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Test de Returnal sur PlayStation 5

Un peu plus d’une semaine après la sortie du jeu, je vous propose aujourd’hui de découvrir mon avis sur Returnal sur PlayStation 5. Développé par le studio finlandais d’Housemarque, ce jeu de tir à la troisième personne avec des éléments de rogue-like exclusif à la dernière console de Sony risque fortement de diviser la communauté des gamers. La cause ? Une difficulté que certains qualifieraient d’abusée car lorsque vous mourrez, vous retournez à la case départ et il n’y a pas le moindre point de sauvegarde dans le jeu. Enfin bref, voici mon avis sur Returnal.

Atropos, la planète aux mille visages

Dans cette création d’Housemarque, vous incarnez Selene Vassos, une exploratrice d’Astra Corporation qui cherche à se renseigner sur un signal provenant d’Atropos. Mais lors de l’approche de la planète, son vaisseau subit de lourds dégâts avant de s’écraser. Selene survit au crash se retrouvant seule dans cet endroit hostile qu’elle décide tout de même d’explorer jusqu’au moment où elle tombe sur son propre cadavre. Curieuse d’en savoir plus, elle cherche des réponses tout en enquêtant sur le signal mais meurt très rapidement en faisant une mauvaise rencontre. La fin pour elle ? Non puisqu’elle se retrouve comme par magie à son vaisseau juste après le crash. Au bout d’un moment, on comprend que nous sommes dans une boucle temporelle mais on s’aperçoit également qu’on se trouve sur une planète extraterrestre métamorphe qui change d’apparence à chaque cycle.

Plus dur, tu meures

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Même s’il s’agit d’un jeu de shoot à la base, Returnal a un gameplay extrêmement exigeant puisqu’il a également quelques éléments empruntés au type rogue-like. Dès que vous lancez le jeu, vous vous retrouvez dans une nouvelle partie qui débute directement. Le titre fonctionne par cycles et à chaque fois que vous mourrez, vous recommencez quasiment tout à zéro avec votre arme de base ainsi que certains éléments et améliorations permanents que vous gardez même après votre mort. Le concept est original mais il faut tout de même savoir qu’il est impossible de sauvegarder dans le jeu à aucun moment. En gros vous avez plusieurs donjons qui sont composés d’un certain nombre salles qui vont se positionner aléatoirement les unes par rapport aux autres à chaque nouveau cycle. Vous avez un objectif à rallier mais il faut tout de même prendre son temps pour explorer les environnements afin de trouver des éléments qui vont améliorer votre personnage de façon temporaire ou définitive.

Toutes les armes du jeu sont à énergie et ne nécessitent pas d’être rechargées mais elles surchauffent en contrepartie donc il vaut mieux éviter l’usage intensif. Lorsque c’est le cas, vous avez la possibilité de les refroidir plus rapidement en appuyant au bon moment sur une jauge. Mais si vous vous ratez, vous allez en quelque sorte enrayer votre arme, ce qui pourrait vous être fatal dans certains cas. Vous débutez avec un pistolet de base mais vous avez de nouvelles armes plus puissantes à trouver dans les environnements en ouvrant des coffres ou en éliminant des ennemis. Plus vous utilisez les armes, plus votre niveau de maîtrise monte et à chaque level passé, vous avez davantage de chances de trouver un arsenal plus puissant. Vous pouvez également améliorer et réparer l’intégrité de votre armure avec la résine de silphium que vous ramassez. Tous les trois ennemis tués d’affilée, vous augmentez votre taux d’adrénaline et les cinq premiers paliers vous confèrent des effets supplémentaires. Si vous vous faites toucher ne serait-ce qu’une seule fois, le niveau est réinitialisé. Vous avez également tout un tas d’items à trouver avec de nombreux consommables, des clés atropiennes pour ouvrir les coffres ou encore des fabricateurs d’objets qui consomment des Obolithes lâchées par les ennemis (qui restent un court laps de temps avant de disparaître). Mais en plus de toutes ces améliorations, vous pouvez vous prendre des malus sous diverses formes. Il est même possible de débuter un cycle de la plus mauvaise des manières comme la fois où j’ai eu l’impossibilité de ramasser de nouvelles armes tout au long de la partie. Vous avez aussi des coffres qui demandent d’être purifiés avec de l’éther pour récupérer leur contenu sans malus mais si vous décidez de les ouvrir quand même, vous avez un défi à remplir pour l’annuler. C’est à vous de faire un choix comme lorsque vous ramassez des parasites qui peuvent à la fois donner des bonus et des malus une fois accrochés à votre corps.

Pour ce qui est des affrontements, il y a une bonne variété d’ennemis qui ont chacun leur propre pattern à apprendre par cœur. Si vous les abordez un par un c’est gérable mais dès qu’ils sont en groupe c’est un peu plus chaud. Mais ce sont les boss du jeu qui restent les plus coriaces. En battre un du premier coup serait un véritable miracle car vous mourrez plusieurs fois avant de connaître par cœur toutes leurs attaques. Pour vous dire, j’ai mis plus de cinq heures avant de battre le tout premier comme vous pourrez le voir dans cette vidéo présente ci-dessous. Heureusement, vous n’avez pas à les tuer à chaque fois pour changer de monde sinon ça aurait été infernal…

Un petit mot tout de même sur la manette DualSense qui est très bien utilisée par le jeu. En plus de sentir au bout des doigts des petits détails comme les gouttes de pluie qui tombent sur vous, la manette a une importance en jeu. La gâchette L2 sert à la fois à viser lorsqu’elle est enfoncée à 50% et à déclencher le tir secondaire lorsqu’elle l’est à 100%. Au début il faut s’y faire mais il y a une légère résistance qui permet de bien doser tout ça. Bref, les gâchettes adaptatives sont bien utilisées et c’est un véritable régal.

C’est beau mais ce n’est pas une vitrine technique pour la PlayStation 5

Returnal fait partie des premières exclusivités PlayStation 5 mais même si le jeu est très propre, je ne trouve pas non plus qu’il soit une vitrine technique pour la dernière console de Sony. Du 4K, du Ray Tracing, un 60Fps très stable malgré ce qu’il peut y avoir à l’écran, de beaux effets de lumière, un joli level-design, plein d’effets de particules, tout est là et franchement c’est loin d’être moche. Mais le jeu ressemble plus à un titre de fin de génération de console au point où je me demande si une PlayStation 4 Pro ne serait pas capable de faire tourner le titre avec un 4K upscalé.

 

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