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Test de The Evil Within sur Playstation 4

The Evil WithinThe Evil Within est le dernier projet de Shinji Mikami (Créateur de Resident Evil) en collaboration avec Tango Gameworks et Bethesda et il s’agit d’un survival horror qui se veut gore et bien flippant. Dès les premiers trailers jusqu’à sa sortie en octobre dernier, la couleur a été annoncée avec une ambiance cauchemardesque au point que certains n’oseront pas affronter le mystère qui règne autour de Sebastian Castellanos.

Que vaut ce jeu issu de la collaboration entre tout ce beau monde ? A vous de le découvrir dans ce test !

Une atmosphère lugubre et terrifiante

the evil withinLors de son enquête sur une série de meurtre dans un hôpital psychiatrique, notre héros Sebastian Castellanos se fait rapidement prendre à partie et il se retrouve pendu par les pieds dans une pièce dans laquelle on comprend rapidement qu’il vaut mieux en sortir au plus vite. Un faux pas et c’est la mort assurée ! Le jeu n’a qu’un crédo : vous faire flipper dans chacune des zones que vous traverserez tout au long des qinze chapitres, et ça marche plutôt bien même si cela relève plus de la surprise que de la peur à proprement parler. L’ambiance est telle, que l’on se demande ce qu’il va se passer lorsque l’on rentre dans une nouvelle pièce. En effet, en proie à de violentes migraines, Sebastian pourra se retrouver d’un endroit à l’autre à priori sans aucun lien entre les deux. Cela renforce le sentiment d’insécurité aussi bien pour le héros mais également pour le joueur ! Surtout que les bandes noires en permanence qui se situent en haut et en bas de l’écran l’intensifient de plus belle et confère même un aspect cinématographique du meilleur effet. Seul bémol, ceux qui auront un petit écran verront plus cela comme un inconvénient. Même si l’histoire du jeu met un certain temps à se mettre en place l’apparition de Ruvik, votre pire cauchemar, vous donnera quelques réponses au fur et à mesure de votre progression. Les seuls endroits où l’on se sent en sécurité (la plupart du temps) sont des petites pièces baignées par une faible lueur accompagnée de la musique « Clair de lune » de Debussy. Cela vous permettra de trouver les fameux miroirs et ainsi vous retrouver dans un asile où vous pourrez sauvegarder et améliorer votre personnage.

Un gameplay classique mais efficace

Pour faire face aux nombreux ennemis qui vous barreront la route, Sebastian aura un arsenal limité qui s’étoffera au fil du temps, allant du fusil à pompe jusqu’au fusil de précision en passant par l’arbalète avec laquelle vous pourrez crafter vos propres carreaux. Pour changer d’arme vous devez par passer un menu qui ralentit le temps mais ne l’arrête pas, vous devez donc être rapide si vous ne voulez pas mourir entre temps.

the evil withinPour étoffer votre arsenal, vous aurez en plus la possibilité de ramasser tout un tas d’armes utilisables au corps à corps sur le cadavre des ennemis que vous aurez tué. En revanche cela ne s’applique pas à ceux qui possèdent des armes à feu. Les munitions quant à elles sont relativement rares et devront être utilisées à bon escient, d’autant plus que tous les monstres sont très résistants puisqu’il leur faut plusieurs balles dans la tête ou environ cinq ou six coups au corps à corps. En revanche s’ils sont à terre mais que leur tête n’a pas explosée, ils pourront se relever et continuer à vous chasser. La seule option qui s’offre à vous pour vous en débarrasser complétement est de brûler leurs corps grâce à des allumettes. La furtivité reste donc votre meilleure alliée puisque vous pourrez asséner un coup fatal en vous faufilant dans le dos de votre adversaire sans vous faire repérer. A noter que lorsque l’on est accroupi il est impossible de tirer avec son arme. Le gameplay est très ressemblant à celui d’un Resident Evil mais contrairement à un certain Léon, Sebastian peut très bien tirer tout en bougeant… Il y a également toute une ribambelle de pièges qui sont dissimulés sur votre chemin et qui pourront vous tuez si vous allez un peu trop vite ou si vous n’y prêtez pas attention. D’un autre coté vous pouvez tenter de les désamorcer. Si vous y arriver vous obtiendrez des pièces détachées servant à la fabrication de vos carreaux en revanche si ce n’est pas le cas, le piège se déclenchera entrainant peut être votre mort.

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De la variété dans les environnements mais aussi dans le bestiaire

the evil withinMalgré les quelques zones un peu ouvertes, le jeu reste très couloir et offre divers environnements aussi riches les uns que les autres, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vous visiterez par exemple des maisons, des hôpitaux, des forêts, des villes et j’en passe. Graphiquement, autant les décors intérieurs sont plutôt bien réussis tout comme les personnages, autant lorsque l’on se trouve à l’extérieur on déchante très vite car c’est plus que limite si l’on compare à d’autres jeux du moment. Coté bestiaire, hormis les ennemis classiques que l’on rencontre à la pelle, d’autres sont beaucoup plus dangereux et l’on se rend très vite compte que le danger peut venir de n’importe où. Vous rencontrerez rapidement des ennemis invisibles, certains pouvant grimper aux murs ou encore un grand costaud et sa tronçonneuse, un classique tout droit tiré de Resident Evil. Ce n’est qu’un petit aperçu de ce qui vous attend et il y en a des bien plus coriaces que ça ! Il faut également redoubler de prudence lors des combats contre les boss puisqu’il faut savoir comment en venir à bout pour chacun d’entre eux. Bien évidemment leur tirer dessus dans la tête ne sera pas toujours suffisant.

Vos neurones seront mis à rude épreuve

the evil withinJe pense que vous l’aurez compris mais dans The Evil Within le sang et les cadavres sont à l’honneur. Mais vous devrez également réfléchir puisque des casse-tête seront aussi de la partie. Rassurez-vous il n’y a rien de bien méchant et même les néophytes pourront les résoudre sans trop de problèmes. Il vous faudra également explorer chaque recoin de la carte puisqu’il y a de nombreux objets à trouver comme par exemple du gel vert qui permet d’améliorer son personnage, des munitions ou encore des trousses de soin. Mais il y a aussi des statuettes qui sont bien cachées dans les différents niveaux du jeu. En cassant ces dernières vous obtiendrez une clé permettant d’ouvrir un coffre parmi les 50 à votre disposition dans l’asile. Vous pouvez ouvrir n’importe quel coffre et vous obtiendrez une récompense aléatoire comme des munitions, une grande quantité de gel vert ou encore des clés qui vous donnent le droit d’ouvrir deux autres coffres.

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Conclusion

15

The Evil Within nous plonge dans un univers terrifiant où chaque pas doit être mûrement réfléchit pour pouvoir rester en vie. Comptez une bonne quinzaine d’heures pour terminer cette aventure hors du commun et réussir à vaincre vos peurs, ce qui est déjà bien pour un jeu solo d’autant plus qu’un New Game Plus est présent. Côté technique, rien d’innovant en soi mais il fournira au joueur de grosses sensations à faire froid dans le dos. Ce qui est dommage, c’est que l’histoire monte en puissance tout au long du jeu pour au final perdre un peu de son souffle vers la fin.

Les plus

Les moins

• Ambiance glauque
Insécurité permanente
Environnements variés
Quelques énigmes qui apportent un côté réflexion
New Game Plus
Histoire prenante…

• …Mais qui met de temps avant de prendre place pour au final retomber vers la fin
Décors extérieurs peu travaillés
Le cinémascope qui peut déplaire
Pas de V.O.

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