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Test de God of War sur Playstation 4 Pro : Une tuerie totale !

L’attente a été longue, très longue même. Mais après cinq longues années d’absence, Sony Santa Monica nous propose enfin un nouvel opus de leur mythique saga qui fait par la même occasion ses premiers pas sur Playstation 4. Après une première présentation qui a fait sensation lors de l’édition 2016 de l’E3 de Los Angeles, Kratos fait son grand retour et cette fois il compte bien botter les fesses aux dieux nordiques. Et pour cela il n’est pas tout seul puisqu’il est accompagné de son fiston. On ne va pas tergiverser : Kratos is back et on tient là l’un des hits de cette année et de la console de Sony !

Cette review de God of War a été réalisée sur Playstation 4 Pro.

Une nouvelle vie dans les terres nordiques pour Kratos

Pour ce nouvel opus de la saga, fini la mythologie grecque, les dieux de l’Olympe et tout le reste puisque désormais, Kratos se frotte aux dieux nordiques. Pour le spartiate qui tente de tourner la page et d’oublier difficilement son passé, il y a une vie après Lysandra et Calliope puisque contre toute attente il a refondé une famille loin de la Grèce. Durant cette nouvelle aventure, il n’est pas seul puisqu’il est accompagné d’Atreus, qui n’est ni plus ni moins que son fils. Mais le jeu commence alors qu’il est à ses côtés pour la crémation de sa mère. S’en suit un long périple pour exaucer le dernier souhait de la défunte : La dispersion de ses cendres sur le plus haut sommet des neuf royaumes. Pour Kratos, il va s’agir aussi d’un voyage initiatique pour son fils. Avec son jeune âge, Atreus est insouciant, impatient et il va falloir que papa Kratos tempère tout cela, surtout lorsque l’on voit le monde dans lequel ils vivent. Du coup, nous avons un Kratos qui prend son rôle de mentor très au sérieux et Atreus qui n’a pas la langue dans sa poche et qui souhaite en savoir plus sur son père qu’il ne connaît pas beaucoup. Le jeu a un petit côté The Last of Us avec le duo Joël et Ellie mais j’arrête là pour ce qui est de l’histoire du jeu, je n’ai vraiment pas envie de vous spoiler ce qui vous y attend, ce serait vraiment dommage.

Une nouvelle manière de jouer mais toujours aussi sanglant

Les gars de Santa Monica Studio auraient pu se contenter de faire un jeu dans la continuité des précédents et juste proposer des graphismes au goût du jour mais ce n’est pas le cas. Ce God of War est totalement différent de ce que l’on a pu connaître par le passé. Pour commencer, l’angle de caméra.  Fini le temps où l’angle de vue changeait tout le temps puisque désormais, nous avons le droit à une vue caméra à l’épaule. Il faut savoir aussi que tout le jeu a été réalisé en un seul plan séquence ce qui est assez impressionnant surtout qu’il n’y a pas de moindre temps de chargement. Enfin si, il y en a mais ils ont été dissimulés dans des animations ou des phases de gameplay pour éviter les écrans de loading sans intérêt ce qui n’est pas plus mal.

Deuxième gros changement : Le monde du jeu. Alors que les précédents opus de la saga étaient, disons-le, très couloir, c’est un peu moins le cas avec ce God Of War. Nous ne sommes pas exactement dans un open world mais le monde reste assez ouvert et on ne se contentons plus d’avancer dans le jeu en éclatant tous les ennemis qui se pointent. Désormais, il faut explorer les divers environnements pour avancer et de mémoire c’est la première fois que Kratos se trouve dans un espace aussi vaste. Votre principale zone de jeu est Midgard que vous explorez à pied mais aussi en bateau pour vous rendre dans certaines zones. Vous devez faire pas mal d’aller-retour dans les différents mondes présents car dès le début vous n’avez pas les conditions, les armes ou les pouvoirs nécessaires afin d’accéder à certains endroits. Autre changement : Désormais vous ne vous contentez pas juste de suivre l’histoire principale puisque vous avez aussi des quêtes secondaires à remplir et des tonnes d’artefact à trouver ce qui vous oblige à explorer les mondes. Tout cela est bien-sûr utile car il y a de nombreuses récompenses à la clé et ça permet aussi de débloquer de nouveaux équipements et de les améliorer.  

