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Test / Review de Total War: Rome II sur PC

total war rome 2 reviewDeux années après le succès connu par son prédécesseur Total War : Shogun 2, ce Rome 2 se veut comme le meilleur de la saga en tout point. Du moins c’est comme ca qu’il a été présenté de la part de son développeur Creative Assembly et de son éditeur Sega. Jeux de stratégie tour-par-tour hors pair présents depuis un bon moment sur pc, il figure parmi les meilleures franchises du genre.

L’univers est quant à lui différent: avec Shogun 2 nous avions le Japon et ses samouraïs  mais pour ce TWR2 ils ont été mis de coté pour laisser place à un environnement méditerranéen où Rome, désireuse d’agrandir son empire, occupe une place centrale. Tout de suite place au test !

Un prologue faisant office de didacticiel

total war rome 2 review testDifficile de se plonger dans un jeu de stratégie lorsque l’on n’en connait pas les bases. Un prologue est mis à votre disposition afin de vous familiariser avec un maximum de commandes pour diriger vos armées terrestres et maritimes. Le joueur cependant est tenu par la main et doit uniquement obéir aux ordres qui lui sont donnés au fur et à mesure de l’avancée de la mission. Une petite partie de la carte de campagne se résumant à l’Italie vous est également proposée afin d’y découvrir les différents aspects offerts par la série Total War : déplacer des armées, tirer parti de l’environnement, combattre et capturer des villes, gérer la partie administratif, découvrir la diplomatie etc. Tant de domaines déjà présents dans les précédents épisodes, non connus par les néophytes mais vus et revus pour les amateurs de cette série. Le prologue n’aborde que succinctement tous ces points  précédemment énumérés  et donc je les détaillerais au fil de ce test.

Le pourtour méditerranéen et bien plus encore !

Une fois le didacticiel terminé, les grandes campagnes s’offrent à vous. Elles vous proposent de choisir entre 9 factions jouables : Rome, Carthage, Parthie, Pont, les Tribus Bretonnes, Gauloises, Germaniques, Egypte et Macédoine. Le DLC de précommande nommé « The Greek States Culture Pack » rajoute 3 factions : Epire, Athènes et Sparte, qui sont considérées comme plus difficile à manier que les autres. Chacune d’entres elles ayant des bonus qui leurs sont propres mais également un emplacement géographique, des alliés et une culture qui diffèrent. La politique joue un rôle important puisqu’elle n’est pas la même suivant la culture. Si vous prenez une république (Rome et Carthage), vous devez gérer des familles importantes, si vous jouez une monarchie (toutes les autres) votre seul but est d’être le plus influent possible auprès de vos sujets.

total war rome 2 review testUne fois la faction choisie, on peut remarquer l’immensité de la carte ! L’Europe jusqu’aux frontières de la Russie est jouable ainsi que l’extrême Nord de l’Afrique et tout le Moyen Orient jusqu’en Inde. Autant dire que la carte du Shogun II, qui se résumait au Japon seul parait beaucoup plus petite à coté de cette nouvelle pour le plus grand bonheur des joueurs ! Les conditions de victoires renforcent ce coté de grandeur puisque pour réaliser une victoire militaire, vous devrez conquérir pas moins de 140 provinces, je vous laisse imaginer le temps qu’il vous faudra pour y arriver … Ce jeu peut également être considéré comme ludique puisque tout se déroule dans un environnement ayant bel et bien existé. Hormis peut être le nom des personnages que l’on rencontre, toute les factions, les régions ou encore le nom de chaque types d’unités sont véridiques : très utile si l‘on veut en savoir plus sur cette époque et découvrir de nouvelles choses.

Un jeu de stratégie mais également de gestion

total war rome 2 review testTout pays doit avoir une armée, cependant vous aurez aussi besoin d’une économie stable et solide ce qui se traduit par une gestion administrative exemplaire de vos provinces. Ces dernières viennent d’être implantées dans ce dernier opus, pour faire simple, c’est un regroupement de 2 à 4 villes qui peuvent être gérée à partir d’un même menu : construction de bâtiments économiques ou militaires, l’ordre public, gérer l’impôt…Tout y est, ce qui vous évite un micro management rébarbatif à travers votre empire. Une fois la province acquise dans sa totalité, vous aurez la possibilité d’y émettre un édit accordant un bonus spécial aux villes qui la compose. Cela permet de spécialiser ses provinces afin de maximiser leur rendement, un atout de plus qui vous permettra de trouver le bon équilibre entre bonheur de la population et bénéfices. La diplomatie est également très importante puisqu’elle vous permet de faire du commerce ou encore de se faire de précieux alliés. Agissez prudemment puisque chaque action aura des répercutions : si vous déclarez la guerre à un adversaire, d’autre factions risque de vous voir d’un œil différent. Il est préférable d’attaquer uniquement en dernier recours et si votre territoire est stable, faites du commerce le plus longtemps possible avant de vous lancer dans une guerre. Vous devrez gérer trois arbres de technologies : civil, militaire, et navale. La vitesse de recherche est comptée en nombre de tour et peut être accélérée en fonction de vos bâtiments présents dans vos villes.

Sachez également que la victoire militaire n’est pas la seule option envisageable, il existe une victoire économique : pour Rome par exemple vous devez faire du commerce avec 20 factions, avoir un revenu de 80000 talents à la fin d ‘un tour … et une victoire culturelle : construire le Panthéon, le Colisée et avoir 35 provinces sous influence culturelle latine. Ces objectifs dépendent de votre faction de départ et ne seront pas les mêmes entre Rome, les Gaulois ou la Macédoine, ils s’adapteront à la taille de départ de votre territoire et son influence.

