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Test de Pro Evolution Soccer 2018 sur Playstation 4 Pro

Comme chaque année, la rentrée est l’occasion pour les gamers amateurs de football d’assister au match annuel qui oppose Fifa à Pro Evolution Soccer et qui dure depuis longtemps. Ces dernières années, Electronic Arts et EA Sports ont pris une sérieuse avance sur leur concourant mais avec PES 2018, Konami a une fois de plus amélioré son jeu afin de rivaliser avec Fifa 18. Mais est-ce que cela suffira ?

En tout cas, voici mon avis sur ce Pro Evolution Soccer 2018 dans sa version Playstation 4 Pro.

Des tonnes de modes de jeu comme à chaque volet

Vous le savez, chaque volet de la franchise dispose de nombreux modes de jeu. Le mode myClub est toujours présent et reste pour moi l’un des plus intéressants. Il vous propose une fois de plus de composer votre équipe de A à Z avec des centaines de joueurs disponibles. Il vous est possible de tomber sur ceux qui sont toujours en activité ou sur des légendes comme Diego Maradona et si vous précommandez le jeu, vous pouvez même avoir un certain Usain Bolt dans votre effectif. Pour disposer d’une équipe performante, vous devrez embaucher ces joueurs grâce aux recruteurs ou bien avec des Agents que vous paierez avec les points GP que vous gagnez en jouant dans n’importe quel mode de jeu. Par la suite, il faut gérer les contrats de tout ce beau monde y compris celui du manager et vous devez aussi faire monter le niveau des membres de votre effectif en participant à des matchs dans divers modes de jeu hors et en ligne. Constituer l’équipe parfaite est votre seul but et cela va vous prendre du temps.

Dans les autres modes de jeu qui vous demandent pas mal d’heures, il vous est possible de participer au mode Vers la légende qui n’est ni plus ni moins qu’un mode carrière où vous contrôlerez uniquement votre joueur. Vous commencez dans un petit club mais si vous faites vos preuves, vous aurez peut-être la chance d’être transféré dans les équipes les plus prestigieuses et peut-être même d’être sélectionné pour jouer avec votre équipe nationale. Si vous préférez gérer un club de A à Z, alors vous pouvez vous tourner vers le mode Ligues des Masters qui vous propose un contrôle total sur votre équipe avec les transferts, les entraînements et tout ce qui va avec. Pour ces deux modes, vous vous doutez que l’on parle de dizaines voire centaines d’heures de jeu.

A côté de ça, on retrouve les éternels modes exhibition, les entrainements pour maitriser le jeu à la perfection et pas mal de ligues officielles allant du championnat français à l’anglais en passant par l’Argentine ou encore le Chili. Vous avez aussi accès à diverses compétitions aussi sous licence officielle comme la Ligue des champions, l’UEFA Ligue Europa ou encore à l’AFC Champions League où les meilleurs clubs du continent asiatique s’affrontent. Si les nombreuses coupes d’Afrique, d’Asie ou d’Europe ne vous plaisent pas, vous pourrez aussi créer la vôtre avec la possibilité de tout paramétrer avec le nombre d’équipes, les phases de groupes en j’en passe.

Pour publier ce test, j’ai dû attendre que les serveurs soient enfin disponibles pour tester leur stabilité. Pour le moment, pas de gros problèmes de lag ou autres, le online est stable en général. Plusieurs modes sont bien évidement de la partie avec les matchs rapides ou les divisions en ligne qui permettent de jouer des saisons de plusieurs matchs. Konami propose aussi de la coopération avec un mode à 3 contre 3 en local ou en ligne, ce qui est plutôt une bonne idée ou vous pouvez vous lancer dans un match en ligne en 11 contre 11 ce qui demande un peu plus d’organisation. Si vous voulez vraiment voir ce que donne votre équipe MyClub, il est possible de l’opposer à celle des autres joueurs en ligne.