Encore une nouveauté dans ce volet. Vous commencez cette aventure avec la hache de Léviathan que Kratos a hérité de sa femme. L’arme fait beaucoup penser au marteau de Thor dans l’univers Marvel puisqu’en plus de découper vos adversaires, vous pouvez la lancer sur eux et la faire revenir comme un boomerang. Cette fonction lui permet ainsi d’être très utile pour évoluer dans l’environnement. Grâce à elle, vous allez débloquer certains passages, activer des mécanismes, détruire des objets à distance et j’en passe. Vous disposez en plus de cela d’un bouclier du gardien qui se déploie dès que vous en avez besoin et qui est efficace aussi bien en défense qu’en attaque. Si vous voulez vous la jouer plus barbare vous pouvez aussi y aller avec vos poings ce qui est tout aussi destructeurs sur certains ennemis. Vous disposez aussi d’une autre arme, mais ça je vous laisse le découvrir par vous-même, ça pourrait vous spoiler.

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Tout au long de votre périple, vous allez croiser les frères nains huldres, Brok et Sindri. En échange de pièces d’or et de nombreuses ressources qu’il faut récolter, ces deux artisans forgerons améliorent vos armes mais aussi vos armures ce qui donne un petit côté RPG au jeu en plus d’en reprendre le code couleur pour la rareté des items. En améliorant votre équipement, vous améliorez les statistiques de Kratos au niveau de la force, de la défense, de la vitalité, de la chance, de la récupération et de l’efficacité des runes équipées sur vos armes. A vous de voir ce que vous préférez améliorer en priorité tout en sachant qu’en plus de cela, chaque partie d’armure (torse, bras et ceinture) peuvent accueillir une ou plusieurs pierres qui vous confèrent de nouvelles attaques ou aptitudes. Une multitude de compétences sont aussi à débloquer avec des points d’XP gagnés en combat histoire que Kratos et son fiston soient encore plus redoutables.

Pour ce qui est des combats, là aussi il y a de gros changements. Il n’y a pas des hordes d’ennemis qui vous tombent dessus. Le jeu est moins bourrin et un peu plus technique. On ne passe pas son temps à marteler le bouton carré de la manette pour fracasser des dizaines d’ennemis d’un coup et le jeu a un petit côté Dark Souls sans l’aspect où on n’arrête pas de mourir (enfin ça c’est sans compter sur les Valkyries). Kratos peut alterner entre attaques rapides et lourdes avec R1 et R2 et se protéger avec son bouclier avec le bouton L1. Si vous actionnez ce dernier au bon moment, vous avez des chances de contrer votre adversaire et il faire un maximum de dégâts mais par moments il vaut mieux éviter les coups avec des roulades tout simplement. Même si on dispose d’une belle palette de combos, face à certains ennemis il vaut mieux tempérer et prendre son temps car même avec une barre de vie évoluée au maximum, certains monstres peuvent la faire disparaître en deux ou trois coups. Bien-sûr les exécutions pour terminer l’ennemi en beauté sont toujours de la partie et une fois de plus nous avons le droit à des scènes où Kratos est d’une violence inouïe au point qu’il en ressort recouvert de sang de la tête aux pieds. Une fois une jauge spéciale remplie, le spartiate peut laisser éclater sa rage en appuyant sur les deux joysticks en même temps ce qui lui permet de foncer sur les ennemis pour les fracasser à mains nues et même de leur balancer des rochers en pleine poire. Un conseil : Il vaut mieux garder ça en cas d’ultime recours surtout qu’en prime on peut regagner quelques points de vie.

