Les studios japonais de Game Freak Inc ne sont pas seulement bons à développer des jeux Pokémon depuis presque vingt ans. Ils sont aussi capables de sortir de bons petits jeux comme Tempo The Badass Elephant qui vient de sortir cette semaine sur Playstation 4, Xbox One et Pc via Steam. C’est le premier jeu de Game Freak Inc sur les plateformes Next-Gen.

Tembo travaille pour des cacahouètes lui !

Le monde est en danger ! Les armées de Phantom ont envahi Shell City et malgré ses efforts, l’armée ne peut rien faire face à la puissance de son ennemi masqué qui débarque en masse avec ses troupes équipées des machines de guerre destructrices. Mais pour augmenter ses chances de succès face à cette menace, le Général Krenman fait appel à un de ses vieux camarades qui pourrait changer la donne : Tembo, l’éléphant le plus badass de l’histoire. Le pachyderme quitte alors son île paradisiaque pour mettre fin aux agissements de Phantom.

Après un court tutoriel qui vous explique comment anéantir vos ennemis, vous débarquez dans le quartier général de Shell Army, où Krenman vous explique votre mission : Ecrabouiller, pulvériser et atomiser tout ce qui porte un masque de squelette et surtout détruire trois colosses Phantom. Vous devez aussi trouver et sauver les civils qui ont été faits prisonniers par l’ennemi mais aussi de quoi vous remplir la panse avec les milliers de cacahouètes qui se trouvent sur votre chemin.

Un monde en forme de cacahouètes

Côté graphismes, Tempo The Badass Elephant est assez beau avec son côté cartoon, ses animations et une belle palette de couleurs bien vives. Les designers de Game Freak Inc ont fait du bon boulot avec une grande variété des environnements allant de la jungle à la ville en passant par la montagne ou un parc d’attraction. Le level design est superbe et le tout fourmille de détails et d’animations en tous genres et je n’ai pas vu la moindre baisse de framerate tout au long du jeu. On voit des cacahouètes un peu partout dans le jeu, que ce soit la forme de Shell City ou encore celle des hélicoptères de Shell Army. Bref, un vrai régal pour les yeux, rien à reprocher au jeu de ce côté-là.

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Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine

En ce qui concerne le gameplay du titre de Game Freak Inc, il n’y a pas plus simple puisque les déplacements et les attaques s’effectuent avec seulement trois touches de la manette en plus de la croix directionnelle. Dans ce jeu de plateforme en 2D à scrolling horizontal, Tembo a beau être un militaire mais il n’a pas besoin d’armes pour se défendre puisque qu’il est une de destruction massive à lui tout seul. Il est capable de sauter très haut, de planer ou d’écrabouiller ses ennemis mais il est surtout capable de foncer tête baissée et défences en avant dans le tas à toute vitesse pour tout pulvériser sur son passage. Le jeu en lui-même n’est pas très difficile. Une fois que vous avez compris comment vous débarrasser des divers adversaires, ça passe comme dans du beurre de cacahouète. Il faut juste faire attention à bien récolter un maximum d’arachides afin de produire des pots de beurre de cacahouète qui représentent votre nombre de vies. Une fois à zéro, vous devez recommencer le niveau où vous êtes depuis le début au lieu de redémarrer à un checkpoint. Heureusement que le Général Krenman a toujours quelques pots sur lui.

Au final la plus grosse difficulté du jeu est de trouver tous les otages et d’avoir le nombre de soldats Phantom requis pour débloquer les niveaux suivants. Donc il faut bien prendre son temps afin de fouiller un peu partout dans les stages afin de tout récupérer d’un coup sous peine de devoir refaire les niveaux plusieurs fois. Le seul reproche que je peux faire au titre au niveau de son gameplay, ce sont les attaques vers le bas car celles-ci s’enclenchent par une simple pression du joystick. Par moments, sans le vouloir il arrive de détruire des éléments du décor nécessaires pour atteindre des cacahouètes ou des otages à libérer. Les développeurs auraient pu mettre cette action sur une autre touche vu qu’il y en a pas mal de libres.

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Un éléphant ça trompe énormément