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Si Vis Pacem Para Bellum !

total war rome 2 review testLocution latine fort connue qui signifie : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ! » résumant plutôt bien le concept du jeu. Pour gagner il vous faudra conquérir des territoires ennemis et pour cela il va vous falloir une grande armée ! Maintenant que votre argent coule à flot, il est temps pour vous de recruter un général et de lever une nouvelle armée. Le recrutement se fait directement au sein de votre troupe et non dans les villes comme ce fût le cas dans les précédent opus, afin d’éviter une micro-gestion de chaque soldat jusqu’à votre armée. Le type d’unité que vous pouvez entraîner dépend des bâtiments militaires présents dans la province où se trouvent votre commandant mais également de vos recherches technologiques. Vous disposerez de tout un panel de nouvelles recrues : infanterie (corps-à-corps et distance), cavalerie, armes de sièges, les unités navales et votre général qui permet de motiver vos troupes. Vous pourrez également engager des mercenaires qui coûtent bien plus cher que d’entrainer vos propres unités.

En tout, c’est près de 700 unités (à titre de comparaison il y en avait environ 50 sur Shogun 2) dans toutes les factions jouables et non jouables. En plus de celles-ci, des agents (espion, dignitaire ou encore champion) sont à votre disposition en nombre limité afin de vous aider dans votre lutte de pouvoir. Assassiner un général ? Convertir une culture barbare ? Créer une révolte ? Rien de plus simple faites appel à ces braves gens, en les déplaçant les sur la carte et moyennant finance,  elles réaliseront ces tâches pour votre compte. Un taux de réussite apparaitra en fonction du niveau de votre agent qui gagnera en expérience au fil du temps. Vous aurez le choix entre plusieurs bonus d’attributs qui permettront de faire augmenter les chances de succès de ces missions.

Sur la carte de campagne, vous composez votre armée comme bon vous semble, seule la présence d’un général et d’un nombre limité d’unité vous sera imposée. Une armée reste tout de même conséquente puisqu’elle peut atteindre près de 2000 unités au total et plus votre empire sera grand, plus vous pourrez avoir d’armée sous votre commandement. Vous aurez le choix entre plusieurs fonctionnalités pour celle-ci comme par exemple : tendre une embuscade, organiser un raid ou encore effectuer une marche forcée. A vous de trouver le style qui vous correspond le mieux.

La bataille et son déroulement

Sur le champ de bataille, avant de faire quoique ce soit si vous lancer l’attaque vous aurez la possibilité de modifier le temps. Une condition météo vous est présentée, vous avez le choix d’accepter ou d’attendre, c’est un peu le principe du « quitte ou double ». Vous aurez la possibilité d’attendre jusqu’à 3 fois maximum. Déployez vos unités dans une zone prédéfinie et placer les de la manière que vous voulez. Si l’inspiration vous manque, le jeu vous propose une dizaine de formations prédéfinies qui correspondent chacune à un style de jeu différent.

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Une fois la bataille lancée, la caméra peut être modifiée à tout moment et le zoom est vraiment impressionnant puisqu’il vous permettra de voir le déroulement de l’affrontement comme si vous y étiez. On peut y voir un niveau de détail impressionnant et cela l’est d’autant plus lors des batailles en mer où les éperonnages entre navires et les abordages sont très réalistes. Le but de la bataille est simple : battre l’ennemi en minimisant ses pertes et quand on voit le nombre hallucinant d’unités sur le terrain ce n’est pas si simple que ca pour tout gérer. En revanche il existe d’autres types de batailles comme par exemple la conquête d’une ville ou d’un port où vos compétences de commandant seront mises à rude épreuve ! L’environnement de l’escarmouche n’est donc pas le même et dépend de son emplacement initial sur la carte de campagne, cela peut être des plaines, des montagnes, des vallons ou une ville avec ses remparts difficilement franchissables. Bien entendu la végétation et le relief du champ de bataille joue un rôle crucial puisqu’il bloque la vision de vos unités, idéal pour tendre une embuscade ou jouer sur l’effet de surprise.

total war rome 2 review testSachez également que vous n’êtes pas obligé de diriger vous-même votre armée à chaque combat. Une résolution automatique vous sera proposé afin de gagner du temps ou si vous n’êtes pas sûr de votre coup. A la fin de chaque bataille, vous aurez la possibilité de faire des prisonniers et de décider de leurs sorts : les relâcher, les réduire à l’esclavage ou les tuer. En plus de ça vos unités gagneront de l’expérience puis des gallons et comme vos agents, votre général gagnera des attributs spéciaux qui le rendront plus fort sur le champ de bataille. Sauf que vous si perdez la confrontation, vous risquez de ne plus avoir de soldats du tout…

Pour résumer

16

Digne descendant de la ligné des Total War, ce Rome 2 ravira les fans de la franchise comme les nouveaux venus, tout en proposant des améliorations au niveau du gameplay afin d’être toujours plus proche de l’action. Même s’il manque toujours quelques détails comme par exemple la possibilité de choisir les ressources à importer et/ou exporter ou encore la distribution de nourriture utile au développement de votre empire (faite de façon totalement équitable sans aucune gestion), il reste avant tout un jeu de stratégie complet que ses concurrents auront bien du mal à détrôner !
Les plus Les moins
  • L’énorme carte de campagne.
  • L’univers réel.
  • Les graphismes toujours plus beaux.
  • Un nombre impressionnant de soldat à l’écran.
  • Les conditions climatiques et le relief.
  • La très grosse durée de vie.
  • Un système de gestion d’empire poussé …
  • …mais qui pourrait l’être encore plus !
  • Pas de réelles grosses nouveautés.
  • Une carte trop grande ?

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