Test de World of Final Fantasy sur Playstation 4

On ne peut pas dire que les fans de la franchise de Square Enix ne sont pas gâtés cette année. Final Fantasy XIV à le droit à des tonnes de mises à jour, Mobius Final Fantasy sort sur IOS et Android et avant de ne voir débarquer le quinzième opus au mois de Novembre, World of Final Fantasy vient de débarquer chez nous en exclusivité sur Playstation 4 et Playstation Vita.

Après plus d’une trentaine d’heures de jeu à mon actif et des dizaines à venir, je vous propose de découvrir mon avis sur la version Playstation 4 du titre de Square Enix.

Lann et Reynn à la recherche de leurs souvenirs perdus

Tout commence alors que Lann vient de se réveiller après avoir fait un rêve étrange. Alors qu’il arrive en retard à son travail, il tombe nez à nez avec une femme qui attend d’être servie. Sa sœur Reynn qui débarque soudainement lui fait remarquer qu’à part eux, les rues de la ville sont désertes. C’est la mystérieuse cliente qui leur explique qu’ils se trouvent dans une dimension qui échappe au cycle du temps. Avec l’aide de Tama, une créature très amicale, Lann et Reynn apprennent qu’ils sont des Myramanciens autrefois très puissants et que leur tatouage qu’ils ont sur le bras leur permet de capturer et contrôler des Myrages, des créatures chimériques. Seul problème : Ils ne se souviennent de rien et vont devoir tout réapprendre. Dans l’espoir d’y retrouver leurs souvenirs perdus et leurs origines, ils vont explorer le Grymoire et découvrir des mondes, des personnages et des créatures tous issus de l’univers de la saga de Final Fantasy.

Quand le monde de Final Fantasy rencontre celui de Pokémon

Difficile voire impossible dans ce test de ne pas citer Pokémon. Une fois que vous commencez à explorer le monde du Grymoire, vous allez croiser tout un tas de créatures appelées Myrages qu’il est possible de combattre et capturer. C’est à peu près la même chose que pour attraper les bestioles de Nintendo : Il faut les affaiblir la plupart du temps mais il faut surtout trouver leur point faible avant de pouvoir les capturer avec des prismes. Pour cela, vous disposez de la capacité d’acuité qui permet d’analyser le Myrage et de connaitre la démarche à suivre pour qu’il soit potentiellement capturable. Je dis potentielment car pendant la procédure, il peut très bien refuser de se laisser faire. Bien-sûr, certains sont un peu plus tendus que d’autre à attraper et il faut s’y reprendre à plusieurs fois avant de les rajouter à votre collection de Prismalithes. Il vous est possible de partir à l’aventure avec une dizaines de mirages au maximum. Le surplus sera envoyé directement dans la malle de Sérafie qui sert aussi à métamorphoser les compagnons que vous avez fait évoluer.

Sur la dizaine de mirages qui vous accompagne, quatre vous suivent dans les combats. Ceux présents dans votre groupe gagneront de l’expérience tout comme les six qui sont passifs qui en récupèrent un faible pourcentage (toujours mieux que rien). Cela permet de faire évoluer plus de compagnons simultanément et ce n’est pas plus mal car il y en a plus de 150 à collecter ! A chaque niveau gagné, les Myrages obtiendront un point de compétence à utiliser dans un système de sphèrier vu à maintes reprises dans la franchise. Le remplir débloquera tout un tas de nouveaux sorts et compétences mais aussi des habilités qui vous permettent d’évoluer dans les environnements et d’atteindre des endroits inaccessibles pour tomber sur des coffres ou des Mégamyrages rares par exemple. En remplissant certaines conditions, vous pourrez même faire évoluer l’apparence de vos compagnons si cela est possible ce qui les fait changer de taille, un élément important dans le jeu.

Alors qu’ils ont une taille normale dans leur monde, une fois qu’ils ont mis les pieds dans le Grymoire Lann et Reynn ont la possibilité de changer d’apparence à tout moment et de rapetisser pour ressembler à des personnages tout mignons façon chibi. De la sorte il vous est possible d’avoir deux configurations d’attaque dans les combats : En taille normale ou en chibi. La formation que vous optez en combat est déterminée par taille que vous avez au moment où rencontrez un ennemi.  World of Final Fantasy propose un système de pyramide ce qui est pour le moins original. Il lie l’un de nos héros à deux compagnons ce qui additionne leurs statistiques et leurs compétences. Sous la forme chibi, Lann et Reynn se retrouvent empilés en mode sandwich entre un Myrage de grande traille et un petit. En mode Gigantus, ils seront la base et supporteront un Myrage moyen puis un petit sur leur tête. En combat il est possible de déstructurer et reconstruire ces pyramides à votre guise mais il est aussi possible que l’ennemi le fasse à votre place en vous déséquilibrant. Certes hors formation vous pouvez attaquer six fois au lieu de deux mais vos persos sont plus facilement éliminables. A vous de créer les meilleures compositions pour faire face à chaque type d’ennemis. C’est pour cela qu’il faut faire évoluer un maximum de Myrages de différents types en même temps et penser à ceux qui sont dans la malle.

