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Test de Yakuza Kiwami 2 sur Playstation 4 Pro

Quelques mois après Yakuza 6 et en attendant de voir si l’éditeur va annoncer les opus 3, 4 et 5 sur Playstation 4 en occident, Sega vous propose cette semaine de (re)découvrir le second volet de la saga Yakuza dans un remake de toute beauté ! Il est certain que pas mal de joueurs n’ont jamais fait le jeu original sorti sur Playstation 2 et croyez-moi, même si vous y avez joué comme moi, ce Yakuza Kiwami 2 vaut le coup d’être refait au moins une fois. Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce remake, vous retrouverez ci-dessous mon test du jeu réalisé sur sa version Playstation 4 Pro.

Encore fourré dans une guerre des clans

Une fois de plus, le scénario du jeu vous projette en plein guerre de clans de Yakuza. Cette suite se déroule un peu plus d’un an après les évènements du premier opus alors que Kazuma Kiryu et Haruka vivent en paix loin du tumulte des affaires du clan Tojo. Alors qu’ils se rendent sur les tombes de Nishiki, Yumi Sawamura et Shintaro Kazama, ils tombent sur Yukio Terada qui vient demander de l’aide à Kiryu afin que ce dernier lui donne un coup de main pour que le clan se remette de l’affaire des 10 milliards de yens. Mais leurs retrouvailles sont interrompues par des assassins venus tuer Terada et ce dernier meurt malgré les efforts de Kiryu. Avant de passer l’arme à gauche, il lui donne une lettre à remettre à Ryuji Goda, le Dragon du Kansai de l’alliance Omi, dans laquelle il propose une alliance entre les deux groupes pour une paix durable. Alors qu’il comptait mettre son passé de côté, le dragon de Dojima accepte les dernières volontés de Terada et avec l’accord de Yayoi Dojima (chef du clan Tojo), il se rend à Osaka afin de voir si une paix durable est possible car une nouvelle guerre coûterait trop cher au clan Tojo qui n’en a plus les moyens. Mais comme si les nombreuses familles de yakuzas impliquées ne suffisaient pas, vous devrez aussi faire face à la mafia coréenne et aux triades chinoises qui viennent se mêler de vos affaires.

Mais ce remake propose aussi une petite nouveauté avec The Truth of Goro Majima, des chapitres dans lesquels vous incarnez le personnage et où vous découvrez ce que le Mad Dog de Shimano a fait entre Yakuza Kiwami et Yakuza Kiwami 2 alors qu’il a quitté le clan Tojo pour devenir le leader de l’entreprise Majima Construction. Mais malheureusement, une fois de plus cet opus n’a pas le droit à des sous titres traduits en français et il faut uniquement se contenter de l’anglais ce qui va encore décourager certains joueurs allergiques à la langue alors qu’il y a des milliers de lignes de dialogues à lire.

Yakuza 2 avec le système de baston de Yakuza 6

Yakuza Kiwami 2 ne se contente pas de reprendre les bases du jeu d’origine sorti sur Playstation 2 il y a plus de dix ans maintenant. Pour ce qui est du gameplay, le remake utilise le même système de baston et d’évolution de personnage que nous avons pu voir dans Yakuza 6 : The Song of Life. Tout au long du jeu, vous gagnez des points d’expérience dans cinq catégories : Force, agilité, esprit, technique et charme. Ces points se gagnent lors des centaines de combats auxquels vous participez mais aussi en finissant des missions principales et secondaires. Ou vous pouvez tout simplement en obtenir en remplissant l’estomac de Kiryu avec les délicieux plats que vous retrouvez dans les nombreux restaurants du jeu. Tous ces points vous permettent de débloquer pas mal de choses qui améliorent ses performances à commencer par ses stats qui seront boostées au niveau de la vie, de la puissance d’attaque et de défense mais ils feront aussi grossir sa jauge de Heat. Mais ce n’est pas tout puisque des dizaines d’attaques, de combos ou d’actions Heat sont aussi à débloquer tout comme des boosts qui permettent de gagner plus XP, de faire tomber plus d’objets des poches des ennemis ou encore de courir plus vite. Vous l’aurez compris : Chaque moyen de gagner des points d’XP est bon à prendre donc autant foncer dans le tas lorsque vous voyez des ennemis dans la rue ou vous délecter de plats qui mettent vraiment l’eau à la bouche tout en remplissant des missions.

Une fois que vous commencez à débloquer pas mal de nouvelles attaques et combos, Kiryu devient une véritable machine de guerre et vous n’avez aucun mal à enchainer vos adversaires. Le système de combat est vraiment bien pensé et c’est un véritable plaisir de sortir des combos et des Heat actions qui font de gros dégâts. Il vous arrive même à plusieurs reprises dans le jeu de vous retrouver en compagnie d’un second personnage qui vous suit comme votre ombre et c’est l’occasion pour vous de sortir des attaques en duo encore plus puissantes. Que ce soit seul ou à deux, utiliser l’environnement du jeu pour faire encore plus de mal à vos adversaires est juste jouissif comme les faire passer à travers les rayons du konbini, les encastrer dans un poteau les jambes grandes écartées ou encore les jeter à l’eau depuis un pont. Les possibilités sont nombreuses. Mais en plus de tout cela, en plein combat, Kiryu n’utilise pas uniquement ses points et ses pieds. Avec lui, n’importe quel objet devient une véritable arme qui peut faire de véritables ravages. Katana, poing américain, bouteille de saké géante, cône de signalisation, fer à repasser, plaque chauffante, armes à feux, la liste est très longue et en combat il vous est possible de ramasser n’importe quel objet et de le stocker pour en servir plus tard. En débloquant certaines Heat actions, il vous est même possible d’avoir un coup de main des habitants de Kamurocho et Sotenbori avec par exemple le propriétaire un restaurant de ramens qui va vous envoyer un bol bien chaud pour que vous puissiez y plonger la tête de votre adversaire dedans. Pour résumer, on cherche plus la bagarre qu’à l’éviter tellement le système de combat est bien foutu.

