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Test de Pro Evolution Soccer 2019 sur Xbox One X

Cette année, Konami a pris un peu d’avance sur Electronic Arts et n’a pas attendu la rentrée pour proposer aux joueurs un nouvel opus de sa franchise Pro Evolution Soccer. Comme chaque année, l’éditeur japonais nous propose quelques nouveautés supplémentaires avec entre autres de nouveaux championnats pour compenser avec la lourde perte de la Ligue des Champions, un gameplay amélioré, des graphismes plus réalistes, de nouvelles animations et plein d’autres choses. Disponible depuis la semaine dernière, je vous propose aujourd’hui de découvrir mon avis sur ce Pro Evolution Soccer 2019. Ce test a été réalisé sur une Xbox One X.

Encore pas mal de modes de jeu pas de grosse nouveauté

Si vous me suivez régulièrement sur le site, vous avez dû voir ces derniers mois que Konami a signé tout un paquet de contrats avec des clubs et des ligues. Il fallait bien que l’éditeur compense avec la lourde perte de la Ligue des Champions dont la licence a été obtenue par Electronic Arts pour le prochain Fifa. Grâce à tous ces accords, la Süper Lig de Turquie, la Ladbrokes Premiership d’Ecosse, la Superliga Danoise et la Première Ligue Russe font leur arrivée de la franchise. Bon, la question est : Est-ce que cela intéresse les joueurs ? Il y a peu de chances que les français s’attardent sur tout ça mais ceux des pays respectifs des championnats risquent d’apprécier. Du coup il vous est possible dans le jeu de participer à plus d’une vingtaine de ligues différentes de par le monde. En plus de cela, on a tout ce que l’on est habitué de voir dans la franchise avec le mode Vers une légende, les coupes, les matchs uniques, les matchs avec des équipes aléatoire, les duels, les entraînements, les divisions en ligne, les matchs en ligne à 22 joueurs et j’en passe. Vous avez aussi le mode coopération à 3 contre 3 qui est bon mais que je déconseille fortement si vous n’avez pas le nombre de joueurs requis. Dans ce cas, des IA complèteront votre équipe et c’est un calvaire de jouer avec elles en ce qui me concerne. Petite nouveauté : La Master League propose désormais l’International Champions Cup, un grand tournoi de pré-saison qui devrait plaire à ceux d’entre vous qui aiment ce mode. Mais mis à part ça, il n’y pas de nouveautés au programme. Après ont se demande bien ce qu’ils auraient pu rajouter comme mode de jeu déjà que la plupart des joueurs vont se concentrer sur deux ou trois de tout ce qui est proposé.

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Mais pour cet opus, j’ai eu une approche plus Call of Dutyiène. Vous s’avez c’est lorsque les joueurs de la licence d’Activision se moquent du mode histoire pour se jeter le jour J dans le multijoueur pour ne pas perdre de temps. Et bien moi, je me suis lancé directement dans le mode myClub qui reste le plus intéressant du jeu car il propose une durée de vie illimitée, des modes offline et online. Il propose surtout de créer une équipe de A à Z et on est toujours en quête de trouver des légendes du football pour grossir nos rangs et avoir une équipe du tonnerre. Inutile de trop rentrer dans les détails pour ce mode de jeu mais tout au long de votre aventure, vous recruter des joueurs pour votre effectif qu’il faut faire évoluer. Ils gagnent des niveaux après chaque match ainsi qu’avec des entraîneurs qui s’obtiennent en convertissant des joueurs que vous n’utilisez pas ou en en gagnant d’autres lors d’events exclusifs ou des campagnes. Au lancement du mode, certains joueurs ont même le droit à un bonus de performance afin que ces dernières collent le plus à la réalité. Tout cela demande un sacré paquet de dizaines d’heures de jeu avant d’avoir l’équipe de vos rêves et vous allez passer aussi pas mal de temps dans les menus pour tout gérer. En parlant de menus, ces derniers ont été améliorés par Konami mais ce n’est pas encore ça… Sinon inutile de vous dire qu’avant de vous lancer dans un match en ligne vous avez intérêt à vous monter une équipe du tonnerre surtout que le jeu n’a aucune pitié et peut vous mettre en face d’un joueur avec une team quatre étoile alors que la vôtre n’en a qu’une seule… Vous aurez beau tout faire, c’est la taule assurée… Bien évidemment, ce mode est l’occasion pour Konami d’intégrer les micros transactions avec les pièces myClub. Pour vous donner une idée d’ordre de prix, en principe un agent coûte 250 pièces soit 2.49€ pour trois joueurs. Je précise qu’il est aussi possible de gagner ces pièces en remplissant des objectifs.

Un gameplay aux petits oignons

Comme chaque année, Konami nous propose des améliorations niveau gameplay. La grosse nouveauté de ce nouvel opus se situe au niveau de la fatigue des joueurs. Avec le nouveau système de Visible Fatigue qui fait son apparition, vos sprints à répétition ont un impact sur votre endurance. Il ne faut pas avoir l’index lourd sur la touche sprint sous peine de voir diminuer la jauge d’endurance bien plus vite qu’avant et d’épuiser ses joueurs avant même la fin de la première mi-temps. Bien-sûr, le système s’adapte à la durée de match puisque tout est proportionnel. Du coup, le rythme du jeu est moins rapide et cela demande un petit temps d’adaptation au début. Bien évidemment, tous les joueurs ne sont pas logés à la même enseigne et certains ont plus d’endurance que d’autres. Mais ne vous attendez pas à ce qu’un joueur à jauge bien entamée fasse un sprint de malade à la 80ème minute pour aller marquer un but. Il en est de même pour vos défenseurs qui se feront prendre de vitesse par l’attaque adverse. C’est pour cela que la possibilité de changer rapidement d’effectif en plein match est la bienvenue. Il suffit d’appuyer sur la touche select lors un temps mort dans le match pour ouvrir un menu rapide qui permet de changer un joueur pour un autre. En plus d’être rapide, cela évite en plus de casser le rythme du jeu en allant dans le menu pause.

