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Test de Ratchet and Clank: Rift Apart sur PlayStation 5

Un peu plus d’une semaine après la sortie du jeu, je vous propose aujourd’hui de découvrir mon avis sur Ratchet and Clank: Rift Apart sur PlayStation 5. Il s’agit du quatorzième opus de la franchise d’Insomniac Games qui fêtera l’année prochaine son vingtième anniversaire. Après Returnal, c’est la seconde grosse exclusivité de la console de Sony mais en ce qui me concerne, nous avons là la première vraie grosse claque de la PlayStation 5 car les studios américains ont une nouvelle fois fait un boulot impressionnant. En tout cas, voici ce que je pense de ce dernier volet de la saga.

C’est le bazar dans les dimensions à cause de Néfarious

Comme vous pourrez le voir dans la vidéo découverte présente ci-dessous, le jeu débute dans une ville dirigée d’une main de fer par le Docteur Néfarious. Mais quelques groupes font de la résistance dont une mystérieuse Lombax qui a tendance à agacer le grand génie du mal. Oui, Ratchet n’est pas le seul de son espèce mais ça, il ne le sait pas encore. De son côté, lui et son compagnon Clank sont célébrés par les habitants de Megalopolis avec une grande parade jusqu’au moment où Néfarious et ses mercenaires débarquent et attaquent la ville. Ces derniers ont pour but de s’emparer du Dimensionateur que le petit robot vient de réparer pour son ami Lombax. Mais suite à une fausse manipulation, une faille inter-dimensionnelle s’ouvre et avale Clank, le séparant de Ratchet. C’est à ce moment qu’il fait la connaissance de Rivet, l’autre Lombax qui vit dans une dimension parallèle. Dès lors, Ratchet et Clank vont tout faire pour se retrouver.

Toujours ce bon mélange de plateforme et de shoot

Ceux qui connaissent bien la franchise savent que les Ratchet and Clank ont toujours été de bons jeux mêlant plateforme et phases de shoot à la troisième personne. C’est une fois de plus le cas avec cet opus qui ne révolutionne pas non plus la saga malgré quelques petites nouveautés. Ratchet and Clank: Rift Apart propose des environnements plus ou moins grands qui peuvent être couloirs ou de grandes zones explorables. Vous pouvez les parcourir à pied, avec vos bottes à propulsion ou encore à dos de limace ou de dragon. Quelques phases de plateforme un peu plus complexes sont également au programme avec des courses sur des rails qui peuvent enchaîner sur des sauts, des runs sur les murs, des balancements avec le swingueur ou encore des passages dans des failles dimensionnelles où vous switchez en temps réel de planète instantanément (très impressionnant techniquement). Le jeu propose également des casses tête avec Clank dans un monde virtuel où vous devez faire en sorte à ce que ses clones virtuels aillent du point A au point B sans encombre à l’aide de sphères de pouvoir. Vous avez aussi des phases avec le robot araignée virtuel qui doit éliminer des virus zeta qui infectent certaines machines. Quant à l’arène de Zurkie, elle vous propose tout un tas de défits dans lesquels vous pourrez remporter des tonnes de boulons mais aussi des bonus comme des tenues. Vous devez également fouiller un peu partout pour trouver des failles inter-dimensionnelles dans les niveaux qui vous donneront accès à des zones dans lesquelles des items cosmétiques vous attendent pour personnaliser Ratchet et Rivet.

Pour faire face aux tonnes d’ennemis que vous croisez dans le jeu, vous avez une fois de plus accès à un arsenal digne de ce nom avec des armes qui peuvent être tout aussi destructrices que loufoques. Il est possible de figer vos adversaires en les transformant en plante avec l’Arroseur Topiaire, de les électrocuter entre eux avec Paratonnerre et de les finir avec Exécuteur ou Explosion fracassante. Exclusivité PlayStation 5 oblige, le jeu utilise pleinement les fonctionnalités de la manette DualSence surtout au niveau des gâchettes adaptatives. Comme pour Returnal, R2 qui sert à tirer propose deux niveaux de pression avec certaines armes. A 50% vous déclenchez le tir normal et à 100% le secondaire plus puissant mais qui consomme plus de munitions. Une fois de plus, ce système est bien pensé mais j’aurais juste aimé une plus grande résistance au niveau de la gâchette car j’ai tendance à constamment utiliser le tir secondaire. Bref, les possibilités sont nombreuses puisque vous avez accès à tout votre arsenal à n’importe quel moment et il est possible d’upgrader le tout. Pour améliorer tout cela, vous devez utiliser les armes pour les faire monter de niveau mais vous devez également passer une bonne partie de votre temps à chasser le boulon pour en acheter de nouvelles et trouver du Raritanium en tuant des ennemis ou en le trouvant sous sa forme naturelle dans les environnements. Ça prend du temps mais c’est le jour et la nuit entre une arme d’origine et une modifiée au maximum. Lors de votre première partie, les armes ne montent qu’au niveau 5 mais en New Game +, elles passent en version Omega qu’il faut acheter et qui montent au niveau 10.

Mais la bonne nouvelle, c’est que Ratchet et Rivet ont un inventaire en commun donc vous n’avez qu’à améliorer les armes qu’une seule fois pour les deux Lombax. C’est bien et pas bien à la fois ça le seul gros défaut du jeu, ce que rien ne change au niveau du gameplay entre les deux personnages. Les armes, les mouvements et les attaques sont les mêmes et c’est fort dommage. Avec l’apparition d’une Lombax, Insomniac Games aurait pu proposer quelque chose de nouveau niveau gameplay.

C’est juste magnifique

La franchise a toujours été reconnue pour sa réalisation au top et c’est une fois de plus le cas avec ce Ratchet and Clank: Rift Apart. Insomniac Games a vraiment fait du bon boulot sur le point technique avec des graphismes vraiment sublimes. Le jeu propose trois modes différents avec le mode Fidélité qui tourne en 4K 30Fps avec Ray Tracing, le mode Performance qui propose du 4K 60Fps et le mode Performance RT avec une résolution un peu plus basse mais en 60Fps avec du Ray Tracing. Mais peu importe le choix que vous faites, le jeu ne bouge pas d’un poil pour ce qui est du framerate. Pourtant par moments c’est un véritable bordel à l’écran avec des ennemis partout, des explosions et des effets de particule mais la fluidité du titre reste intacte ce qui est un vrai régal.

Le level design est un véritable régal et on prend son temps sur chaque planète pour admirer la variété des décors qui nous est proposé. Corson V avec Nefarious City qui fourmille de monde et de véhicules volants, les marais acides de Sargasso et le plateau d’Urfdah sur Savali (qui doit être le level le plus grand) n’ont rien à avoir les uns avec les autres et il en est de même pour tous les environnements qui ont chacun leur personnalité. Le tout est sublimé avec des effets de lumière magnifiques ainsi qu’au Ray Tracing et grâce aux failles inter-dimensionnelles, il est possible régulièrement de switcher entre toutes ces planètes sans le moindre temps de chargement grâce au disque dur SSD de la console, chose impossible sur PlayStation 4. Le chara-design du jeu n’est pas en reste avec entre autres la modélisation de Ratchet et Rivet qui est impeccable au niveau de la fourrure, des textures et des animations faciales. J’aurais juste aimé un peu plus de variété au niveau des ennemis car on croise tout le temps les mêmes.

 

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