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Encore et toujours des tonnes de choses à faire

Comme chaque opus de la saga qui se respecte, ce Yakuza Kiwami 2 propose aux joueurs de faire pas mal de choses. En plus d’avancer dans votre histoire et faire évoluer votre personnage, vous pouvez vous distraire avec un sacré paquet d’activités. Commençons par les plus importantes. En plus des principales, vous avez tout un tas de missions secondaires à remplir qui permettent de gagner de l’expérience. Garde du corps d’une star coréenne, des personnes qui vous demandent certains prix UFO Catcher, un restaurateur qui vous demande d’essayer tous ses plats, la variété est grande. Mais elles sont aussi l’occasion pour vous de découvrir des histoires qui peuvent être très loufoques du genre le gars qui vous donne une cassette VHS maudite avec laquelle vous allez faire la rencontre de la cousine de Sadako de Ring.

Mais vous devez aussi gérer deux autres éléments qui vont demander plus de travail de votre part. Le premier se déroule à Kamurocho avec le créateur de clan qui a fait son apparition dans Yakuza 6 : The Song of Life mais qui a été revu et corrigé pour l’occasion. Les bases sont les mêmes : Vous devrez trouver, recruter et faire évoluer des membres pour faire grossir vos rangs et faire face à des vagues d’ennemis et de boss. Plus vous combattrez, plus votre crew sera puissant et pourra affronter des ennemis de plus en plus coriaces. C’est tout autre chose qui vous attend à Sotenbori ! A Osaka vous devez gérer de A à Z un cabaret avec sa ribambelle d’hôtesses. Vous devez recruter de nouvelles demoiselles, les faire évoluer, gérer tout ce beau monde lors des soirées, faire attention à la clientèle, signer des partenariats avec des magasins de la ville et j’en passe. Ça demande pas mal de temps et tout ça c’est pour tenter de gagner le Cabaret Club Grand Prix, un concours qui désigne le meilleur établissement de la ville.

Pour finir, on retrouve les nombreuses distractions offertes par Kamurocho et Sotenbori, avec du golf, du baseball, du majong, du poker, du blackjack, du bingo, des jeux de fléchettes, des tournois de baston et j’en passe. Il y a plus d’une cinquantaine d’activité en tout ! Il est bien évidemment possible d’aller faire un tour dans les Club Sega pour faire quelques parties d’arcade sur des jeux comme Virtual On et Virtua Fighter 2 ou bien attraper quelques pris sur les UFO Catcher. Comme nouveauté, il y a le jeu Toylets, une bizarrerie made in Sega créée il y a quelques années au Japon qui est un jeu qui se joue sur un urinoir équipé d’un écran. Le tout est équipé de capteurs de pression et vous devez battre un ennemi présent à l’écran. Tout un programme.

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Une belle claque visuelle

Il n’y a pas à dire, le Dragon Engine est un très bon moteur et il fait des merveilles sur ce remake. Le jeu a la même qualité visuelle que Yakuza 6 : The Song of Life et on peut dire qu’en 4K sur Playstation 4 Pro c’est une fois de plus un véritable régal pour les yeux. Même s’ils sont fictifs, les quartiers de Kamurocho et Sotenbori s’inspirent respectivement de ceux de Kabukicho de Tokyo et de Dotonbori d’Osaka. Si jamais vous êtes déjà allés au Japon dans ces lieux, vous les reconnaîtrez au premier coup d’œil sans hésiter. Les deux quartiers sont superbes de jour mais une fois la nuit tombée, l’atmosphère est différente avec des rues plus vivantes et un sacré paquet d’enseignes lumineuses qui servent limite l’éclairage aux rues. Nous sommes dans un open world mais puisqu’il n’est pas aussi important qu’un Grand Theft Auto, le niveau de détail est bien plus élevé et propose une bonne liberté de mouvement avec pas mal de recoins à fouiller pour trouver des items. Comme dans Yakuza 6, la transition entre les combats ou lorsque vous rentrez dans un magasin ou restaurant est transparente ce qui est toujours agréable et évite les nombreux temps de chargement que nous avions par le passé dans la saga.

Une fois de plus, l’une des choses qui m’impressionne le plus dans le jeu reste les visages des personnages. Inconnus chez nous pour la plupart, ils sont les répliques d’acteurs et célébrités japonais reproduits avec un souci du détail impressionnant surtout au niveau des expressions faciales et du grain de peau. J’adore aussi voir la dégaine de certains personnages qui sont restés bloqués dans les années 70-80 avec des costumes sur mesure violets, verts ou oranges, des lunettes énormes à la Elvis et des coupes de cheveux impossibles. Tout est dans le détail dans ce le jeu et sur le point de vue technique il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce remake.

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