour vos Peons, débloquer et améliorer de nouveaux skills, faire progresser vos personnages ou encore acheter des bonus comme des voix ou des galeries.

Pour finir il y a les combats à bord du G-Castle. Cet immense robot qui sert aussi de base à toute l’équipe fait énormément penser à celui que l’on voyait à la fin d’un épisode de Bioman. Tout au long du jeu vous croisez des ennemis que vous affrontez aussi au tour par tour un peu à la manière d’un Robot Taisen. Pour vous en débarrasser, il faut choisir au bon moment d’attaquer ou de se protéger. Si vous faites attention à ce que dit votre ennemi, cela peut vous aider à prédire son action suivante. Vous pouvez bien-sûr acheter de nouvelles pièces pour rendre plus puissant votre vaisseau et le renforcer.

Un graphisme coloré et enfantin

Vous le verrez dans les images et vidéos présentes dans ce test, Mugen Souls Z à un design très enfantin. Des fois j’ai même l’impression de jouer avec des figurines Nendoroid. Malheureusement, le jeu est loin d’utiliser toute la puissance d’une Playstation 3 alors que celle-ci entame bientôt sa fin de vie. Comme je le dis un peu plus haut, vous allez partir à la conquête de douze mondes. Malheureusement, ces planètes sont trop petites mais heureusement leurs environnements et leur level design sont très variés. L’univers du jeu est très coloré et les douze planètes que vous visitez s’inspirent du thème du zodiac même si ce n’est pas évident à voir.

Une des forces de Mugen Souls Z est la personnalisation. Tous les personnages sans exception peuvent être customisés de la tête au pied avec un nombre d’armures/costumes assez impressionnant. Bien sûr, comme tout bon RPG qui se respecte, chaque protection a ses propres caractéristiques mais la chose la plus étrange est surement qu’elles soient unisexes. Donc il est possible de mettre un maillot de bain d’écolière japonaise sur un homme. Je vous laisse imaginer le résultat avec certains personnages…

Autre point positif du jeu : Le bestiaire. Alors que le dernier RPG que j’ai testé (Atelier Escha & Logy: Alchemists of the Dusk Sky) ne proposait que quelques ennemis avec des variations de couleur et de pouvoir, la liste des monstre que vous allez croiser dans le jeu est impressionnante et d’une grande variété. Pour vous dire cela va de la pâquerette (ce n’est pas une bague) à des monstre énormes qui prennent tout l’écran.

Level Max 9999

Avec Mugen Souls Z, vous en avez pour votre argent. J’ai dépassé les 40 heures de jeu et je ne l’ai toujours pas fini. C’est rare que je fasse un test sans finir un titre mais là je pense que dans quinze jours j’y suis encore. Cela faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas passé autant de temps sur un RPG. Pour le dernier opus d’Atelier qui est mon dernier jeu du genre en date, j’avais dépassé les 20 heures mais là c’est tout autre chose. Cela vient aussi du fait que le jeu n’est pas traduit en français et j’ai passé un sacré nombre d’heures a «séduire» les spots des planètes pour les conquérir avec un système de poses que je ne maitrise toujours pas malgré tout le temps passé sur le jeu. Pour vous dire, Même après plus de 10 heures de jeu, les tutoriaux continuent d’apparaitre à l’écran et pour atteindre le niveau 9999 de chaque personnage, il en faut du temps… Mais au final on ne va pas se plaindre car Mugen Souls Z est bien au-dessus de 8 ou 10 heures de jeu que vous proposent les autres titres ces derniers temps.

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De quoi vous occuper un petit moment