Multi-plateforme

Test PlayStation Store : Wheels of Destruction

Disponible depuis mercredi dernier sur le PlayStation Store européen, Wheels of Destruction est un jeu développé par les studios de Gelid Games et c’est un titre exclusif Sony. Il vous propose des combats en arène avec des voitures armées jusqu’aux dents. L’idée est bonne mais le contenu l’est moins. Je vous explique tout dans ce test.

Un contenu pauvre, très pauvre…

On ne peut pas dire que Wheels of Destruction à un contenu impressionnant… Il est pauvre, voire très pauvre… Pour commencer, il n’y a même pas un semblant de mode histoire ou carrière. Le mode solo se résume à jouer dans les arènes multijoueur avec des bots ce qui est sans grand intérêt. Autant jouer directement online avec d’autre gamers.

Bref, occupons-nous des parties online. Une fois que vous aurez trouvé quelqu’un avec qui jouer (personnellement j’ai jamais dépassé les 4 joueurs alors que l’on peut aller jusqu’à 12), vous aurez le choix de l’arène. Enfin un choix restreint puisque qu’il n’y en a que 5 qui représentent les villes de Paris, Tokyo, Seattle, Rome et Londres version post-apocalyptique. Vous en aurait vite fait le tour. Ensuite vous devrez choisir votre bolide parmi les 5 disponibles et pas un de plus. Ne cherchez pas les déclinaisons de couleur, il n’y en a pas. C’est soit bleu soit rouge celons votre équipe. Ensuite chaque véhicule à sa propre spécificité : Plus rapide, plus résistant ou plus puissant, le choix se fera selon la manière que vous jouez. J’avoue qu’à chaque fois que j’ai changé, c’était juste pour changer le design du bolide. Et pour finir, avant de rentrer dans l’arène, vous devrez choisir un des nombreux modes de jeu proposés qui s’élèvent  à 3 : Un Deathmatch standard seul ou en équipe et une capture de drapeau. Et pour arriver à vos fins, vous aurez 4 armes à votre disposition comme des gatling, lance missile ou encore lance flamme. Chaque arme dispose d’un tir principal et d’un secondaire plus puissant. Mais vous allez vous apercevoir que tous les joueurs vont se jeter sur les missiles car c’est le dispositif le plus efficace pour tout exploser. Donc jetez-vous dessus et sur les boucliers pour renforcer votre défense.

Après tout cela, on pense qu’il y a pas mal de choses à débloquer en jouant au jeu et en finissant les matchs. Et bien non ! Pas de nouvelle voiture, pas de nouvelle arènes, ni de nouvelles armes, la seule chose à gagner c’est une série d’artworks du jeu. Quand je disais que le contenu était pauvre, je ne plaisantais pas…

J’oubliais : Malgré qu’il n’y ait pas grand-chose à traduire, Wheels of Destruction est entièrement en anglais. De ce côté ils auraient aussi pu faire un effort vu le peu qu’il y a à faire…

Un gameplay catastrophique…

Voilà peut-être l’aspect du jeu qui m’a le plus énervé. Et encore le mot est faible… Dans ce genre de jeu, on s’attend à conduire le véhicule avec le joystick gauche et à diriger ses tirs d’arme avec celui de droite. Et bin non ! Seul celui de gauche est utilisé pour faire les deux à la fois. En gros vous dirigez la caméra vers le point où vous voulez aller ou tirer. C’est déstabilisant et énervant au plus haut point. Lorsque vous croisez un ennemi, faire demi-tour pour lui tirer dessus reste laborieux même avec le ciblage automatique. La meilleure solution est d’effectuer un saut au moment de tourner, ce qui rend la manipulation plus rapide. Mais à force de tout le temps sauter, c’est infernal…

L’Unreal Engine mal utilisé

Wheels of Destruction fait partie des jeux qui utilisent mal l’Unreal Engine et fait ressortir tous ses défauts comme les retards d’affichage sur les textures. Les cinq maps du jeu sont assez variées (encore heureux) et proposent des décors où vous pourrez retrouver quelques monument célèbres comme la tour Eiffel ou encore Big Ben. Bon, je trouve que l’arène de Tokyo sous les eaux ressemble plus à une ville chinoise comme Shanghai mais on ne va pas en tenir compte. Bref, les décors sont sombres et manquent cruellement de finesse dans le détail. Malheureusement, le jeu semble dépassé de ce point de vue et ressemble à Unreal Tournament 3 qui est tout de même sortit fin 2007…

Pour en finir

7

  Wipeout 2048 fait partie de mon top 3 des jeux disponibles sur Playstation Vita. Uncharted Golden Abyss m’avait déjà tapé à l’œil mais je dois dire que ce jeu est encore plus impressionnant. Et l’impression de jouer à un jeu PS3 sur une portable est totale. Bonne jouabilité, graphismes impressionnants et détaillés, une durée de vie pas mauvaise et surtout aucune baisse de framerate pendant les courses ce qui donne une fluidité exceptionnelle. C’est le jeu de course à avoir absolument !
         
  Les plus   Les moins
  Le concept   Jouabilité catastrophique
Graphismes dépassés
Contenu ultra limité
Pas de mode histoire
Impossible de trouver des gens pour jouer online

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