Dirty Bomb est un FPS free-to-play édité par Nexon America et développé par Splash Damage, également à l’origine de Brink. Depuis hier, il est passé en beta ouverte sur Steam donc tout le monde peut y participer librement. Dans ce titre vous incarnez un mercenaire qui veut à tout prix se faire de l’argent dans une ville de Londres totalement ravagée et pour cela vous allez devoir faire équipe !

« Jouez ensemble ou … crevez tout seul ! »

Ce titre éloquent représente le crédo du jeu puisque la coopération entre les joueurs est de rigueur. Vous avez le choix entre douze mercenaires ayant chacun leurs propres armes et capacités spéciales comme par exemple demander des tirs d’artillerie, déployer des tourelles automatiques, lancer des grenades ou encore jeter des boites de munitions et des trousses de soins sur le champ de bataille pour vos coéquipiers. L’armement diffère selon le personnage mais pour la plupart ils sont équipés d’armes classiques comme des fusils à pompe ou des fusils mitrailleurs. En revanche, d’autres possèdent des armes plus destructrices comme un lance-grenades, un minigun ou encore un fusil de sniper. Vous pouvez également améliorer votre personnage en lui conférant des bonus passifs qui lui permettent entre autres un rechargement plus rapide, des soins plus efficaces ou la possibilité de changer son arme. Mais pour avoir accès à tout cela, vous devez déverrouiller les bonnes cartes. Il y en a plusieurs types et plus elles sont rares plus elles vous confèrent des bonus mais vous ne pouvez en avoir que trois au maximum qui peuvent vous permetre de prendre un avantage conséquent sur vos adversaires. A vous de combiner les bonnes cartes avec celles de vos coéquipiers pour sortir victorieux des affrontements.

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« Don’t be a dick ! »

Dans Dirty Bomb, l’humour est omniprésent et la vidéo d’introduction donne des conseils sur ce qu’il faut faire et ne pas faire. Si vous ne devez en retenir qu’un seul, vous n’avez qu’à relire le titre. Autrement dit : évitez d’agir bêtement comme le fait l’un des personnages dans la cinématique d’intro qui s’arrête subitemment sur le cadavre d’un ennemi fraichement abattu, afin de célébrer son kill et lui coller ses fesses sur le visage alors que la guerre fait rage. Nombre de joueurs se reconnaitront peut-être ou sauront de quoi je parle. Ce genre de comportement est raillé dans le jeu par Splash Damage, une touche d’humour qui ne fait de mal à personne. Après avoir adopté la bonne attitude et fini le tutoriel qui vous explique les bases, vous voila fin prêt pour devenir un vrai mercenaire. Pour l’instant, il n’y a que deux modes de jeu multi où deux équipes de huit joueurs s’affrontent dans « objectives » où un camp doit attaquer pendant que l’autre défend et « stopwatch« , un mode identique sauf que le chronomètre joue un plus grand rôle. L’équipe qui attaque en premier doit terminer les objectifs le plus rapidement possible puisque à la fin d’une manche les rôles s’inversent et ceux qui attaquaient doivent maintenant défendre et vice-versa afin d’empêcher les opposants de battre leur temps. Ce mode de jeu est également jouable en compétitif car c’est là l’essence même de l’orientation de ce titre, un peu à la manière du célèbre Counter Strike. Il y a cinq cartes aux environnements très citadins pour le moment et chacune possèdent trois objectifs à accomplir qui leur sont propres.

L’aspect technique et économique du jeu

Si l’on fait abstraction des graphismes du jeu qui sont plutôt datés, il faut bien l’admettre : Dirty Bomb reste fun et plaisant à jouer. Le gameplay est rapide et le travail en équipe est indispensable pour espérer gagner une partie. Les personnes présentes jouent le jeu et essaient de trouver les meilleures compositions de mercenaires surtout en compétitif, en espérant que ce bon esprit soit toujours présent lors de la sortie officielle. Les maps sont bien équilibrées ce qui est très important lorsque l’on souhaite développer un jeu à vocation compétitive. Vous pouvez faire une escouade de trois mercenaires avec ceux que vous avez débloqués auparavant. Une fois sélectionnés, vous avez la possibilité de les changer pendant une partie en fonction des besoins de l’équipe ou de la map où va se dérouler le prochain affrontement par exemple.

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En revanche pour obtenir des cartes et ainsi améliorer son personnage c’est long et fastidieux. Vous avez plusieurs possibilités : vous pouvez échanger 1000 crédits contre une boite et obtenir une carte totalement aléatoire ou en dépenser 75000 pour avoir un bundle de six cartes pour un seul mercenaire qui correspondent aux différents armements et bonus passifs possibles. Une dernière solution s’offre à vous puisque vous pouvez débourser 14,99€ pour ce même pack si vous êtes impatient. De base vous avez deux mercenaires offerts et quatre jouables en sachant que les autres sont aussi payants et coûtent de 30000 à 50000 crédits ou de 5,99€ à 9,99€. Enfin des boosters de six, douze et dix-huit heures aux prix respectifs de 2,99€, 5,99€ et 7,99€ sont également disponibles pour doubler ses crédits. Malgré des tarifs relativement élevés, il est important de préciser qu’il est possible de tout débloquer gratuitement mais avec une progression qui sera beaucoup plus longue. Si vous souhaitez jouer en compétitif rapidement sans avoir au préalable obtenu des cartes correctes pour vos mercenaires, l’ascension vers la gloire sera très lente puisque vous aurez plus de mal à rivaliser face aux autres.

Un bon jeu fun mais sans plus