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Test de Tom Clancy’s The Division 2 sur Xbox One X

Trois ans après la sortie du premier opus, Massive Entertainment et un bon paquet de studios d’Ubisoft proposent aux joueurs de découvrir une suite à Tom Clancy’s The Division. On prend les mêmes bases de jeu, on change d’environnement, on ajoute quelques nouveautés et nous avons un second volet qui reste dans la continuité du premier sans trop de prise de risque de la part des développeurs. Enfin bref, si vous vous demandez encore si cette suite est bonne, voici mon avis sur la version Xbox One X de The Division 2.

Au revoir New York, bonjour Washington D.C.

Tom Clancy’s The Division 2 se déroule quelques mois après les évènements du premier opus. Après avoir exploré de fond en comble les rues et les sous-sols de la grande pomme, vous voilà à Washington D.C. avec d’autres agents de la Division. La capitale américaine est la cible d’une nouvelle menace et des rumeurs disent qu’une grosse attaque contre le capitole va avoir lieu. En plus de cela, la ville est en proie à des conflits qui opposent plusieurs factions ennemies qui se battent pour prendre le contrôle de ce vaste territoire. Bref, votre mission ne va pas être simple avec tout ce beau monde en face de vous qui est armé jusqu’aux dents.

Le problème avec ces jeux looter shooter qui se jouent en coopération à plusieurs, c’est que les scénarios ne sont jamais très poussés et passionnants. De toute façon, il faut avouer que lorsque l’on joue avec d’autres personnes, on ne fait pas trop attention à la trame scénaristique la plupart du temps. On se contente d’enchaîner les missions et de les refaire plusieurs fois pour avancer dans le jeu et améliorer le stuff de son personnage au maximum.

Les mêmes mécaniques de base du premier opus

Ceux qui ont joué au précédent opus de la franchise ne seront pas dépaysés par le gameplay de cette suite. Massive Entertainment a repris les mécaniques de base et y a ajouté ou changé quelques éléments nouveaux. Comme beaucoup de jeux du genre looter shooter comme Anthem récemment, Tom Clancy’s The Division 2 est vraiment un titre qui se joue en coopération avec des amis ou d’autres joueurs puisqu’en solo il n’est vraiment pas fun. Le jeu vous donne la possibilité de créer un clan mais surtout un groupe de quatre agents pour partir en mission. Si vous n’avez pas d’amis sur le jeu, vous trouverez facilement des joueurs avec qui accomplir vos missions ou les leurs. Dans les deux cas, le jeu rééquilibre le niveau des membres de l’équipe histoire que tout le monde soit apte à aller dans les mêmes zones. Comme pour le jeu précédent, la map est divisée en plusieurs parties avec un niveau recommandé qu’il est conseillé de respecter. Vous vous en doutez, avant d’aller vous promener dans les zones avec des niveaux plus hauts que le vôtre, il va falloir monter votre level si vous ne voulez pas littéralement vous faire exploser par l’IA en quelques secondes.

Dans votre exploration de Washington D.C., vous n’avez pas simplement des dizaines de missions principales et secondaires à remplir. On peut dire que le jeu propose pas mal de choses à faire en plus avec des bases à améliorer, des camps ennemis à capturer, des forteresses à attaquer, des ressources à trouver, des cibles à éliminer, des otages à sauver, ou encore des tonnes d’objets à collecter. Mais toutes ces nombreuses activités vont surtout vous permettre d’améliorer votre équipement ce qui reste le plus important. De ce côté, le jeu propose une fois de plus un sacré paquet d’armes en tous genres et si vous ne trouvez pas celle qu’il vous faut c’est que vous êtes très difficile… Fusils d’assaut, fusils à pompe, snipers, mitraillettes, pistolets, le choix est impressionnant et tout cet arsenal est personnalisable avec plusieurs mods. Alors que dans le précédent jeu on ramassait tout un tas d’accessoires à équiper sur les armes directement sur le cadavre de nos ennemis, désormais c’est uniquement via le craft que vous pouvez vous les procurer. Mais avant de pouvoir les fabriquer, il faut récupérer les schémas en remplissant des missions et des objectifs ou en les achetant. Autre différence : Désormais, chaque accessoire est utilisable simultanément sur plusieurs armes ce qui était impossible auparavant. Bref, vous l’aurez compris, avant d’avoir un setup digne de ce nom et équipé à fond, un sacré paquet d’heures de jeu va passer.

En plus de vos armes, vous avez aussi toutes vos parties d’armure à personnaliser et à améliorer sans compter sur les gadgets que l’on appelle compétences. On retrouve celles présentes dans le premier volet aux côtés de nouvelles comme le drone, la ruche, la luciole ou le lanceur chimique. Elles ont toutes plusieurs variantes à débloquer et avec la possibilité d’avoir deux compétences équipées en même temps, je vous laisse imaginer tout cela en action lorsque vous jouez en coopération à quatre. Au niveau 30, les joueurs ont la possibilité de débloquer l’une des trois spécialisations pour leur personnage et ils ont le choix entre le Survivaliste, le sniper et le démolisseur qui possèdent chacun une arme spécifique en prime.