Pas mal de contenu comme à chaque fois mais…

Pour ce qui est des équipes, des joueurs et tout le reste, il y a toujours les problèmes de licence que connait Konami depuis des années. Je n’ai pas  vérifié un par un si les rosters des équipes d’Amérique du Sud ou d’Asie étaient les bons mais il suffit une fois de plus d’aller dans le championnat anglais pour retrouver Manchester United sous le nom de Man Red par exemple. En revanche, la liste des joueurs est bien officielle. Il vous est possible de remédier à tout cela avec l’éditeur du jeu si vous voulez vraiment avoir une équipe officielle avec les vrais noms et si vous voulez pousser un peu plus loin, la version Playstation 4 vous donne la possibilité d’importer les designs de maillot via USB.

Le jeu propose en tout plus d’une trentaine de stades à travers le monde. Un peu moins d’une vingtaine sont officiels tandis que les autres sont des créations de Konami. Les amateurs de football français seront avis d’apprendre qu’il n’y a tout simplement pas la moindre enceinte de l’hexagone ce qui est tout de même étonnant (surement encore une histoire de licence). En revanche vous pourrez retrouver le Camp Nou, le stade de l’Atletico Madrid, le Parc Saint-Jacques du FC Bâle en Suisse ou encore pas moins de six stades brésiliens. Avec ça et les équipes du championnat chilien ou argentin qui vont avec, nos amis sud-américains sont bien gâtés !

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Un gameplay amélioré comme chaque année

Comme à chaque opus, le gameplay s’améliore petit à petit. Pour ma part je trouve le rythme de jeu assez bon tout comme le contrôle du ballon et sa protection qui a été améliorée ce qui évite de le perdre un peu moins souvent. Je crois que je n’ai jamais fait autant de gestes spectaculaires que dans cet opus de la franchise et je ne compte plus les buts marqués sur talonnades. Le contact entre les joueurs a été amélioré une fois de plus mais il arrive tout de même de voir des choses assez bizarres lors de certains impacts. J’avoue avoir plus rigoler que pester dans certains cas mais il faut encore que Konami travaille sur les contacts.

La bonne chose est que le jeu s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux joueurs confirmés. Bien-sûr, si vous le mettez en difficulté facile, vous allez vous balader comme vous voulez sur le terrain mais vers le haut niveau, ça se corse un peu plus même si les habitués de la franchise ne feront qu’une bouchée de l’IA. L’intelligence artificielle en général a aussi été améliorée. Je n’ai pas joué à PES 2017 mais pour moi l’IA a progressé. On sent bien qu’elle construit son jeu et il est marrant de tomber face au Barca et de voir jouer l’IA avec des passes à une touche de balle avant d’aller marquer comme dans la réalité. On distingue bien la différence entre les équipes qui attaquent et celles qui sont plus sur la défensive. Cette amélioration est aussi visible dans le mode Vers la légende où l’on contrôle uniquement son joueur. Vos coéquipiers suivent l’action et si vous vous positionnez correctement, ils sont capables de vous faire des passes précises que vous aurez juste à reprendre pour marquer. Par contre niveau défense, il arrive assez souvent se laisser surprendre par l’adversaire qui semble avoir appris comment faire des passes en profondeur lobées avec une précision chirurgicale. Je ne compte même pas le nombre de fois où je me suis fait avoir…

Du bon comme du mauvais côté sur le point technique

Avant la sortie du jeu, on a pu voir lors de sa bêta fermée et avec sa démo que ce Pro Evolution Soccer 2018 proposait des graphismes qui étaientt loin d’être moches. Comme d’habitude, on ne s’en rend pas compte avec la vue éloignée utilisée en jeu mais à chaque entré des joueurs sur le terrain ou lors des replays, on voit quelques améliorations. Les développeurs de Konami continuent de faire progresser le visuel de la franchise avec une belle modélisation des joueurs et surtout de leurs visages et des expressions faciales plutôt réussies. Même de loin, certains d’entre vous qui suivent les matchs des divers championnats reconnaitront sans peine certains joueurs juste à leur gestuelle sur le terrain. Enfin, il ne faut pas non plus s’attendre à la même modélisation pour un Luis Suarez ou un Kylian Mbappé que pour un Yeongha Maeng de l’équipe nationale de la Corée du Nord. Mais même sans aller dans les extrêmes, certains joueurs comme Hugo Lloris n’ont pas non plus une modélisation parfaite. Mais ça, nous y sommes habitués depuis des années et ça ne risque pas de changer vu le nombre de footballeurs présents à chaque opus. Après je ne vous cache pas que ce n’est pas non plus la fin du monde pour les joueurs comme moi qui n’ont pas d’équipe favorite. Par contre pour les fans de certains clubs ce sera autre chose.