Lann et Reynn évoluent aussi mais c’est un peu moins compliqué à gérer. Ils ne font de monter de niveau et par paliers ils débloquent dans certains conditions la possibilité de porter plusieurs Myralithes. Ces pierres rares qui confèrent de nouvelles compétences à nos deux personnages se trouvent dans des coffres ou en complétant les sphèriers des Myrages. En plein combat, tout ce beau monde agit selon une jauge ATB (Active Time Battle) qui détermine un ordre de passage. Comme vous pourrez le voir dans la vidéo présente dans ce test, ce n’est pas un ordre fixe puisqu’il peut varier en fonction de la statistique de vitesse de chaque personnage. Le jeu ne propose pas de niveaux de difficulté mais en revanche, il existe trois modes de combat dans les options et ceux-ci déterminent comment la jauge ATB réagit. En mode passif, vous avez tout votre temps pour construire votre stratégie. En mode Semi actif la jauge s’arrête lorsque vous faites votre choix mais en actif elle ne s’arrête jamais ! Ce dernier est un poil plus stressant tout de même car il demande un bon niveau de réaction. Mais si vous faites bien monter le niveau des personnages et des Myrages, le jeu ne pose pas trop de problèmes en général.

[widgetkit id= »64″ name= »2016-10-29 Test de World of Final Fantasy sur Playstation 4 Gal1″]

Le Coteau des Neuf-Fresnaies

Il faut aussi que je vous parle du Coteau des Neuf-Fresnaies, la ville d’origine des jumeaux. C’est le hub du jeu où il est possible de faire pas mal de choses. Vous pouvez vous y reposer dans votre appartement et jouer à des jeux vidéo sur votre console. Même s’il est possible de le faire aux portes de téléportation, vous pour parler à Sérafie et gérer les Myrages présent dans la malle. Vous pourrez faire le plein de consommables dans le magasin de miss Chocolatte en échange de quelques Gils. Il vous est aussi possible d’aller voir un Tomberry qui gère un colisée dans lequel vous pouvez affronter des Myrages puissants que vous avez déjà rencontré. La bonne surprise est que vous y retrouverez aussi un mode multijoueur dans lequel vous pouvez faire combattre vos formations de Myrages contre celles d’autres joueurs. Vous pouvez aussi y faire des échanges de compagnons dans des rooms si vous en recherchez un que vous n’arrivez pas à trouver. Le Coteau des Neuf-Fresnaies est aussi l’occasion de faire la connaissance d’une jeune fille sans nom qui va vous faire vivre les histoires d’autres personnages rencontrés dans l’aventure. Vous ne resterez pas passifs puisqu’à la fin, vous prenez leur place et combattez les ennemis qu’ils rencontrent. Mais la demoiselle vend surtout des insignes de Sauveurs en échange de gemmes astrales assez rares. Ils servent à invoquer en plein combat des personnages croisés dans l’aventure et qui ne sont ni plus ni moins des protagonistes connus des différents univers de la saga Final Fantasy. Cloud, Tifa, Squall, Yuna et bien d’autres vous donneront un coup de main lorsque vous aurez rempli la jauge des sauveurs avec des invocations toutes plus belles les unes que les autres.

Chibi style

Dès les premières secondes, on voit que l’on a à faire à un jeu à l’opposé du prochain Final Fantasy XV avec un univers bien plus coloré et enfantin. On se rapproche plus d’un Kingdom Hearts au final et le jeu est loin d’être moche mise à part un peu d’aliasing de temps en temps. Retrouver les monstres et croiser une tripotée de personnages issus de la franchise le tout modélisé en Chibi tout mignon est un pur régal même s’il y à parier que certains n’aimeront pas du tout le genre. Que dire des environnements qui, même s’ils ne proposent pas des surfaces énormes, sont vraiment variés et s’inspirent eux aussi des précédents Final Fantasy avec en fond des thèmes musicaux remixés connus des joueurs. Juste un petit exemple : Imaginez parcourir l’intérieur d’un réacteur Mako avec l’un des premières musiques (remixée) que vous entendez dans Final Fantasy VII. Par contre, se coltiner les voix anglaises tout simplement immondes et mettre le doublage japonais en édition Day one uniquement, on frôle le ridicule… Pour moi, un jeu en provenance de l’archipel avec des doublages anglais c’est insoutenable…

[widgetkit id= »65″ name= »2016-10-29 Test de World of Final Fantasy sur Playstation 4 Gal2″]

[review]