Avec ce rythme plus lent, on prend plus son temps à construire son jeu et je trouve que les initiatives en solo sont moins récompensées à moins que le joueur parti seul soit un Messi ou un Neymar capable de dribbler et de produire des accélérations fulgurantes. Du coup je fais tourner le ballon plus longtemps jusqu’au moment où une ouverture se crée pour une passe en profondeur ou une percée. En plus de cela, j’ai trouvé que la physique de ballon a été améliorée et j’ai l’impression de plus souvent tirer juste à côté du cadre lors des grosse frappes. Je n’ai jamais autant touché les fixations de filets que dans cet opus et je ne compte plus les poteaux ou les transversales que le ballon a heurté alors que dans les précédents PES ça finissait au fond des filets bien plus souvent. D’ailleurs en parlant de but, je trouve les gardiens assez bons dans cet opus. A plusieurs reprises, alors que je m’attends à prendre un but, il arrive que ces derniers sortent des arrêts de malades. Enfin tout dépend bien évidemment de leur niveau mais dans tous les cas, si votre défense fait n’importe quoi, ils vous passeront un sacré savon.

Le gros problème avec le jeu c’est que l’on sent encore plus le moment où l’intelligence artificielle a décidé de vous coller un but. C’est simple : Lorsque vous commencez à voir l’équipe adverse jouer à une touche de balle sans pouvoir l’arrêter, il y a de fortes chances que le ballon finisse au fond de vos filets si le gardien n’a pas sorti un arrêt de dingue. Par moments on sait même dès les premiers instants du match si on va se prendre une taule ou pas et ce ne rate quasiment jamais… Autre petite critique sur les contacts entre les joueurs. Même s’ils sont de plus en plus réalistes, il arrive régulièrement que l’arbitre siffle des fautes à notre encontre alors qu’il n’y a vraiment rien ou lors un léger choc sans grande gravité. En revanche, il est intransigeant lorsqu’il s’agit de siffler une simulation et l’IA en fait les frais. En même temps je ne m’amuse pas à faire à en faire à la Neymar donc de ce côté je n’ai pas de problème avec lui. Sinon ce volet 2019 n’a pas de gros défaut et c’est un véritable régal manette en main une fois que l’on a bien compris comment jouer.

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Des graphismes encore plus réalistes

Sur Xbox One X, Pro Evolution Soccer 2019 tourne en 4K HDR (comme sur Playstation 4 Pro et PC) et bien évidement nous avons le droit à un 60 Fps stable. Une fois de plus, la modélisation des joueurs et des stades est très bonne surtout lorsque les clubs ont signé un partenariat avec Konami. Ceux d’entre vous qui suivent les divers championnats n’auront aucun mal à reconnaitre les joueurs les plus connus que ce soit au niveau du physique qu’à leur manière de jouer. Bon, j’avoue que des fois, il y en a certains qui tapent des tronches pas possibles avec des expressions faciales qui sont encore perfectibles et qua d’autres ne ressemblent pas du tout à leur photo officielle mais dans l’ensemble c’est propre. Konami a aussi rajouté tout un tas de nouvelles animations pour les joueurs ce qui augmente encore plus le réalisme. Pour les environnements, les stades sont vraiment bien modélisés et grâce aux systèmes Enlighten et Global Illumination leur rendu est superbe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur pour certains. Les effets de lumières sont vraiment bien gérés, les conditions climatiques qui sont évolutives ont un bon rendu (à part la neige) et le publique est très bien modélisé et ce n’est pas une armée de clones. Mais sur les gros plans, je trouve juste que la pelouse a toujours un aspect synthétique. Après on ne s’en rend pas compte en jouant donc…

Comme tout bon Pro Evolution Soccer qui se respecte, il vous est possible de modifier de A à Z votre équipe au niveau de la tenue, des logos, du stade, etc… Malheureusement pour les possesseurs de Xbox One, il n’est toujours pas possible d’uploader ses propres designs de maillots via USB. On sait bien que ça ne vient pas de Konami mais de Microsoft qui ferme sa plateforme à ce genre de chose depuis des années. Mais dans ce cas, pourquoi il n’existe pas tout simplement un import de fichier sur serveurs via le site officiel de la licence pour ensuite les retrouver dans le jeu ? Il serait temps que les joueurs Xbox One profitent aussi de cette option !

Pour ce qui est de la partie sonore, rien à redire niveau ambiance avec des supporters qui réagissent bien aux actions en chantant ou en sifflant selon qui joue à domicile. Mais comme l’année dernière et celles d’avant, j’ai encore un grand coup de gueule au niveau des commentaires français. Pas de problèmes avec Grégoire Margotton mais Darren Tulett ce n’est plus possible sérieux. Des années que tout le monde s’en plaint mais Konami continue de prendre le britannique pour les commentaires français et c’est insupportable… Interventions qui ne servent à rien, tout le temps les mêmes phrases, bref… On se demande pourquoi Bixente Lizarazu ne se retrouve pas aux côtés de son collègue comme dans la réalité ce qui serait bien mieux ! Au final, une fois de plus j’ai basculé sur les commentaires anglais qui sont bien mieux mais si vous le souhaitez vous pouvez mettre les voix portugaises, espagnoles, italiennes, arabes et j’en passe.

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