L’autre nouveauté de ce volet et la présence d’Atreus. D’habitude seul, Kratos peut désormais compter sur son fiston qui n’a pas froid aux yeux et que son père le rappelle souvent à l’ordre. Au fur et à mesure que vous l’améliorez, il devient de plus en plus efficace lors des combats et s’avère très utile dans certaines situations surtout qu’il ne peut pas mourir. S’il est équipé d’une pierre de résurrection, il peut même vous ramener à la vie en combat. Équipé principalement d’un arc, il n’hésite pas à aller au corps-à-corps avec son couteau et il est capable d’invoquer plusieurs sortes d’esprits d’animaux. Hors combat, Atreus vous indique des objets à collecter et le garçon est une véritable encyclopédie vivante qui adore traduire les inscriptions runiques pour son père ou noter dans son carnet les points faibles des monstres qu’il croise

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Une sacrée claque visuelle sur Playstation 4 Pro !

Lorsqu’un studio de Sony nous pond un jeu exclusif à la Playstation 4, c’est la quasi-certitude d’avoir une sacrée claque visuelle. C’est bien le cas avec ce God Of War car sur une télévision 4K et la version Pro de la console, on en prend plein les yeux et je vous le rappelle : tout le jeu n’est qu’un seul et unique Plan séquence. Malheureusement le jeu n’est pas en 60FPs mais propose un 30Fps stable quoi qu’il arrive et c’est déjà ça. Le chara-design des personnages est à tomber par terre qu’il s’agisse des protagonistes principaux ou secondaires et les ennemis ne sont pas en reste car le jeu propose le bestiaire le plus impressionnant et diversité que l’on ait pu voir dans la saga. Il y en a de toutes sortes et vous allez croiser tout un tas de Draugr, des morts vivants qui ont différentes formes, ou des créatures un peu plus massives comme les Trolls qui ont des pouvoirs élémentaires et dont les attaques sont puissantes. Rajoutez à cela les sorcières revenantes, les ogres, les Valkyries, les Dragons et les grands méchant de l’histoire comme l’étranger qui est juste complétement barré et dont vous pourrez découvrir la première apparition fracassante dans la vidéo présente dans ce test.

Les environnements ne sont pas en reste car Midgard et les autres royaumes nordiques comme Helheim ou Alfheim proposent une belle diversité et une palette de couleurs variée passant de décors sombres comme les mines aux sommets enneigés (avec un bel effet de poudreuse au sol) en passant avec des forêts aux couleurs automnales vives, tout cela est un véritable régal pour la rétine et les développeurs se sont surpassés sur ce coup. Et même si nous ne sommes pas dans un open world, nous avons tout de même une belle liberté de mouvement assez agréable. Encore un titre qui me fait regretter de ne pas avoir le HDR sur ma TV pour pouvoir profiter de tout cela au maximum.

Une durée de vie énorme, du jamais vu dans un God of War

Alors que Sony Santa Monica a introduit un mode multijoueur pour la première fois dans God of War: Ascension, ce nouvel opus se joue uniquement en solo ! Pour ma part je trouve cela pas plus mal car l’expérience multi ne ma pas laissé un grand souvenir. Pour finir ce God of War il faut environ une trentaine d’heure. Comme d’habitude, tout dépend si vous rushez l’histoire ou pas. Pour ma part il m’arrive souvent de prendre mon temps en bateau juste histoire d’écouter les récits de Mimir ou les conversations entre Kratos et son fils. Mais si vous prenez votre temps pour explorer tous les royaumes, pour améliorer l’équipement de Kratos et Atreus, pour faire toutes les missions et objectifs proposés, pour trouver tous les artefacts cachés dans le jeu, comptez 5 à 10 heures de plus. La durée de vie dépend aussi du niveau de difficulté que vous aurez choisi bien évidemment.

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