Cinq ans après la sortie du dernier opus sur Playstation 3 et Xbox One, la saga The King of Fighters est enfin de retour avec un énième et premier volet sur les consoles nouvelle génération. Enfin que je dis les consoles je devrais dire la console puisque le jeu toujours développé par les studios japonais de SNK Playmore est une exclusivité Playstation 4.
Le jeu sort le 26 Août prochain en France donc si vous cherchez un avis, voici le mien.
En route pour un nouveau tournoi KOF avec un casting assez impressionnant
Une fois de plus, les meilleurs combattants au monde (et d’ailleurs) sont réunis afin de participer au grand tournoi King of Fighters organisé par Antonov. A la tête d’Antonov Corporation, le puissant homme d’affaires russe qui a organisé ce tournoi après en avoir obtenu les droits n’est pas qu’un businessman puisque pour vous emparer de la ceinture de champion, c’est lui qui faudra battre. Ce personnage me fait beaucoup penser à Mr Santan dans Dragon Ball : Riche et adoré par le publique qui ne rate pas une occasion pour sortir des âneries. Mais la différence c’est qu’Antonov sait bien mieux se battre. Bon, par contre l’histoire du jeu n’est pas du tout passionnante malheureusement et à part quelques phases de dialogues assez rares entre certains personnages lorsqu’ils se rencontrent, il n’y a pas grand-chose de bin intéressant à par enchainer les combats jusqu’au générique de fin.
Dans ce mode histoire, pour obtenir la ceinture de champion vous devrez constituer un groupe de trois personnages. Soit vous prenez ceux d’une même équipe ou alors vous pouvez très bien faire celle avec vos persos préférés. Si ma mémoire est bonne, les fanatiques de la saga seront ravis d’apprendre que la quasi-totalité des personnages les plus connus sont de retour dans cet opus comme Terry Bogard, Mai Shiranui, Kyo Kusanagi ou encore Iori Yagami. Ils sont plus d’une trentaine auxquels il faut rajouter pas moins de 19 nouveaux combattants ce qui nous fait un total de 50 protagonistes jouables ce qui n’est pas mal du tout !
Encore et toujours en 2D
On aurait pu penser que pour ce grand retour SNK Playmore retente la 3D comme dans les deux The King of Fighters: Maximum Impact sortis sur Playstation 2 il y a un peu plus de 10 ans. Mais au final, les développeurs ont opté pour un plan 2D surement plus apprécié par les fans de la saga mais cette fois avec des personnages modélisés en 3D. Fini les sprites, place aus modèles en trois dimensions pas trop mal réalisés même si pour une exclusivité Playstation 4 j’aurais aimé un un visuel un peu plus poussé. Pour ce qui est des décors, ils sont eux aussi en 3D tout comme leurs animations, sont assez nombreux et proposent pas mal de diversité d’environnement. En tout il y en a un peu moins d’une vingtaine qui vont de la Super Arena d’Antonov à ceux situés en Chine devant la grande muraille ou au Mexique dans un ring de lucha libre. Comme je le dis toujours, avec les jeux de course ce sont les jeux de baston qui se doivent d’être fluides. Comme le titre de SNK ne repousse pas non plus les limites de la puissance de la Playstation 4, il est en 1080p 60 FPs et il est surtout très fluide sans la moindre petite baisse de framerate ce qui est toujours agréable.
