Ce nouveau volet de la saga se déroule toujours sur la planète Helghan à la seule différence que son dirigeant Scolar Visari a été supprimé par les troupes de l’ISA. Malheureusement il laisse derrière lui des généraux et de conseillers aussi fous qui désirent accomplir le même destin que leur prédécesseur. Parmi eux, Jorhan Stahl. Ce scientifique spécialisé dans l’armement a suivi la même voie que son père avec qui Visari a fait de Helghan une des planètes les plus puissantes de l’univers. Stahl n’obéit à aucun ordre, s’autoproclame nouveau gouverneur et va donner du fil à retordre aux soldats de l’ISA. Il est aussi responsable du stress que vous allez ressentir au contact des soldats d’infanterie de capture qui vont se jeter sur vous.
Côté ISA, vous allez bien-sûr retrouver les personnages principaux du deuxième volet de la licence comme Thomas Shevchenko alias Shev ou encore Rico Velasquez la grande gueule de service.
UNE FOIS DE PLUS, C’EST BEAU, TRES BEAU…
Déjà que Killzone 2 en mettait plein la vue, et bien le troisième volet fait encore mieux et surtout en trois dimensions ! D’après les personnes équipées de TV adéquates, l’effet 3D est vraiment impressionnant mais pour le moment je ne peux pas en dire plus sachant que je n’ai pas de quoi tester.
Le moteur graphique de Guerilla mis à jour utilise toujours aussi bien la puissance de la Playstation 3 et les graphismes de cette suite sont légèrement au-dessus de son prédécesseur. Plus fins, ils laissent apparaître des textures encore plus belles qu’avant. Bref, pas grand-chose à redire à ce sujet à part quelques retards d’apparition de textures par moments mais rien de bien choquant.
UN MONDE TRES DIVERSSIFIE
Parlons un peu des décors du jeu. Ceux du deuxième opus n’étaient pas assez variés avec la capitale Helghan et son désert. Et bien Killzone 3 corrige cela et va vous faire voyager dans des environnements bien plus variés. Après avoir fait un tour dans les ruines fumantes d’une ville Helghan, vous allez découvrir la jungle très colorée et dangereuse de cette planète ainsi que ses montagnes enneigées, une zone industrielle, et quelques infrastructures Helghast comme un énorme vaisseau spatial avec un système d’apesanteur défectueux.
LA PARTIE GAMEPLAY ET SONORE DU JEU
Concernant le gameplay, il n’y a pas grand-chose à dire à part que celui-ci est aussi bon que dans Killzone 2 voir un poil meilleur et on sent bien que le personnage est moins lourd qu’avant. Le jeu proposera quelques phases de shoot à bord de nombreux véhicules comme les navettes spatiales, les tanks ou encore les jets packs qui font leur apparition.
La nouveauté concernant la maniabilité vient du fait que le Playstation Move est compatible avec le jeu et qu’un accessoire du nom de Sharp Shooter a été créé pour une meilleure expérience de jeu. Pour le moment je n’ai pas encore testé mais je ferais une mise à jour du test dans un peu plus tard avec mes impressions.
A propos de la partie audio du jeu, j’ai dû me contenter des enceintes de ma TV pour le moment mais le résultat n’est pas trop mauvais. Comme pour le deuxième opus, les doublages français sont vraiment bons et ne sont pas censurés. Petit bémol quand même concernant la synchronisation des voix avec l’image qui est pas au point par moments lors des cinématiques du jeu.
LE MODE ONLINE
Heureusement, pour rallonger la durée de vie très courte du mode histoire, le jeu bénéficie d’un très bon mode online à 16 joueurs qui vous promet des heures de frags en plus. Comme tout bon First Person Shooter qui se respecte, vous allez pouvoir créer un clan qu’il va falloir gérer pour pouvoir en affronter d’autres lors de tournois.
Le système de grades est bien-sûr présent et au fur et à mesure des matchs online, vous allez gagner des points de déblocage qui vont vous permettre d’acheter des améliorations, des compétences et de nouvelles armes pour vos carrières.
Sinon on retrouve tous les modes de jeu online courants dans un FPS :
Guérilla : Le principe est simple, il vous suffit de faire un maximum de victimes dans un temps impartit avant que l’ennemi ne le fasse. Zone de guerre : Le jeu vous proposera différents types de missions comme « recherche et capture » ou encore « assassinat » où vous aurez pour but de tuer une cible donnée. Cela vous changera du banal mode deathmatch puisqu’il diversifie énormément les parties online. Opérations : Personnellement, ce mode de jeu online est mon préféré. Vous allez incarner les soldats de l’ISA ou Helghasts et vous devrez attaquer ou défendre des objectifs précis. Petite note intéressante : Les meilleurs joueurs de la partie seront représentés lors de cinématiques illustrant les scénarios divers.
Vous aurez aussi la possibilité de choisir votre map préférée afin que le jeu vous propose des parties qui l’utilise. Vous pourrez également consulter vos statistiques de partie ainsi que toutes les médailles qu’il est possible de débloquer en accomplissant des défis.
LES AUTRES MODES DE JEU
En plus du mode solo et multi-joueurs, Killzone 3 vous propose deux autres modes de jeu. Le premier va vous permettre de faire ou refaire le mode histoire en splitscreen avec un ami. Bonne idée mais on aurait préféré un bon mode coopération à deux en online. Espérons que Guerilla pense à nous dans le quatrième opus…
Deuxième mode de jeu : le Botzone. En gros, il permet à ceux qui n’ont pas la Playstation 3 reliée au net de goûter aux modes de jeu online contre l’IA en ayant la possibilité régler la difficulté des bots parmi les quatre niveaux proposés.
POUR FINIR
Y’a pas à dire, on prend du plaisir à jouer au jeu comme pour le deuxième volet de la saga. Scénario, graphismes, jouabilité, tout y est. Mais une fois de plus, la maladie des FPS à encore frapper puisque la durée de vie du jeu n’excède pas les 6 à 8h en solo… Je regrette aussi la fin du jeu qui m’a déçu comparé à l’affrontement final de Killzone 2. Mis à part cela, le jeu mérite de faire partie de votre ludothèque et le mode multi-joueurs comblera toutes les heures manquantes.
On a aimé :
Les graphismes Le scénario Le multijoueur La diversité des décors
Trop court La fin quelques problèmes de synchronisations sonores
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