Chaque lancement de match est aussi l’occasion d’admirer le travail de l’équipe de Konami sur la modélisation des stades. Avant une rencontre, vous avez le droit à un magnifique plan aérien de l’enceinte jusqu’à l’arrivée des joueurs sur le terrain qui est l’occasion de voir que même les tunnels d’entrée ont été détaillés. Grâce à plusieurs partenariats signés avec des clubs comme le FC Barcelone, certains stades ont été très bien reproduits aussi bien à l’intérieur qu’à extérieur mais ce n’est pas le cas pour tous. Par contre, même si elle se dégrade au fur et à mesure du match, la pelouse fait toujours autant synthétique et elle est un peu trop flashy par moments.

Je pensais que la version finale du jeu n’allait pas avoir ces baisses de framerate assez désagréables que j’ai pu avoir dans la démo et la bêta multijoueur mais elles sont toujours là malheureusement. Je ne sais pas si la première mise à jour du jeu que fera Konami va corriger cela mais je l’espère bien en tout cas parce que sur Playstation 4 Pro, c’est limite inadmissible.

Parlons un peu son. Comme pour tous les prédécesseurs de ce PES 2018, l’ambiance dans les stades est plutôt bonne avec des supporters qui vous supportent ou qui vous font bien sentir que vous n’êtes pas le bienvenu face à l’équipe qu’ils supportent, surtout lorsque vous marquez un but. Pour les commentaires, heureusement qu’il est possible de choisir la langue car je trouve insupportables, inutiles et répétitives les interventions de Darren Tulett. Je vous conseille fortement de mettre les commentaires anglais ou portugais, c’est bien mieux.

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Des améliorations mais est-ce que ce PES 2017 peut rivaliser avec Fifa ?

Petit à petit, les développeurs de Konami améliorent leur jeu chaque année. Ce Pro Evolution Soccer 2018 n’est peut-être pas le bond en avant que j’espérais tant, mais il y a tout ce même pas mal de bonnes choses. Il est clair que les développeurs se sont retroussé les manches cette année pour nous proposer un véritable concurrent au titre d’Electronic Arts. Même si beaucoup regretteront l’absence de certaines licences, clubs ou stades, le contenu proposé par ce nouvel opus est tout de même conséquent avec pas mal de modes de jeu. Le MyClub est toujours aussi prenant tout comme les modes Ligues des Masters et Vers la Légende qui vous occuperont pendant des dizaines et des dizaines d’heures. La partie online est stable pour le moment et propose aussi un bon paquet de modes de jeu avec de la nouveauté comme le 3 contre 3. Sur le point de vue technique, la licence continue de s’améliorer visuellement d’épisode en épisode. Mais malheureusement, même si c’est est assez joli sur Playstation 4 Pro, il y a tout de même une grosse inégalité au niveau de la modélisation des joueurs avec certains bien plus travaillés que d’autres. Les baisses de framerate aussi sont à signaler car je trouve cela aussi désagréable que dans un jeu de course. A l’heure où j’écris les dernières lignes, je viens tout juste de mettre la main sur la démo de Fifa 18. Ces dernières années, la licence d’Electronic Arts a pris le dessus sur Pro Evolution Soccer et je pense que pour cet opus Konami se rapproche de plus en plus de Fifa sans pour autant le surpasser. Mais nous verront bien à la fin du mois.

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