15 Mai 2012, une date qui restera gravée de l’univers des Pcistes, qui marque la sortie de Diablo 3. Un développement qui a débuté en 2001, il a fallu attendre plus de 10 ans avant que le célèbre RPG de type Hack and Slash de Blizzard ne revienne pour le plus grand bonheur de ses fans. Il est la suite directe du précédent opus, se déroulant 20 ans après les événements de Diablo 2.
Cette franchise a toujours été considérée comme une référence pour les jeux du même genre, d’ailleurs qui n’a jamais entendu les termes de « Diablo-like ». Il a été le premier à introduire le principe du « pointer et cliquer » repris maintenant dans la majorité des RPG actuels.
Une nouveauté majeure a été apportée à la franchise Diablo. Il faudra une connexion internet permanente pour pouvoir accéder au jeu, même pour jouer en solo.
Une incroyable épopée
Lorsque l’on lance pour la première fois un jeu qui a pris tant de temps à sortir, on s’attend forcément à extraordinaire aventure qui nous en mettra plein des yeux.
Avant toute chose, il va falloir créer son personnage parmi 5 classes mise à notre disposition :
- Le barbare : un personnage à la fois classique et efficace, présent dans presque tout les RPG. Muni d’une épée ou d’une hache, il est l’incarnation de la puissance.
- Le chasseur de démons : Maitre dans l’art de la furtivité, il tuera ses ennemis d’une précision redoutable que ce soit avec un arc ou arbalète.
- Le moine : Sa foi et sa maitrise des arts martiaux font de lui une menace à ne pas négliger.
- Le féticheur : Ce personnage à l’allure d’un vaudou Aztèque, peut être considérer comme un nécromancien. Il invoque toute sorte d’aide que ce soit des chiens zombies ou encore des araignées.
- Le sorcier : Tout comme le barbare, le sorcier est un classique du RPG, maitrisant le feu, la glace, la foudre mais également le temps.
Une fois ce choix fait, l’aventure démarre directement. On regrettera, au passage, l’absence totale de personnalisation des personnages. L’histoire est divisée en 4 actes avec pour chaque, son boss final plus ou moins connu… Pour chacun, l’environnement sera très différent les uns des autres, de quoi en dépayser plus d’un, comme la ville de base, les monstres ou encore les donjons. Quand on oppose Diablo aux autres RPG, on se retrouve face à un jeu « couloir » ou notre seul chemin se trouve devant nous, avec presque aucune intersection. Cependant nous sommes bel et bien dans Diablo et il y a tout sauf des couloirs, pour notre plus grand bonheur. Pour se rendre d’un point a un autre, certes il y a un chemin mais il n’est pas délimité. Le joueur peut se balader hors des sentiers battu pour trouver toute sorte de coffres, d’ennemis ou de donjons. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, il se peut que l’éditeur de niveau soit aléatoire, dans le sens ou les régions sont différentes d’un personnage à l’autre. Vous pouvez recommencer à un nouveau personnage et vous retrouvez perdu puisque le chemin sera différent de celui que vous aviez eu auparavant.
Graphiquement le jeu est beau, des panoramas médiévaux très réussi mais sans plus. Je pense que la plupart seront même un peu déçu et s’attendaient à mieux, surtout quand on voit les prouesses dont sont capables les développeurs. Les cinématiques, quant à elles, sont extrêmement bien réalisées, au point d’être en présence d’un film.
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Jouabilité
Il est différent de tout ce que vous aviez pu voir auparavant, dans le sens ou il n’y a pas d’attaque de base. En temps normal, vous avez votre attaque de mêlée et des sorts plus puissants. Ici le clic-gauche et le clic-droit ainsi que les raccourcis clavier 1-2-3 et 4 correspondent tous à des compétences. Pour certaines classes, le moine et le féticheur en particulier, quelque soit l’arme que vous avez dans les mains, il ne l’utilisera pas … Il utilisera ses compétences sans se soucier du reste. Alors certes les statistiques de l’arme sont prise en compte dans le calcul des dégâts mais coté visuel c’est quelque peu bizarre et frustrant. Pour en revenir aux compétences, il y en a en tout, 23 réparties entre les 6 raccourcis disponibles (ce qui fait 4 en moyenne et 3 pour un raccourci). Pour chacune des compétences il y a 5 runes disponibles (ce qui fait 115 possibilités en tout !) tout au long des 60 niveaux de votre personnage. Concernant le niveau, autant vous dire que si vous voulez y arrivez il va falloir recommencer le jeu plusieurs fois. Il y a 4 difficultés :
- Normal : Fait pour découvrir le jeu, c’est un niveau relativement simple, mis à part quelques boss, vous ne serez que rarement inquiété. Pour les niveaux 1 à 30.
- Cauchemar : Pour les niveaux 31 à 40.