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Quelques nouveautés au niveau du gameplay
Je n’ai pas eu l’occasion de jouer aux deux derniers volets de la franchise sortis sur Playstation 3 et Xbox 360 donc impossible de vous dire ce qu’il y a de nouveau de ce fait je vais plutôt vous dire ce que propose ce The King of Fighters XIV. Les combats se déroulent en teams de 3 contre 3 en général mais il est possible en versus de faire un bon vieux 1 vs 1 si vous le souhaitez. En combat les combos se réalisent tout simplement comme dans la plupart des titres du genre mais il y a quelques mouvements spéciaux bien utiles. Les blowbacks le sont pour éjecter vos adversaires à l’autre bout de l’écran et préparer par exemple votre attaque MAX disponible une fois que vous avez la jauge correspondante remplie et avant que celle-ci ne se vide. Ceux qui n’ont pas trop l’habitude d’enchainer des combos, ils pourront tout de même aligner quelques coups d’affilé aux adversaires grâce au Rush qui s’active tout simplement en appuyant plusieurs fois d’affilée sur la touche carré. Si en plus vous avez une jauge de puissance au moins et que le mode MAX est actif, la dernière attaque portée en Rush sera plus puissante. Enchainez tout cela avec des combos et des mouvement super spéciaux Climax et vous devriez vous en sortir. Après c’est comme tous les jeux de baston, il faut pas mal d’heures pour maitriser un personnage surtout que la cinquantaine de disponibles proposent tous un gameplay différent.
Le jeu est accessible à tous et propose bien-sûr plusieurs niveaux de difficulté de l’IA. Comme la quasi-totalité des jeux de baston de ce genre, vous aurez un peu plus de mal avec le boss de fin qui a toujours un peu plus de puissance comparé à tous vos adversaires précédents. Lorsque vous perdez en mode histoire, vous avez la possibilité de continuer en choisissant ou non un des bonus de compensation qui vous sont proposés comme par exemple une jauge de puissance plus remplie, la vie de l’adversaire diminuée ou bien carrément le tout en même temps si vraiment vous n’y arrivez pas. En revanche, si en mode versus vous trouvez le niveau de l’IA bien trop faible pour vous, en plus de la difficulté max il vous est possible de vous rajouter un handicap en baissant le niveau de votre barre de vie par exemple.
Du basique niveau modes mais il y a de quoi faire
Pour finir une fois le mode histoire en difficulté moyenne, il faut environ une quarantaine de minutes comme vous pourrez le voir dans la vidéo présente dans ce test avec la team Japan de Kyo Kusanagi. Donc si vous voulez le refaire avec les 16 équipes disponibles, je vous laisse faire le calcul. Ensuite en offline, en plus de ce mode histoire, les tutos, les trainings, et les versus possibles, vous avez le mode Mission en plus qui comprend trois types de jeu. Le premier qui est plus réservé à ceux qui ont l’habitude des combos vous proposera de réaliser tous les enchainements de chaque personnage du jeu avec cinq niveaux de difficulté. Ensuite vous avez le contre le montre où vous devez vous débarrasser de 10 adversaires le plus rapidement possible et le mode survie où vous devez en éliminer le plus possible avant que votre barre de vie ne se vide. Tout cela est basique dans l’ensemble mais permet de varier un peu le gameplay. Ceux qui aiment les bonus pourront aussi s’amuser à débloquer tout un tas d’illustrations, cinématiques, sons et artworks en remportant des matchs.
Bien-sûr le jeu dispose d’un mode en ligne dans lequel vous pourrez vous mesurer aux joueurs du monde entier et vous prendre ou mettre des roustes magistrales ! Il vous est possible de créer un profil avec une carte customisable avec des icônes et des titres débloqués comme dans la plupart des jeux de baston actuels. Pour le moment, sur tous les matchs faits en ligne (et les nombreuses raclées prises), j’ai eu tout de même quelques problèmes. Pas de soucis de ralentissements si vous faites bien attention sur qui vous tombez mais à part le fait que j’ai eu du mal à trouver des parties du fait que le titre ne soit pas encore sorti, certains combats se sont terminés par des freezes m’obligeant de redémarrer le jeu à chaque fois. J’ai malheureusement l’impression que c’est le résultat de rage quit intempestif des autres joueurs plus d’autre chose. Et vu que cette action ne semble pas être sanctionnée pour l’instant, je vous laisse imaginer. Mais pour le moment le jeu n’est pas encore sorti donc si cela change avec la grosse vague de joueurs qui vont arriver dans quelques jours, je réviserais mon jugement.
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