La Dark Zone est toujours de la partie. Enfin je devrais dire les Dark Zones puisque désormais il y en a trois en tout. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ces aires de jeu qui se situent sur la map sont des zones où en plus de l’IA, vous rencontrez d’autres groupes de joueurs. Donc avant d’y mettre les pieds il est fortement conseillé de bien s’équiper. Mais comme dans le premier opus, vous y aventurer peut-être assez bénéfique puisqu’on y trouve des items de meilleure qualité plus régulièrement que dans les zones de PVE. La seule différence c’est que par moments ils peuvent être contaminés et qu’il faut passer par la case extraction pour en profiter, étape qui peut attirer d’autres joueurs qui voudraient s’emparer de votre butin.

En tout cas, l’intelligence artificielle du jeu est loin d’être mauvaise et elle est assez redoutable. Comme je le dis un peu plus haut, gare à vous si vous trainez dans des zones de plus haut level. Mais en général l’IA reste assez efficace, bouge beaucoup et arrive de tous les côtés ce qui vous force à changer souvent de position d’attaque puisque vous êtes sous pression constamment durant les affrontements. Par contre, comme le premier jeu, vous videz un sacré paquet de chargeur sur vos ennemis surtout si ces derniers sont énormes avec de grosses armures ou s’il s’agit de boss. Ils ont toujours un point faible à viser en priorité si vous voulez utiliser un peu moins de munitions surtout que parfois ça leur met le feu, les empoisonne ou les fait exploser. Le seul moment où l’IA est débile, c’est lorsqu’elle descend ou monte une échelle ou lorsqu’elle débarque à la chaîne dans un couloir ce qui en fait une proie facile. J’allais oublier : Le jeu est plus difficile que le premier The Division si vous vous posez la question. Le rush et le bourrinage marchent rarement dans cette suite.

Toujours aussi clean d’un point de vue technique

Le précédant opus de la série est sorti à l’origine sur la version de base de la Xbox One. Déjà à l’époque, le jeu m’avait bien scotché au niveau des graphismes avec le moteur Snowdrop Engine qui faisait des merveilles pour sa première utilisation. Quelques mois après la sortie des versions upgradées des consoles, Ubisoft a proposé des mises à jour gratuites mais je n’ai jamais eu l’occasion de relancer le jeu depuis. Pour The Division 2, le moteur maison d’Ubisoft fait une nouvelle fois des merveilles avec des graphismes en 4K native sur Xbox One X et c’est un véritable régal pour la rétine. Les effets de lumière sont de toute beauté même si par moments le jeu est tellement sombre que l’on ne voit rien du tout à l’écran même en mettant la luminosité du jeu au maximum. Il y a aussi un poil de clipping à l’horizon par moments mais rien de bien méchant à signaler mis à part ça.

Mais là où les développeurs ont fait un sacré boulot c’est au niveau du level design. La map est vraiment grande (surtout qu’on est constamment à pied) et l’ambiance post apocalyptique de cette suite est aussi bonne que dans le premier volet avec des environnements variés et vraiment très détaillés. Le tout est sublimé par un cycle jour/nuit et des conditions météorologiques très réussies et variées. En revanche, je dois avouer que la neige de New York me manque un peu pour le coup.

Une sacrée durée de vie avec des tonnes de choses à faire

Si comme moi vous prenez votre temps dans ce genre de titre afin d’avoir le meilleur stuff possible pour votre personnage, le jeu va vous prendre du temps surtout si vous souhaitez tout faire. Il est facile de dépasser aisément la centaine d’heures de jeu avec The Division 2 si vous n’avez pas peur de certaines missions répétitives. Missions, captures de zones, chasses à l’homme, évènements en tous genres, il y a de quoi faire surtout si vous faites régulièrement des aller retours dans les trois Dark Zones. Mais ce n’est pas tout puisqu’une fois l’histoire principale terminée, il y a un contenu end-game assez important qui ne se résume pas juste à refaire certaines missions. Vous avez le droit à un nouvel arc scénaristique avec les Black Tusk qui débarquent en ville, une nouvelle faction qui fait passer les autres pour des enfants de cœur. Tout cela c’est sans compter la pléthore de contenus déjà annoncés par Ubisoft pour l’année qui suit le lancement du jeu avec entre autres une petite visite au pentagone que nous sommes impatients de faire.  Il faut préciser tout de même que comme dans les derniers jeux d’Ubisoft, tout le contenu est gratuit et que le season pass sert simplement à débloquer le contenu une semaine avant tout le monde. Pour finir, si vous aimez le PVP, en plus de Dark Zones vous avez aussi deux modes de jeu compétitifs avec Escarmouche qui est un match à mort par équipes basique et Domination où vous devez capturer des points de contrôle.

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