- Enfer : Pour les niveaux 41 à 50.
- Armageddon : Pour les niveaux 51 à 60.
Concernant la durée de vie, comptez une vingtaine d’heure pour le niveau normal, mais comme dit précédemment, le jeu dispose d’une rejouabilité énorme. Entre les chemins aléatoires et la recherche du niveau 60, l’intérêt est bien présent sans avoir cette sensation de « déjà-vu ». Environ 80h pour atteindre le niveau 60, autant dire qu’on en a pour notre argent.
Pour les plus hardis d’entre vous, le mode Extrême vous attend. C’est un principe très simple indépendant de la difficulté du jeu, vous n’avez pas le droit à une seconde chance, si vous mourrez, et bien, vous n’avez plus qu’à recommencer un nouveau personnage.
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Des compagnons toujours plus utiles
Au fur et mesure de l’histoire, vous rencontrerez des compagnons qui vous accompagneront et vous aideront tout au long de votre périple. Si vous décidez de partir à l’aventure dans votre coin, sachez que vous ne serez jamais seul puisque vous ferez la rencontre de plusieurs compagnons pour vous aidez dans votre quête, que ce soit des combattants ou des compagnons, disons, utilitaires. Je m’explique :
Les compagnons combattants sont à vos coté pour combattre les hordes de monstres qui tenteront de vous barrer la route menant vers la gloire. Leur niveau sera équivalent au votre mais vous ne pourrez modifier que leurs armes, bouclier, anneaux et amulette, et choisir que quelques compétences.
Les compagnons utilitaires seront la pour vous aidez pour le « Craft ». Nouveauté très appréciable dans Diablo 3, vous avez la possibilité de créer vos propres armes et armures et au plus vous injecter de l’argent dans votre armurerie au plus vos objet seront puissant. Afin de créer ces objets, il vous faut des essences et des objets plus rares. Ces matières sont obtenues en recyclant les objets magiques que vous trouvez sur le champ de bataille. Vous devez alors faire un choix, les vendre et amasser de l’argent ou les recycler pour obtenir des essences. En plus de l’armurerie, un autre compagnon vous proposera des gemmes pour sertir vos armes et armures. Pour 3 gemmes identiques, par exemple 3 rubis abimé, vous obtiendrez la possibilité d’obtenir une gemme supérieure, c’est-à-dire un rubis imparfait. Il existe en tout 4 gemmes différentes qui vous donneront dans bonus différent : Améthyste pour la vitalité, Rubis pour la force, Emeraude pour la dextérité et Topaze pour l’intelligence. Il existe en tout 14 niveaux de gemme, comme expliqué ci-avant, allant d’abimée à étoilée iridescente.
Une odyssée à partager.
Quoi de mieux que de pouvoir tuer, découper, assassiner, empoisonner ou massacrer du monstres avec des amis. Et bien c’est ce que Diablo 3 vous propose puisque ce dernier dispose d’un mode coopération jusqu’à 4 joueurs très bien réalisé. Ne pensez pas que cela sera plus simple, bien au contraire, puisque le jeu s’adapte en fonction du nombre de joueurs présent dans la partie. Au plus vous êtes nombreux, au plus les ennemis sont, non pas nombreux eux-aussi, mais résistants. Dommage pour les personnes qui espérer casser du crâne par centaines en quelques coups. Autant pour le niveau de difficulté normal, c’est presque ennuyant de jouer à plusieurs, au vu du peu de challenge qu’offre les I.A., autant pour les niveaux supérieurs, vous serez bien content d’avoir des alliés !
En ce qui concerne le système de butin à plusieurs, n’ayez aucune crainte, tout est très bien pensé. En effet chacun ne voit que son propre butin, ce qui évite que certaines personnes ne se sentent lésées surtout dans des parties publiques ou personne ne se connait. Par contre, tout objet jeté à terre peut être ramassé par ses alliés ce qui permet un partage des objets entre compagnons d’aventures.
L’hôtel de vente peut également être un moyen de partager ses ressources avec d’autre aventurier en échange de pièces d’or ou de vrai Euros. En effet même si ce mode de paiement ne sera disponible qu’à partir du 25 Mai 2012, il vous permettra d’acquérir des biens rares beaucoup plus rapidement à la manière d’un « free-to-play ».
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Pour conclure
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En sortant ce troisième Diablo, Blizzard Entertainment voulait frapper un grand coup et mettre fin a une attendre de plus de 10 ans pour les fans. Objectif atteint lorsque l’on voit près de 1 Million de précommande et tout autant, voir plus, de jeu vendu. Une action permanente avec des fois plus de 40 ennemis simultanément, qui peut être partagée jusqu’à 4 joueurs, ravira de nombreuses personnes y compris ceux qui y joueront pour la première fois. | |||
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