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Test de Strider sur Xbox One

test strider xbox oneStrider est un beat-them-all super ancien avec une grosse histoire et un « cult-following » de la part de certains, comme souvent avec tout ce qui vient du Japon. Est-ce que c’est ça qui m’a incité à l’acheter sur Xbox One? En fait non, pas du tout. Je ne connaissais rien de Strider et j’en sais toujours extrêmement peu, même après avoir fini le jeu.

Non en fait je m’ennuyais juste sur ma One et le Xbox Live me faisait les yeux doux avec ses « jeux à moins de 15€ ». Le titrea beau avoir été gratuit sur le PSN par le passé, j’ai craqué et je me suis mis à éclater plein de soldats.

Welcome to Kazakh City

striderComme dit plus haut, inutile de savoir que votre personnage s’appelle Hyriu, que c’est un membre d’élite d’un groupe de mercenaires nommés Striders et qu’il souhaite libérer le monde du joug du gros-vilain-méchant GrandMaster Meio. C’est un des points positifs du jeu, d’emblée il est possible de foncer dans le tas, de tuer tout ce qui bouge et « prendre les choses en cours de route » quitte à adopter une technique « bon, qui-est-ce que je dois buter maintenant? ».

Strider est un bon vieux « side scroller » en 2D qui me fait un peu penser aux anciens Castlevania ou Shinobi. Le perso manie l’arme blanche et les « kunai » qu’il peut jeter sur les ennemis ou mécanismes à enclencher à distance. C’est vraiment un jeu de plateformes classique avec un portion d’exploration. La plupart du temps cependant, il faudra juste trancher des soldats et boss en 2, histoire de se rapprocher du gros méchant de la fin. It’s Défouloir Time.

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Un cypher et des kunais

striderOn sait à quel point les beat-them-all peuvent être répétitifs, surtout ceux dans lesquels les ennemis re-pop à l’infini dès que l’on quitte une pièce avant d’y retourner, donc l’action peut rapidement devenir prévisible, voire gavante. Dans Strider, ce n’est pas trop le cas, grâce à un système d’armes ou plutôt d’arme, bien pensé : votre cher lame: le Cypher.

En partant avec le modèle de base, vous pourrez l’upgrader avec des versions différentes, à la puissance et à l’utilisation spécifiques. Le Cypher rouge peut renvoyer les tirs des ennemis, le Cypher jaune est très puissant et accompagné de Kunais explosifs, le Cypher bleu glace vos adversaires et le Cypher mauve s’utilise à la manière d’un boomerang, avec une grande portée.

Évidemment, pour des raisons de durée de vie, vous n’aurez pas accès à toutes les armes de suite, surtout que la plupart disposeront d’améliorations cachées dans les recoins des niveaux. Heureusement, pour les moins téméraires, il existe une carte du jeu (accessible en pressant BACK ou son équivalent sur One) qui indique où se trouvent les Items. A vous cependant de trouver ensuite un moyen d’y parvenir, non mais oh!

Simple et efficace

striderLe gameplay est aussi classique que le reste, 2 boutons pour les attaques au Cypher, un (en fait 2 mais avec la même fonction, question de préférence) pour lancer les Kunais, un bouton de saut et encore quelques petites choses que vous découvrirez en avançant et en faisant évoluer votre personnage. Il est aussi possible de faire des glissades ou envoyer de puissantes attaques magiques et, important de le signaler, votre héros peut s’accrocher à presque n’importe quelle surface avec une sorte de grappin super efficace !

Ce côté classique du gameplay est superbement soutenu par un level design aux petits oignons. Là encore, rien d’absolument exceptionnel mais tout autant efficace. Certaines portes ne pourront être ouvertes ou accessibles qu’une fois que vous aurez débloqué une certaine arme ou capacité, ce qui vous pousse à considérer des allers-retours histoire de trouver tout ce que les niveaux cachent. Là où c’est plus important qu’un simple jeu de cache-cache c’est dans le fait que des items cruciaux comme, « augmentation de la jauge de vie », « augmentation de la jauge d’energie », « augmentation de la portée des kunais » ne se trouveront pas forcément sur le chemin de progression « normal ». Et éclater du Boss sans une grosse barre de vie : Tendu !

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Quoi qu’il en soit, il est quasiment impossible de se perdre dans Strider. D’une part il y a la carte qui est accessible à tout moment et puis le fait que votre Strider ne peut presque jamais mourir en tombant dans le vide. Et si jamais ça arrivait, vous re-popez juste à côté dans la seconde qui suit, comme si de rien n’était.

Le design aussi est exempt de grosses critiques. Vous serez amenés à « visiter » des lieux tels que Kazakh City, le Quartier Historique, la Zone Militaire ou encore le Marché Noir, tous peuplés d’ennemis relativement différents en apparence mais surtout en armement. Là encore le level-design fait des merveilles car la difficulté croissante du jeu suit le déblocage d’armes plus puissantes, mais comprenez bien que Strider n’est pas un jeu facile, même en difficulté normale !

Good versus Evil

striderIl m’a fallu 10 heures 35 minutes et 53 secondes pour venir à bout de Strider en difficulté Facile. Oh ce n’était pas un sprint, j’ai pris mon temps, je suis revenu (plusieurs fois) au début du jeu pour chercher de quoi renforcer mon personnage avant l’ascenscion finale et j’ai du suivre quelques tutos et vidéos sur le web pour venir à bout de quelques boss (oui oui même en facile).

Durant ce laps de temps j’ai récupéré 60% des succès et des dizaines d’artworks absolument sublimes que vous pouvez apprécier dans la galerie ci-dessous. Le jeu ne disposant pas de new-game-plus, il faut tout recommencer de zéro ou alors continuer à vagabonder dans les niveaux après avoir réglé le compte de GrandMaster Meio, à la recherche des ultimes items manquants.

Une fois l’histoire terminée, il reste encore quelques défis façon mode survie ou sprint mode à relever, histoire de cimenter sa place dans les classements du Xbox Live. Plus qu’un simple Beat-Them-All ecervelé, Strider demande un minimum de stratégie dans l’utilisation des armes par rapport aux forces et faiblesses des nombreux ennemis qui se dressent contre vous. Le jeu est absolument parfait d’un point de vue technique (jamais de freeze, baisse de framerate, bug, mauvais respawn et j’en passe) et son level design est si bon que même en partant à l’aventure on trouve le moyen de ne jamais se perdre.

Conclusion

16

Donc, au delà des fans de la première heure qui trouveront peut-être quelques défauts à ce jeu en comparaison avec les épisodes originaux, je suis tombé sous le charme ! C’est un très bon jeu avec véritable un challenge et plus de surprises que l’on imagine. A essayer si vous aimez découper du soldat !

Les plus

Les moins

• Level design
Character design (strider et tous les ennemis)
Techniquement pas révolutionnaire mais extrêmement efficace
Difficulté qui présente un vrai challenge
Stratégie via l’utilisation des différentes armes
Boss charismatiques
Côté exploration sympa
Défis supplémentaires
Artworks de toute beauté
Hiryu a la classe

• Pas de New Game Plus
Pas de multi ou coop

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